rebiquer
Étymologie
modifier- (1933). Dérivé de bique (« corne »). Terme régional franc-comtois devenu d’usage courant en français commun au XXe siècle.
Verbe
modifierrebiquer \ʁə.bi.ke\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Se redresser ; ne pas rester à sa place. — Note d’usage : Se dit surtout, mais pas uniquement, en parlant des cheveux.
Il s’oignit de gomina, et traqua plaqua implacablement les touquettes qui rebiquaient.
— (Patryck Froissart, La Mise à nu, Mon Petit Éditeur, 2011, page 308)Ses yeux larmoyants étaient surplombés de sourcils broussailleux tranchant avec son crâne lisse ; quelques touffes rescapées rebiquaient derrière des oreilles aux lobes effondrés de bouddha.
— (Dominique Sylvain -L'absence de l'ogre, Viviane Hamy, 2012)Il vint se poster devant la glace et tenta de remettre droite la pointe de son col de chemise, qui rebiquait.
— (Alain Demouzon, solution de l’énigme Carrelage au sang, in Le Crime de la porte jaune et autres nouvelles, 1985)Il avait plus de quarante ans, de grands pieds plats, et son menton qui rebiquait vers le ciel rejoignait presque ses épaisses moustaches noires.
— (Lima Barreto, Souvenirs d'un gratte-papier, L'Harmattan, 1984, page 176)
- (Sens figuré) (Rare) Irriter, énerver quelqu’un.
Traductions
modifierPrononciation
modifier- France (Lyon) : écouter « rebiquer [Prononciation ?] »
- France (Lyon) : écouter « rebiquer [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « rebiquer [Prononciation ?] »
Anagrammes
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Références
modifier- « rebiquer », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage