Étymologie

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De sauter, avec le suffixe -iller.

sautiller \so.ti.je\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Faire de petits sauts redoublés.
    • Les pies, les moineaux sautillent au lieu de marcher.
    • Il lui prenait des envies folles de courir, et le soir, quand personne ne la voyait, elle sautillait à cloche-pied, comme une petite fille qui s’attarde à jouer, au lieu de rentrer à la maison. — (Émile Moselly, Terres lorraines, 1907)
    • Comme beaucoup d'hommes très petits, il sautillait, gesticulait d'une façon saccadée, fermait vivement les yeux sous le coup d'un tic nerveux. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre V, Gallimard, 1937)
    • Le vent et la sécheresse avaient tout chargé d’électricité. Les hommes sautillaient nerveusement, s’interpellaient, se heurtaient et quelquefois sur la chaussée noire deux autos s’emboutissaient en faisant de grands bruits de ferraille et de klaxon coincé. — (Jean-Marie Gustave Le Clézio, Lullaby, 1978, collection Folio Junior, pages 59-60)
  2. (Sens figuré)
    • La trotteuse du chronographe sautillait sur les points phosphorescents avec une horripilante lenteur. Elle finit tout de même par s'immobiliser au-dessus du chiffre douze, […]. — (Eric Boisset, Arkandias, volume 2 : Arkandias contre-attaque, Magnard Jeunesse, 1998, chapitre 7)
    • Ne faire que sautiller : Changer souvent et brusquement de sujet dans la conversation, n’observer aucune liaison dans ses discours, dans ses écrits.

Synonymes

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Traductions

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Prononciation

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Homophones

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Anagrammes

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Voir aussi

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Références

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