Alexis Mabille, né le à Lyon, est un créateur de mode français, « Membre invité » de la haute couture depuis 2007, et « Membre permanent » depuis . En parallèle, il est également décorateur d'intérieur.

Alexis Mabille
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (47 ans)
LyonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
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Membre de
Chambre syndicale de la haute couture (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Distinction

Biographie

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Alexis Mabille est né le à Lyon[1] dans une famille de la bourgeoisie locale ayant œuvré dans l'industrie textile[2]. Jeune, il aime déjà coudre[2]. Il étudie au lycée Saint-Marc, à Lyon, puis à l'École de la chambre syndicale de la couture parisienne dont il se voit diplômé en 1997[3]. Avant de lancer ses propres collections, il a, entre autres, été le collaborateur d'Hedi Slimane, pour qui il concevait les bijoux de la ligne masculine Dior Homme[4] ainsi que précédemment, John Galliano dans la conception de cosmétiques et bijoux[3].

Après plusieurs années chez Dior, il fonde la marque qui porte son nom, débutant avec du prêt-à-porter et des pièces unisexes[3]. Dès le début, il a des clients connus tels Karl Lagerfeld, Mick Jagger ou la boutique colette[3]. Il installe sa boutique et ateliers galerie Vivienne[3].

En , il réalise pour Christophe de Quénetain une garniture de fauteuils exposée à la Biennale des antiquaires[5]. Il est également connu pour avoir habillé Dita von Teese[6]. En 2012, le BHV lui confie la conception et la décoration de ses vitrines de Noël[7]. Six ans plus tard il décore le restaurant Froufrou à Paris (Théâtre Édouard-VII), Le Bœuf sur le toit, le Cipriani à Saint-Tropez ou encore le Carmora en 2022[8]. Il exerce donc d'autres activités au delà de la couture, comme des aménagements d'intérieurs ou de créations de meubles avec une deuxième collection en 2023, allant jusqu'à créer sa propre agence de décoration, Beau Bow alors que cette activité était au départ un hobby[9].

Après avoir été « Membre invité » de la Chambre syndicale de la haute couture, il reçoit l’appellation officielle de haute couture en [10] et son premier défilé reçoit des avis divers, du bon[11],[12], au neutre[13],[14],[15] voire mitigé[16],[17] ou critique[18].

Après plusieurs années en haute couture, il se concentre sur celle-ci, le prêt-à-porter devenant plus anecdotique dans ses créations[3]. Il reste malgré tout connu tant pour ses collections de « Couture » et de prêt-à-porter unisexes, que pour ses nœuds papillons, qui sont au fil du temps devenus sa signature[4] et qu'il utilise également comme détail de décoration[3].

Distinctions

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Notes et références

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  1. Coco, « Alexis Mabille », Tendances de mode,‎ (lire en ligne)
  2. a et b Condis 2023, p. 70.
  3. a b c d e f et g Condis 2023, p. 71.
  4. a et b Géraldine Dormoy, « Un café avec... Alexis Mabille », Café Mode sur L'Express,‎ (lire en ligne)
  5. Pauline Penicaud, « Alexis Mabille à la Biennale des antiquaires »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Vogue Paris,
  6. (en) « Front Row at Alexis Mabille », Runway, sur wwd.com, WWD, (consulté le )
  7. « Les vitrines de Noël du BHV by Alexis Mabille » (consulté le )
  8. Condis 2023, p. 72.
  9. Condis 2023, p. 70 puis 72.
  10. AFP, « Alexis Mabille et Maison Martin Margiela reçoivent l'appellation haute couture », Style, sur lemonde.fr, M, (consulté le )
  11. Marie-Caroline Bougère, « Cinquante nuances poudrées d'Alexis Mabille », Styles, sur lexpress.fr, L'Express, (consulté le )
  12. Godfrey Deeny et Hélène Guillaume, « Giambattista Valli, Stéphane Rolland, Alexis Mabille », Style, sur madame.lefigaro.fr, Madame Figaro, (consulté le )
  13. Elvire Emptaz, « Alexis Mabille, Féminité vaporeuse », Mode, sur elle.fr, Elle, (consulté le )
  14. Pauline Gallard, « Chez Alexis Mabille, Jean Paul Gaultier, la haute couture est une aventure », sur gala.fr, (consulté le )
  15. (en) Christina Perez, « Alexis Mabille Couture Spring 2013 », sur fashionologie.com, (consulté le )
  16. (en) Jeffrey Felner, « Alexis Mabille Haute Couture Spring 2013 », sur examiner.com, (consulté le )
  17. (en) « Alexis Mabille Spring Couture 2013 », Runway, sur wwd.com, WWD, (consulté le )
  18. Xavier de Jarcy, « Avec Alexis Mabille et Maurizio Galante, la haute couture se drape de ridicule », sur telerama.fr, Télérama, (consulté le )

Liens externes

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  • Stéphane Condis, « Alexis Mabille : déclinaisons de genres », Challenges, no 770,‎ , p. 70-72 (ISSN 0751-4417).  
  NODES
Note 2