Étymologie

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(XIIe siècle) Dérivé de preux, avec le suffixe -esse[1]. Écrit proüesse au dix-septième siècle, apparaît au douzième siècle sous la forme proecce — (Chanson de Roland).

Nom commun

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Singulier Pluriel
prouesse prouesses
\pʁu.ɛs\

prouesse \pʁu.ɛs\ féminin

  1. Action de preux, vaillance.
    • Or combien que Basle fut délivrée de l’assaut de l’armée Françoise, par la prouesse des Suisses, toutesfois parmi ces tumultes les ambassadeurs des Rois & Princes deslogèrent les uns après les autres. — (Chronique et histoire universelle, tome premier, Pierre & Jaques Chouet, Genève, 1611, page 964)
    • Le Lion, terreur des forêts,
      Chargé d’ans et pleurant son antique prouesse,
      Fut enfin attaqué par ses propres sujets,
      Devenus forts pas sa faiblesse.
      — (Jean de La Fontaine, Fables, Le Lion devenu vieux, 1668)
  2. Action admirable, tour de force.
    • - Il est certain, madame, que le furtif accouplement auquel nous venons de nous abandonner, ne peut être considéré comme une prouesse amoureuse. — (Frédéric Dard (San-Antonio), Têtes et sacs de nœuds, Fleuve Noir, 1991)
    • Parallèlement, je me faisande dans mon box, le doigt dans le nez, peu attentif aux prouesses d’un cancrelat aux prises avec les lacets de ma chaussure. — (Yasmina Khadra, Morituri, éditions Baleine, 1997, page 84)
    • Si la construction des obélisques représente une prouesse technique indéniable, elle n’est que le point d’aboutissement d’une maîtrise technique acquise au fil d’une expérience multiséculaire […] — (Bruno Jacomy, Une histoire des techniques, éditions du Seuil, 2015)

Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Voir aussi

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Références

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