Voir aussi : -trope

Étymologie

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(Date à préciser) Du latin tropus (« trope ; chant, mélodie »), issu du grec ancien τρόπος, trópos (« tour, façon, manière, style »).

Nom commun

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Singulier Pluriel
trope tropes
\tʁɔp\

trope \tʁɔp\ masculin

  1. (Rhétorique) Figure de style, emploi d’une expression dans un sens figuré.
    • La guerre était debout dans le lycée, le tambour étouffait à mes oreilles la voix des maîtres, et la voix mystérieuse des livres ne nous parlait qu’un langage froid et pédantesque. Les logarithmes et les tropes n’étaient à nos yeux que des degrés pour monter à l’étoile de la Légion d’honneur, la plus belle étoile des cieux pour des enfants. — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
    • Ce nom de « Sainte-Barbe » était ce que la rhétorique appelle « un trope ; » il signifiait que cette association, exposée au hasard et au danger, pouvait sauter d’un moment à l’autre, comme la soute aux poudres d’un navire de guerre. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
    • Je n’ai pas regardé, comme on l’enseigne à la Sorbonne, si ce que j’écrivais ressemblait à du Pascal ou à du Marmontel, à du Juvénal ou à du Paul-Louis Courier, à Saint-Simon ou à Sainte-Beuve, je n’ai eu ni le respect des tropes, ni la peur des néologismes, je n’ai point observé l’ordre nestorien pour accumuler les preuves. — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
    • Il y a quelque chose de l’activité du verbicruciste dans la cure, à la différence que la grille d’origine échappe à la conscience de l’analysant. L’on part en tout cas d’une grille constituée, et l’on cherche les questions qui peuvent la rendre possible. Encore ces questions se révèlent-elles énigmatiques, en ce qu’elles jouent des tropes du langage (métaphores, métonymies). — (Alain Cochet, De la Lettre à l’Être : essai d’anthropologie clinique, L’Harmattan, 2015, page 20)
    • La dissociation du corps et de l’esprit est un vieux trope. — (Romain Sardou, Pardonnez nos offenses, page 243)
  2. (Musique) Développement musical, ou littéraire, de la musique liturgique médiévale.
    • Des tropes étaient insérés dans les chants de l’ordiaire et du propre de la messe pour expliquer le sens de chaque jour de fête. — (Magazine Goldberg, Traduction Dominique Lange, 2003)

Dérivés

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Hyperonymes

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Hyponymes

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Voir aussi

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  • trope sur l’encyclopédie Wikipédia  

Références

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Étymologie

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Nom commun

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trope *\Prononciation ?\ féminin

  1. Troupe (bande).

Variantes

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Dérivés dans d’autres langues

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Références

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  NODES
orte 2