Sicile
Sicily in Italy.svg
Blason
Drapeau Blason
Administration
Nom local Sicilia (it)
Pays  Italie
Chef-lieu Palerme
Président Renato Schifani (Forza Italia)
Langue Italien et sicilien
Site web regione.sicilia.it
Localisation
Coordonnées 37° 30′ Nord
14° 00′ Est
altitude : 3 340 (point culminant) m Cartes, vues aériennes et satellitaires
Superficie 25 833 km2
Démographie
Population 4 969 891 hab. (en 2019)
Densité 192 hab./km2
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La Sicile (en italien et sicilien : Sicilia, prononcé sitchilia)1 est l'une des vingt régions composant la République italienne. Comptant une population d'environ 5 millions d'habitants, elle est la quatrième région la plus peuplée du pays - derrière la Lombardie, le Latium et la Campanie - et, avec ses 25 833 km² de superficie, la plus grande. Il s'agit également de la plus grande et de la plus peuplée des îles de la Méditerranée. Elle forme l'une des cinq régions à statut spécial d'Italie et accueille deux des dix plus grandes villes du pays, Palerme (chef-lieu régional) et Catane.

Séparée de la péninsule italienne par le détroit de Messine, elle appartient à l'Italie dite insulaire. Outre la grande île sicilienne proprement dite, la région inclut d'autres îles de surface plus réduite : les archipels des îles Éoliennes au nord-est, les îles Égades à l'ouest, les îles Pélages au sud-ouest, l'île de Pantelleria au sud et enfin celle d'Ustica au nord-ouest.

L'île est considérée comme l'une des principales destinations touristiques en Europe depuis le XVIIIe siècle, popularisée par Goethe dans le récit de son Voyage en Italie, lorsqu'elle devient une étape incontournable du Grand Tour, voyage éducatif et de loisirs qu'entreprenaient les jeunes aristocrates britanniques à la fin de leurs études avant de passer à l'âge adulte. La plus ancienne université de l'île est celle de Catane, fondée en 1434 par le roi Alphonse V d'Aragon. La ville de Catane abrite également le principal aéroport de l'île, Fontanarossa.

ToponymieModifier

En grec, l'île était nommée Trinakria (« trois pointes ») en raison de sa forme triangulaire. Quant au nom Sicilia, il est issu de Σικελοί / Sikeloí, nom que les Grecs ont donné aux Sicules, le peuple indigène de l'île.

HistoireModifier

La Sicile est habitée depuis la préhistoire. De multiples vestiges paléolithiques (à Trapani) et néolithiques (Termini Imerese) ont été mis au jour sur la côte nord de l'île. Les Sicules, qui maîtrisaient déjà le cuivre, s'installent sur l'île au cours du deuxième millénaire av. J.-C.

 
Temple de la Concorde, Agrigente.

À l'époque des colonisations antiques, la Sicile est occupée par les Phéniciens vers le IXe siècle av. J.-C. Au siècle suivant, elle est colonisée par les Grecs, qui y fondent de nombreuses cités telles que Syracuse (la plus importante, en 733 av. J.-C.) et Catane. Au Ve siècle av. J.-C., les Carthaginois s'emparent de l'île. Les tyrans de Syracuse, Denys l'Ancien, Denys le Jeune, Dion et enfin le despote bienveillant Timoléon ont fait prospérer l'île sous la domination de Syracuse, qui est devenue l'une des cités les plus importantes de toute la Grèce.

À l'issue de la première guerre punique (214 av. J.-C.), les Romains conquièrent la totalité de la Sicile à l'exception de Syracuse, qui parvient à conserver son indépendance. Cependant, lors de la seconde guerre punique, la brillante cité choisit de s'allier à Carthage et est conquise militairement par les Romains en 212 av. J.-C. malgré la féroce résistance menée par le célèbre inventeur Archimède, décédé lors de la prise de la ville. L'île devient alors une province romaine.

Suite à la chute de l'Empire romain, une série de peuples germaniques se bousculent sur l'île : d'abord les Vandales (439-468) qui l'occupent et la pillent, suivis des Hérules (476) et des Ostrogoths (491). En 535, le général Bélisaire, commandant des troupes byzantines, débarque en Sicile et l'incorpore à l'Empire byzantin. L'île demeurera sous le joug de Byzance pendant quatre siècles. À partir du VIIIe siècle, les Sarrasins d'Afrique du Nord lancent des assauts répétés contre la Sicile, qu'ils finissent par conquérir pour y fonder l'émirat de Sicile, qui dure de 827 à 902.

Dans la seconde moitié du XIe siècle et plus précisément en 1061, la Sicile est conquise par les Normands menés par Robert Guiscard et son frère Roger. Robert s'occupa d'expulser les Byzantins du sud de l'Italie tandis que son frère Roger reçut du pape le titre de comte de Sicile. Plus tard, en 1130, Roger II réussit à unifier le sud de l'Italie à la Sicile, obtenant du pape le titre de roi de ce qui formera à l'avenir le royaume des Deux-Siciles. En 1194, l'empereur Henri VI, après une première tentative infructueuse trois ans plus tôt, accède au trône de Sicile par la force après avoir réclamé la couronne qui devait revenir en héritage à son épouse, Constance de Sicile. Le royaume fit donc partie du domaine des Hohenstaufen jusqu'à la défaite de Manfred en 1266 à la bataille de Bénévent, après quoi le royaume de Sicile tout entier passa aux mains des Angevins en la personne de Charles Ier d'Anjou.

Les Vêpres siciliennes de 1282 conduisent à la division du royaume tout en mettant un terme au règne de Charles d'Anjou sur l'île, qui se soustrait à l'influence de son ancien souverain pour passer sous celle de la couronne d'Aragon. Ainsi, la Sicile insulaire passe sous la domination du roi d'Aragon, Pierre le Grand, alors que la Sicile péninsulaire (royaume de Naples) reste une possession angevine. À la mort de Pierre, son fils Jacques lui succède sur le trône de Sicile mais sans l'Aragon, qui revient à son frère Alphonse III et ce n'est qu'au décès de ce dernier que la couronne regagne son unité. En vertu du traité d'Anagni, la Sicile est restituée aux Angevins en échange de la Sardaigne. Néanmoins, les Siciliens, mécontents de cette perspective, élisent pour roi Frédéric, fils cadet de Pierre qui est alors lieutenant général du royaume. En août 1302, la paix de Caltabellotta est signée, permettant officiellement à Frédéric d'être désigné roi de Trinacria (le nom de Sicile est ici évité pour dissiper toute ambiguïté). L'île demeure alors au pouvoir d'une branche secondaire de la famille royale aragonaise. Frédéric III, roi de Sicile, organise le mariage de sa fille Marie Ire avec Martin le Jeune, fils de Martin Ier d'Aragon. Par conséquent, suite à la mort sans succession légitime de Martin le Jeune, c'est son père qui est couronné roi de Sicile en 1409, permettant de réunir à nouveau la Sicile et l'Aragon sous une même dynastie. À cet événement s'ajoute, en 1442, la conquête de Naples par le roi Alphonse le Magnanime. Cependant, à la mort de ce dernier (1458), Naples retrouve son indépendance tandis que la Sicile reste unie à l'Aragon. Ferdinand le Catholique récupère définitivement Naples en 1504 mais conserve deux vice-royautés distinctes pour l'île et pour la péninsule.

 
Expédition des Mille - La partenza da Quarto (L'embarquement à Quarto, vers 1860).

La Sicile reste une vice-royauté aragonaise jusqu'en 1713. À l'occasion de la guerre de Succession d'Espagne, le roi doit céder l'île au duc de Savoie Victor-Amédée II. Ce revirement sera de courte durée puisqu'en 1720, la Sicile est échangée contre la Sardaigne et l'île passe aux mains de l'empereur autrichien Charles VI. Cependant, par le traité de Vienne, la Sicile et Naples sont de nouveau cédées à Charles de Bourbon, fils de Philippe V d'Espagne, introduisant la dynastie des Bourbons sur l'île. Lorsque Charles prend le titre de roi d'Espagne, il laisse les deux royaumes italiens à son fils Ferdinand, qui accède au trône désormais uni des Deux-Siciles.

En 1860, en plein Risorgimento, l'expédition des Mille menée par Giuseppe Garibaldi débarque sur l'île à Pianto dei Romani, près de Calatafimi, et en expulse les Bourbons le 15 mai. La marche militaire de Garibaldi s'achève héroïquement par le siège de Gaète, où les derniers Bourbons sont vaincus et le général proclame l'annexion des Deux-Siciles au royaume de Victor-Emmanuel II. La Sicile intègre officiellement le royaume d'Italie en 1861.

Depuis lors, l'histoire de la Sicile est étroitement liée à celle du reste de l'Italie. Subissant l'occupation nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, elle est choisie par les Alliés en 1943 comme point de départ de l'une des opérations visant à libérer l'Europe, l'opération Husky ou débarquement en Sicile. L'Italie devient une république en 1946 et l'autonomie de la Sicile en tant que région à statut spécial est garantie dans la nouvelle Constitution.

GéographieModifier

 
Carte topographique de la Sicile.

La Sicile est une île appartenant à l'Italie. Les 3 km du détroit de Messine la séparent de la péninsule italienne. Elle se trouve à 140 km de la Tunisie, en Afrique du Nord, dont elle est séparée par le canal de Sicile. Elle est baignée au nord par la mer Tyrrhénienne. Géologiquement, elle appartient à la même plaque tectonique que la péninsule italienne et, du point de vue orographique, elle fait partie de la chaîne des Apennins comme beaucoup d'autres régions d'Italie.

La région administrative inclut également d'autres îles plus petites telles que l'archipel des îles Éoliennes, Lipari et Ustica au nord, les Égades à l'ouest et enfin les îles de Pantelleria, Lampedusa et Linosa au sud. Géographiquement, l'archipel maltais fait intégralement partie de cet ensemble d'îles siciliennes. Politiquement, Malte a longtemps été unie à la Sicile jusqu'en 1798, lorsque le petit archipel fut occupé par Napoléon pendant presque deux ans. Les îles Pélages, qui font partie de la province d'Agrigente, sont en revanche géographiquement tunisiennes.

 
La rocca Salvatesta de Fondachelli-Fantina, monts Péloritains.

D'une manière générale, le relief de l'île est montagneux. Particulièrement au nord, considéré comme une extension insulaire des Apennins : Nébrodes, Madonies et monts Péloritains. Au sud-est se dressent les monts Hybléens. Le centre et le sud de l'île sont plutôt constitués de collines. Les plaines sont assez rares, elles sont toutefois assez étendues pour accueillir les plus grandes villes : plaine de Catane et Conca d'Oro (où se trouve Palerme). Au centre se dressent les monts Héréens, au sommet desquels trône la ville d'Enna, à 948 m d'altitude. Enfin, à l'ouest, les monts Sicanes culminent à la rocca Busambra (1 613 m).

 
Paysage dans l'intérieur de l'île.

Située au point de rencontre entre la plaque eurasienne et la plaque africaine, l'île est célèbre pour son volcan actif dominant la ville de Catane, l'Etna, point culminant de toute l'île à 3 357 m d'altitude. Au nord-est de la Sicile, deux autres volcans actifs se trouvent parmi les îles Éoliennes : Stromboli et Vulcano. L'une des particularités géologiques de l'île est l'activité volcanique sédimentaire observés sur plusieurs sites dans les provinces d'Agrigente et de Caltanissetta. La Sicile est également exposée aux tremblements de terre, comme celui de Messine en 1908 ou encore celui de la vallée du Belice en 1968.

Le réseau hydrographique est constitué de nombreuses rivières qui sont toutes assez courtes et présentant un faible débit aquatique. La majorité d'entre elles s'écoule du centre de l'île vers le sud. Le fleuve Salso (144 km) traverse Enna et Caltanissetta avant de se jeter dans la mer Méditerranée au port de Licata. À l'est, l'Alcantara (52 km) s'écoule dans la ville métropolitaine de Messine et se jette dans la mer à Giardini-Naxos, et le Simeto (113 km) se jette dans la mer Ionienne au sud de Catane. Le sud-ouest de l'île est drainé par le Belice (107 km) et le Platani (103 km).

ClimatModifier

L'île bénéficie d'un climat méditerranéen avec des hivers doux et humides mais des étés très chauds et arides. Au printemps, le paysage est verdoyant et fleuri tandis qu'en été les fleurs s'assèchent et la végétation devient jaunâtre. L'aridité est encore plus marquée dans le sud de l'île. La Sicile est directement affectée par le sirocco, vent provenant d'Afrique qui génère de brusques augmentations de température. Les précipitations sont rares.

La Sicile souffre d'un déficit hydrique chronique, provoquant régulièrement des coupures d'eau. Cela n'empêche pas l'agriculture d'être l'une de ses principales ressources économiques. La neige chute en abondance au-dessus de 900 m d'altitude voire même au-dessous, sur les collines et jusque sur les villes côtières (plus fréquemment à Messine) lors des vagues de froid. Les montagnes intérieures, notamment les Nébrodes, les Madonies et l'Etna, connaissent le même climat que les Apennins, avec des chutes de neige tous les hivers.

HydrographieModifier

 
Lac Santa Rosalia.

Les cours d'eau siciliens connaissent tous un débit ainsi qu'une longueur limitée. Les fleuves du nord de l'île sont appelés fiumare, ils sont de nature torrentielle et sont presque perpétuellement à sec en été. Les seuls fleuves relativement longs sont l'Imera Meridionale (ou Salso), le plus long de l'île, et le Simeto, qui possède quant à lui le plus vaste bassin hydrographique. Les fleuves Simeto, Alcantara, Agrò, Ciane et Anapo se jettent dans la mer Ionienne ; l'Imera Settentrionale et le Torto dans la mer Tyrrhénienne ; le Platani, l'Imera Meridionale, l'Irminio et le Belice dans le canal de Sicile.

Outre les lacs naturels tels que le lac Pergusa et le lac semi-artificiel Biviere di Lentini, la Sicile compte très peu de lacs. Le lac Pergusa, d'origine tectonique,2 est à la fois célèbre pour son implication dans certains mythes et légendes antiques ainsi que pour sa faune et sa flore abondantes. Il est entouré par un circuit de course où eut notamment lieu un Grand Prix de Formule 1. Le lac risque aujourd'hui de s'assécher, faute d'affluents pour l'alimenter, en raison des prélèvements constants à des fins civiles.

La construction de barrages a créé de grands réservoirs d'eau artificiels, comme les lacs Pozzillo (le plus vaste de l'île), Ancipa, Arancio, Disueri, Piana degli Albanesi, Ogliastro, Trinità et Santa Rosalia.

ÎlesModifier

 
L'isola dei Conigli (l'île aux Lapins).

Outre l'île principale, la région sicilienne est composée d'un ensemble d'archipels et d'îles plus petites qui représentent environ 1,1 % de sa superficie totale (soit 285 km² sur un total de 25 832 km²).3 En incluant l'île de Sicile, la région compte 19 îles habitées (33 172 personnes vivent sur les petites îles).

Les principaux archipels siciliens sont les îles Éoliennes, Égades et Pélages ; les îles Stangone et Cyclope, quant à elles, forment respectivement deux petits archipels à l'ouest et à l'est de la grande île sicilienne, l'une au large de Marsala, dans la région de Trapani, et l'autre au large d'Aci Trezza, près de Catane. Les deux îles inhabitées de Vendicari et Portopalo, au sud de Syracuse, complètent la série d'archipels.

Ustica et Pantelleria, en mer Tyrrhénienne et dans le canal de Sicile, forment deux communes distinctes à part entière au sein de la ville métropolitaine de Palerme et de la province de Trapani. Les centres historiques de Syracuse et d'Augusta, proche de la ville précédente, sont situés sur des îles reliées à l'île principale par des ponts.

Légendes et symbolesModifier

TrinacrieModifier

Trinacrie est le nom donné à la Sicile par les grecs anciens au IIIe siècle av. J-C Il signifie « Trois pointes » en grec, ce qui correspond aux trois pointes (caps) de l'île. C'est aussi le symbole de la Sicile, qui est représentée sur le drapeau sicilien. On peut observer la tête d'une femme, la Méduse (une des gorgones) ailée et coiffée d'un nœud de serpent. Des épis de blés ont été rajoutés par les Romains, en rapport à la forte culture du blé de la Sicile. Trois jambes humaines repliées, comme en plein mouvement, se détachent de la tête. Ce symbole repose sur un fond jaune, pour la ville de Palerme, et rouge, pour celle de Corléone. Dans ces deux villes débutèrent les Vêpres siciliennes, guerre sanglante entre les siciliens et les français en 1282.

ÉconomieModifier

L'agriculture est pratiquée en Sicile. L'île est réputée pour ses oranges, ses mandarines et ses citrons. Entre 2016 et 2021, les surfaces consacrées aux cultures exotiques (mangues, avocats, litchis, bananes et papayes par exemple) ont été multipliées par 50, pour atteindre 500 hectares4.

Personnalités célèbresModifier

PatrimoineModifier

Palais des NormandsModifier

Le palais des Normands, situé à Palerme, est l'ancienne résidence des rois normands qui régnèrent jadis sur la Sicile. Sur le même site était construite auparavant une forteresse occupée par les émirs arabes jusqu'à la conquête normande. L'édifice est aussi appelé le palais royal. Le palais abrite une chapelle, nommée « chapelle palatine ».

CultureModifier

GastronomieModifier

Les arancini sont une spécialité de la cuisine sicilienne. Ces boulettes à base de riz sont généralement parfumées au safran, farcies de viande cuite dans de la sauce tomate et aussi de petits pois et de mozzarella.

Le citron de Syracuse : La culture des agrumes se fait sur 60 % du territoire sicilien. Parmi ces derniers, les citrons représentent 85 % de la production italienne. Le citron de Syracuse, à lui seul, équivaut à 34 % de la totalité de la production. Cette variété de citron très parfumée et acidulée possède le label IGP (sorte de récompense qui est donnée à certains produits pour leur qualité, le savoir-faire et le territoire de production).D’autres labels existent comme AOP et Bio.

Cet agrume existe depuis des siècles, on retrouve sa trace notamment dans les jardins de Versailles. Francesco  Procopio dei Coltelli, glacier et père fondateur de la crème glacée, proposait à sa carte au XVIIIe siècle? une glace au citron de Syracuse adorée de Robespierre. Il est utilisé pour la gastronomie mais aussi des produits dérivés culinaires comme le Limoncello (alcool de citron qui se boit en digestif). De cet agrume sont extraites des huiles essentielles Bio très enviées par les plus grandes marques comme Chanel ou Hermès pour réaliser leurs parfums.

Fêtes et traditionsModifier

Théâtre de marionnettes siciliennesModifier

Le théâtre de marionnettes siciliennes se dit opera dei pupi en italien. C’est une tradition ancestrale et très importante pour les siciliens car elle fait partie de leur culture : elle existe depuis plus de 200 ans.

Elle consiste à donner vie aux marionnettes en leur faisant raconter des histoires inspirées du Moyen Âge.

Le premier théâtre de marionnettes a été créé par Mimmo Cuticchio et se trouve à Palerme. Puis un autre théâtre a été créé à Syracuse.

Les marionnettes sont de grande taille et leurs dialogues sont en grande partie improvisés. Elles sont peintes, sculptées et construites par des entreprises familiales selon des méthodes traditionnelles.

NotesModifier

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