platitude
Étymologie
modifierNom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
platitude | platitudes |
\pla.ti.tyd\ |
platitude \pla.ti.tyd\ féminin
- (Didactique) Ce qui est plat.
De place en place, une dune ressort sur cette platitude, donnant sa note propre avec ses grands pignons ou ses buissons de tamaris, seuls à résister au vent de la côte, et parfois de véritables bois comme cette extraordinaire génévraie des Bièges.
— (Annales de la Faculté des sciences de Marseille, 1937, page 8)D’après ses propres calculs, l’engin devrait être en mesure de monter à une altitude de cinq cent cinquante mètres, une altitude suffisante de son point de vue pour prouver la platitude de notre planète.
— (Fred, Mike Hughes renonce une nouvelle fois à prouver que la Terre est plate sur FredZone.org. Mis en ligne le 6 février 2018)
- (Sens figuré) Caractère de ce qui est plat, sans relief, qui manque de caractère.
Comme pour Joe Biden présentement, sa platitude lui procurait un statut de valeur sûre pour qui espérait seulement un retour à la tranquillité.
— (Claude Villeneuve, «Un président normal», Le journal de Montréal, 25 octobre 2020)Ce discours, ce livre est de la dernière platitude.
La platitude de son style me dégoûte.
- Sa conduite a été d’une platitude révoltante.
- (Sens figuré) Idées ou paroles banales.
L'auteur ne tombe pas dans les platitudes communes de la publiphobie ; il nous amène à connaître les mécanismes psychologiques et les facteurs sociaux de la publicité, envers laquelle d'ailleurs il ne montre nulle complaisance.
— (« Analyses et Comptes-rendus (sur David Victoroff, Psychosociologie de la publicité, PUF, 1971) », dans Les Études philosophiques, Presses universitaires de France, 1971, page 117)Dans son école, deux à trois heures par semaine restent consacrées à l’étude du Roukhnama, le recueil de platitudes morales compilées par Saparmourad Niazov.
— (Libération samedi 10 février 2007)Nous les appelons "préjugés négatifs", car ils contribuent à la perte de rationalité et à la consécration de la platitude dans l'interprétation et la traduction des textes africains en général et égyptiens en particulier.
— (Mubabinge Bilolo, Les cosmo-théologies philosophiques de l’Égypte Antique : Problématiques, Prémisses herméneutiques-et-problèmes majeurs, Travaux de l'Académie de la Pensée Africaine, sect. I, vol . 1, Kinshasa-Munich-Libreville, 1986 ; nouvelle édition, Paris : Menaibuc , 2003 , page 19)
- Servilité, bassesse.
— Toi, Martin, tu es mon secrétaire particulier. Je t’appellerai tour à tour : « Martin ! », « mon cher Martin ! » ou « mon cher ami ! » Tu répondras : « Monsieur le Ministre ! » avec plus de platitude encore que ces messieurs.
— (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 120)
- (Couture) Surface plane destinée à permettre l'assemblage à l'équerre de trois pièces de tissu.
Pour le col, on choisit une valeur de platitude d'un centimètre.
Synonymes
modifierTraductions
modifierPrononciation
modifier- France (Toulouse) : écouter « platitude [Prononciation ?] »
- France (Grenoble) : écouter « platitude [Prononciation ?] »
- Perpignan (France) : écouter « platitude [Prononciation ?] »
Références
modifier- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (platitude), mais l’article a pu être modifié depuis.
Étymologie
modifier- Du français platitude.
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
platitude \ˈplætɪtjuːd\ |
platitudes \ˈplætɪtjuːdz\ |
platitude \ˈplætɪtjuːd\
- Platitude, paroles banales.
Prononciation
modifier- (États-Unis) : écouter « platitude [Prononciation ?] »
- \ˈplætɪtjuːd\
- \ˈplætɪtuːd\
- (Australie) : écouter « platitude [Prononciation ?] »
Étymologie
modifier- Du français platitude.
Nom commun
modifierplatitude \Prononciation ?\ féminin
- Platitude, paroles banales.
Taux de reconnaissance
modifier- En 2013, ce mot était reconnu par[1] :
- 70,3 % des Flamands,
- 75,9 % des Néerlandais.
Prononciation
modifier- (Région à préciser) : écouter « platitude [Prononciation ?] »
Références
modifier- ↑ Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens, Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal, Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 p. → [lire en ligne]