Étymologie

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(Vers 1400) mignoter, « prendre un air languissant ». Dérivé verbal de mignot.

mignoter \mi.ɲɔ.te\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Familier) Dorloter ; caresser.
    • Jusqu’à présent, vous n’avez point eu à vous plaindre d’elle, qui vous a mignoté en son giron comme son enfant le plus cher. — (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
    • Les deux couples riaient, bavardaient, cueillaient des fleurs, se cajolaient et se mignotaient, luttaient et se roulaient sur l’herbe, et les jeunes filles fumèrent des cigarettes. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 55 de l’édition de 1921)
    • Raide, il nous regardait nous mignoter, ma mère et moi, en écartelant un pénible sourire où se lisaient toutes les inquiétudes. — (Hervé Bazin, Qui j’ose aimer, Grasset, 1956, page 188)
    • Mauvaise putain qui me mignote, se frotte à moi, se dit toute prise d’amour, profite de la faiblesse que j’ai pour elle, et me berne quand je dors, et me dérobe mon sceau de roi ? — (Maurice Druon, Les Rois maudits, tome 6, Le Lis et le Lion , 1960)
    • Dès lors, c'est à qui mignotera le plus les prisonniers de toute nature, comme si seules l'injustice et la cruauté des hommes étaient responsables de leur sort […]. — (Ange-Pierre Leca, Et le choléra s'abattit sur Paris - 1832, Albin Michel, 1982, page 93)

Synonymes

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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