Espion
Un espion est un agent secret (militaire) qui part faire des missions secrètes pour un gouvernement.
GénéralitéModifier
Les espions sont très discrets et furtifs.
La tâche d'un espion est de recueillir pour le compte de son pays des informations qui ne sont pas accessibles par des méthodes classiques.
- Généralité
Il ne faut pas les confondre avec les détectives qui travaillent seuls alors que les espions travaillent pour les services secrets de l'armée ou pour un groupe industriel visant le commerce ou une personne à titre individuel vendant des informations secrètes, du matériel secrets.
Dans l'armée, l’espion est un militaire revêtu d’un déguisement et un éclaireur est un militaire toujours revêtu de l'uniforme de ses forces armées. Ils partent en reconnaissance devant pour des activités de renseignements, pour observer le terrain, pour observer la position des ennemis.
L'espion va tout mettre en œuvre pour piéger une personne manipulée dans un engrenage insidieux, dont elle ne pourra pas s'extirper sans une aide extérieure.
- En France
En France un espion est un militaire de la « Sécurité extérieure ».
La Direction générale de la Sécurité extérieure DGSE 1 dirigeant les espions travaillant pour la France, et neutralisant ou capturant les espions travaillant contre la France « contre-espionnage ».
Quelques espionsModifier
Dans la fictionModifier
- Le plus célèbre espion, fictif, est James Bond.
PersonnesModifier
- Espions japonais: les ninjas
- Espionne néerlandaise : Mata Hari effectuant l'espionnage en Allemagne, en France, en Espagne "code d'espionne allemande H21" 2.
- Espion français : Beaumarchais
- Espion français : Charles de Beaumont, chevalier d'Éon
- Espion britannique : John le Carré qui fut un espion avant de devenir un auteur de romans d'espionnage.
StatutModifier
L'espion est exclu des conventions de Genève 3.
Tout comme les pirates et les mercenaires, l'espion capturé n'a pas le droit d'être un prisonnier de guerre (l'espion reste capturé même après la fin de la guerre)
Conventions de Genève, protocole additionnel, Article 46 - Espion 4.
1. Nonobstant toute autre disposition des Conventions ou du présent Protocole, un membre des forces armées d'une Partie au conflit qui tombe au pouvoir d'une Partie adverse alors qu'il se livre à des activités d'espionnage n'a pas droit au statut de prisonnier de guerre et peut être traité en espion.
2. Un membre des forces armées d'une Partie au conflit qui recueille ou cherche à recueillir, pour le compte de cette Partie, des renseignements dans un territoire contrôlé par une Partie adverse ne sera pas considéré comme se livrant à des activités d'espionnage si, ce faisant, il est revêtu de l'uniforme de ses forces armées.
3. Un membre des forces armées d'une Partie au conflit qui est résident d'un territoire occupé par une Partie adverse, et qui recueille ou cherche à recueillir, pour le compte de la Partie dont il dépend, des renseignements d'intérêt militaire dans ce territoire, ne sera pas considéré comme se livrant à des activités d'espionnage, à moins que, ce faisant, il n'agisse sous de fallacieux prétextes ou de façon délibérément clandestine. De plus, ce résident ne perd son droit au statut de prisonnier de guerre et ne peut être traité en espion qu'au seul cas où il est capturé alors qu'il se livre à des activités d'espionnage.
4. Un membre des forces armées d'une Partie au conflit qui n'est pas résident d'un territoire occupé par une Partie adverse et qui s'est livré à des activités d'espionnage dans ce territoire ne perd son droit au statut de prisonnier de guerre et ne peut être traité en espion qu'au seul cas où il est capturé avant d'avoir rejoint les forces armées auxquelles il appartient.
Notes et référencesModifier
RéférencesModifier
NotesModifier
|