transi

Français

Participe passé du verbe transir.

(Adjectif) Du participe passé du verbe transir.

(Nom) Le terme apparaît au XII^e siècle dans l’acception de « transi de vie », c’est-à-dire « trépassé ».

transi \tʁɑ̃.zi\ masculin

Engourdi.
- Le jour se lève. La rosée tombe des arbres en grosses gouttes. Les trois hommes sont transis. Toute la fatigue de leur équipée pèse sur eux. — (G.-A. Bichet, Évadés !..., Nancy : Impr. de E. Spillmann, 1945, page 148)
- Pataugeant dans la boue, trempés de pluie, transis de froid, les soldats romains perdaient courage. — (Yann Brékilien, La louve et le sanglier, page 387, 1985)
- Sans compter que je suis transie de froid parce que mon mini-short et ma camisole ne sont pas du tout nppropriés à ce vent froid, ce qui fait que j’ai la chair de poule et certainement le nez rouge. — (Rose-Line Brasset, Juliette à Venise, éditions Hurtubise, 2024, page 145)
- Elle tombe puis glisse lentement, dessinant sur ma peau une douce ligne sinueuse qui réchauffe mon corps transi. — (Imane Humaydane Younes, Mûres sauvages)
Dont l’excès de passion rend tremblant et interdit.
- Un amoureux transi.

Singulier	Pluriel
transi	transis
\tʁɑ̃.zi\

Le transi de Boussu.

transi \tʁɑ̃.zi\ masculin

(Art, Religion) Œuvre représentant la mort humaine de façon réaliste, par exemple par un squelette, par un cadavre.
- Les transis des livres d’heures et les illustrations du Dict des trois morts et des trois vifs insistent sur le cadavre et les signes de la décomposition. — (Maurice Daumas, Images et sociétés dans l’Europe moderne : 15^e-18^e siècles, Armand Colin, 2000)