52e division d'infanterie (France)
unité de l'Armée française
La 52e division d’infanterie est une division d’infanterie de l’armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale.
52e division d’infanterie | |
Pays | France |
---|---|
Branche | Armée de terre |
Type | Division d’infanterie |
Rôle | Infanterie |
Surnom | Division des Tigres |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Batailles | 1914 - Bataille de la Marne (Bataille des Marais de Saint-Gond) 1914 - 1re bataille de l’Aisne 1916 - Bataille de Verdun 1917 - Bataille de Verdun 1918 - 2e Bataille de la Marne 1918 - Bataille de Saint-Thierry 1918 - Bataille de la Serre |
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Les chefs de la 52e division d’infanterie
modifier- : Général Coquet
- : Général Battesti tué au combat le .
- : Général de Pelacot
- : Général Rouquerol
- : Général de Montdésir
- – : Général Boyer
- .
- 1939 - 1940 : Général Portzert
- 1940 : Général Échard
Première Guerre mondiale
modifierComposition au cours de la guerre
modifier- Infanterie :
- 245e régiment d’infanterie, 104e brigade d'infanterie, d’ à (dissolution)
- 291e régiment d’infanterie, 103e brigade d'infanterie, d’ à (dissolution)
- 320e régiment d’infanterie, 104e brigade d'infanterie, d’ à
- 328e régiment d’infanterie d’ à
- 347e régiment d’infanterie, 103e brigade d'infanterie, d’ à (dissolution)
- 348e régiment d’infanterie, 103e brigade d'infanterie, d’ à (dissolution)
- 49e bataillon de chasseurs à pied, 104e brigade d'infanterie, d’ à
- 58e bataillon de chasseurs à pied, 104e brigade d'infanterie, d’ à
- 10e régiment de tirailleurs de marche de à
- 279e régiment d’infanterie territoriale de à
Historique
modifierMobilisée dans la 2e région militaire
1914
modifier- 9 – : Transport par VF dans la région de Mézières.
- 13 – : Garde des ponts de la Meuse, de Mézières à Givet, puis repli dans la direction de Sedan : , combats de Frénois et de Donchery (Bataille de la Meuse).
- – : Repli, par Givry et Pont-Faverger, vers la région de Connantray.
- 6 – : Engagée dans la 1re bataille de la Marne.
- Du 6 au 10, bataille des Marais de Saint-Gond : combats vers Connantre le , Fère-Champenoise le 8 et Linthes le .
- À partir du 10, poursuite, par Fère-Champenoise et Condé-sur-Marne, en direction de Reims.
- – : Secteur de l'Aisne.
- Engagée dans la 1re bataille de l’Aisne :
- Combats au nord de Reims, entre Cernay-lès-Reims et la Neuvillette, puis stabilisation du front et occupation d'un secteur vers Cernay-lès-Reims et Bétheny
- 24 au , combats à Cernay-lès-Reims et au Linguet.
- 1er octobre, front étendu, à droite, jusque vers Saint-Léonard.
- 4 au , éléments engagés vers les Cavaliers de Courcy.
- , secteur déplacé, à gauche, entre les abords est de Reims et la Neuvillette.
- 13 et , combats vers Brimont.
- , attaque française sur le Linguet.
- , front étendu, à droite, jusque vers Saint-Léonard.
- 19 et , attaque allemande par gaz.
1915
modifier- – : Mouvement de rocade et occupation d'un nouveau secteur, vers la ferme des Marquises et le nord-est de Saint-Léonard.
1916
modifier- – : Retrait du front ; repos dans la région de Verzy.
- – : Occupation d'un secteur entre le nord-est de Saint-Léonard et la Neuvillette, réduit à droite, le , jusqu'aux abords est de Reims, et, à gauche, le , jusque vers Bétheny.
- – 1er juin : Retrait du front ; repos vers Damery.
- 1er – : Transport par VF, d'Épernay, vers la région de Revigny.
- 4 – : Transport par camions à Verdun.
- Engagée, à partir du , dans la bataille de Verdun, vers la ferme de Thiaumont et le bois de Vaux Chapitre : , violente attaque allemande.
- – : Retrait du front ; travaux dans la région de Verdun.
- – : Occupation d'un secteur entre Leimbach et la vallée de la Lauch, étendu à gauche, le , jusque vers Metzeral.
- 14 – : Retrait du front, transport par VF dans la région de Villersexel ; repos et instruction.
- – : Mouvement vers le camp de Valdahon ; repos et instruction.
1917
modifier- – : Transport par VF, de la région de Besançon, vers celle de Bussang, puis occupation d'un secteur entre Leimbach et Metzeral
- – : Retrait du front ; transport par camions vers Montreux-Vieux ; repos.
- – : Occupation d'un secteur entre la frontière suisse et Fulleren.
- – 1er septembre : Retrait du front, puis instruction vers Bessoncourt.
- 1er – : Transport par VF, de Belfort, à Nançois-le-Petit et à Longeville ; repos vers Tannois.
- 11 – : Transport par camions vers le front et occupation d'un secteur entre le bois le Chaume et le bois des Fosses
- engagements violents (2e bataille offensive de Verdun).
- : vers 5 h 30, les Allemands lancent une violente attaque, sur la zone Le Chaume. Le front fléchit mais ne rompt pas. Vers 8 h, les 245e et 320e RI contre-attaquent et reprennent le terrain perdu. Le positions sont confortées avec l’aide des 279e RIT et 380e régiment d’infanterie.
De cette journée vient le surnom, donné par les allemands, de la 52e DI « Division des Tigres ».
- – : Retrait du front ; repos vers Tannois.
- – : Mouvement vers le front et occupation d'un secteur sur la rive gauche de la Meuse, vers les Paroches et Kœur-la-Grande.
- Au début de , mouvement de rocade, en vue de l'occupation d'un nouveau secteur.
1918
modifier- – : Occupation d'un secteur vers Maizey et la tranchée de Calonne.
- 8 – : Retrait du front et mouvement par étapes vers la région de Verdun.
- – : Occupation d'un secteur vers Beaumont et la cote 344, étendu à droite, le , jusque vers la ferme des Chambrettes.
- 12 – : Retrait du front et mouvement vers Nixéville ; transport par camions dans la région de Revigny, puis celle de Valmy, de la Croix-en-Champagne et de Tilloy.
- – : Transport par camions dans la région de Châlons-sur-Marne, Condé-sur-Marne, puis dans celle de Mareuil-sur-Ourcq et de Lizy-sur-Ourcq.
- À partir du , engagée dans la 2e bataille de la Marne : progression en combattant, par Brécy, le bois de la Tournelle et Villeneuve-sur-Fère, vers l'Ourcq. En 2e ligne à partir du .
- 8 – : Retrait du front et mouvement vers Neuilly-Saint-Front ; repos.
- – : Occupation d'un secteur vers Braine et Courcelles.
- À partir du , engagée dans la poussée vers la position Hindenburg : franchissement de la Vesle ; puis organisation d'un secteur sur l’Aisne, vers Presles et Saint-Mard.
- – : Retrait du front et mouvement vers Fismes.
- À partir du , occupation d'un nouveau secteur vers Merval et le sud-est de Glennes.
- À partir du 1er octobre, engagée dans la bataille de Saint-Thierry et son exploitation : progression jusqu'à Maizy et Œuilly (canal de l'Aisne) ; le , franchissement de l'Aisne, en 2e ligne, et progression jusqu'à Sissonne.
- À partir du , occupation d'un secteur vers La Selve et le camp de Sissonne : combats dans cette région (Bataille de la Serre).
- 5 - : Engagée dans la Poussée vers la Meuse : progression jusqu'à la région Revin, Laifour.
Rattachements
modifierAffectation organique :
- Isolée à la mobilisation
- Corps combiné Humbert :
- Isolée :
- 38e corps d’armée :
- Isolée :
- 5 –
- 1er juin –
- –
- –
- 16 –
- 14 –
- 11 –
- –
- –
- –
- –
- –
- Sans rattachement
- 2 –
- –
L’entre-deux-guerres
modifierLa Seconde Guerre mondiale
modifierComposition
modifierLe la 52e DI, sous les ordres du général Échard « Cote 19800035/442/59198 », base Léonore, ministère français de la Culture, est rattachée au 20e corps d’armée qui est intégré à la 4e armée.
À cette date la 52e division d’infanterie se compose des[1] :
- 291e régiment d'infanterie ;
- 348e régiment d'infanterie ;
- 41e demi-brigade de chasseurs à pied :
- 17e régiment d’artillerie divisionnaire ;
- 217e régiment d’artillerie lourde divisionnaire ;
- et de tous les services (Sapeurs mineurs, télégraphique, compagnie auto de transport, groupe sanitaire divisionnaire, groupe d'exploitation, etc.).
Historique
modifierNotes et références
modifier- « divisions françaises en 1940 », sur www.atf40.fr (consulté le )
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Service historique de l'état-major des armées, Les Armées françaises dans la Grande guerre, Paris, Impr. nationale, 1922-1934, onze tomes subdivisés en 30 volumes (BNF 41052951) :
- AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).