Étymologie

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De l’anglais moleskin, composé de mole et de skin, littéralement « peau de taupe ».

Nom commun

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Singulier Pluriel
moleskine moleskines
\mɔ.lɛs.kin\

moleskine \mɔ.lɛs.kin\ féminin

  1. (Habillement) Étoffe de coton, lustrée, qui sert à doubler les vêtements.
  2. Toile vernie imitant le cuir.
    • C’est ce rond de cuir qui l’a perdu. Il se trouvait si bien dessus, sa place était si bien faite sur ce coussinet de moleskine, qu’il a mieux aimé devenir Prussien que de bouger de là. — (Alphonse Daudet, La vision du juge de Colmar, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 20)
    • La salle étroite et noire, avec ses banquettes de moleskine, ses chaises, sa fenêtre, ses glaces ternies, sa clientèle de buveurs préoccupés, lui serrait le coeur. — (Francis Carco, Jésus-la-Caille, Troisième partie, ch. X, Le Mercure de France, Paris, 1914)
    • Par une double porte, capitonnée de moleskine, nous pénétrâmes dans une pièce carrelée, aux murs blancs à encadrements rouges, et que les habitués appellent « la chapelle ». — (Henri Louatron, À la messe noire ou le Luciférisme existe, Mamers (Sarthe) : à compte d'auteur, s.d. (vers 1918-1920), page 9)
    • Vous croyez donc que les bandits se tiennent à plaisir dans ces caves vermineuses et dans ces pièces ouvertes à la pluie et au vent ? Soyez certain qu'ils préfèrent quelque chaude taverne, avec de bonnes banquettes de moleskine. — (Jean Ray, Harry Dickson, Le Cas de Maud Wantey, 1935)
  3. (Papeterie) Couverture de petit carnet faite dans cette toile vernie.

Variantes orthographiques

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Traductions

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Prononciation

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Voir aussi

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Références

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  NODES
os 3