Étymologie

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Composé de parole et de honneur.

Locution nominale

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parole d’honneur \pa.ʁɔl.d‿ɔ.nœʁ\ féminin singulier

  1. Promesse, engagement que l’on ne peut rompre sans se déshonorer.
    • Non, non, messieurs, s’écria le baron tiré de son évanouissement par cette menace ; non, pourvu qu’on me laisse aller en voiture, je ne dirai pas un mot, je ne ferai pas une tentative d’évasion, je vous en donne ma parole d'honneur. — (Alexandre Dumas, Gabriel Lambert, ou le Bagnard de l'Opéra, 1844, chap. 16)
    • Un particulier ne peut donner à tort sa parole d’honneur ; un homme politique fait de faux serments tant qu'il en a besoin ; un gouvernement, une nation rompent tous les engagements, et cela s'appelle de l'habileté... — (Alphonse Karr, De loin et de près (1862))
    • Mon ami, me dit-il, je ne te demanderai pas ta parole d’honneur pour le secret que je vais te confier... — (Louis Garneray, Mes Pontons, 1850, chap. 2)
    • Ma mère, répliqua Gaston avec une véritable solennité, je vous donnerai des explications nettes et précises, mais pour preuves, il faudra vous contenter de la parole d’honneur d’un homme qui n’a jamais menti. — (Paul Féval, Le Chevalier Ténèbre, 1860, chap. 12)
    • – Mais comment le savoir, s’il n’a fait que l’embrasser ? Frédéric, tu vas me donner ta parole d’honneur que... enfin, ta parole d’honneur. »
      Frédéric donna sa parole, jura sur les têtes de ses frère et sœur, et sur la médaille de première communion qui pendait au cou de Lucienne. Le vétérinaire fut un peu rassuré.
      — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 191)

Dérivés

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Traductions

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Locution interjective

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parole d’honneur \pa.ʁɔl.d‿ɔ.nœʁ\

  1. Formule par laquelle on affirme quelque chose fortement ou solennellement. (On dit aussi parfois « ma parole d’honneur ».)

Variantes

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Prononciation

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Références

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  NODES
os 6