Astragale (flore)

genre de plantes

Astragalus

Les astragales sont des plantes de la famille des Fabacées appartenant au genre Astragalus. Avec plus de 2 500 espèces, le genre Astragalus est le plus important des Spermaphytes quant au nombre d'espèces[3].

Une partie des espèces correspondant au sous-genre Tragacantha, et contenant les espèces produisant la gomme adragante a été séparée du genre Astragalus pour former le genre Astracantha[4], qui a depuis été réintégré au genre Astragalus en 1997, faisant suite aux travaux de S. Zarre et de D. Podlech[5].

Description

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Les très nombreuses espèces d’Astragalus présentent une grande variété. Elles peuvent être, selon les espèces, annuelles ou pérennes, herbacées ou buissonnantes, et présenter des poils (blancs ou noirs) ou des épines ou encore être glabres. Les feuilles sont pennées (voir l'article Forme foliaire), mais encore une fois, la disposition des folioles varie selon les espèces : la feuille peut être paripennée, imparipennée, et dans de rares cas, les folioles sont disposés en verticille . Les stipules précédant les feuilles peuvent être verts ou membraneux, libres ou adhérent au pétiole, et engainent souvent la tige[6].

Les inflorescences sont des grappes qui apparaissent au niveau de bourgeons axillaires. Elles peuvent être pédonculées ou sessiles, lâches ou denses, à fleurs peu nombreuses ou nombreuses selon les espèces. Le calice présente des sépales souvent velus du côté interne, soudés en forme de cloche ou de tube, avec 5 dents libres ; ce calice est parfois marcescent, voire se développe en restant sur le fruit[6]. La corolle est, comme chez la grande majorité des Fabaceae, asymétrique. Les étamines sont au nombre de 10 et l'ovaire contient de nombreux ovules[7].

Le fruit typique des Fabacées, la gousse multiséminée à déhiscence longitudinale, subit une modification morphologique[8] : il se développe par introflexion une fausse-cloison longitudinale (issue de l'extension de la nervure médiane), la gousse étant le plus souvent à deux loges partiellement ou totalement individualisées. Les graines sont le plus souvent réniformes[6].

Principales espèces

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Flore de France

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Astragalus sempervirens
 
Gousses d'Astragalus hamosus - Muséum de Toulouse

Espèces nord-américaines

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Astragalus microcephalus

Liste des espèces

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Selon ITIS (6 févr. 2012)[9] :

 
Astragalus dasyanthus dans la région de Saratov

Galerie

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Utilisation

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La médecine chinoise considère Astragalus penduliflorus ssp. mongholicus var. dahuricus (syn. Astragalus membranaceus ou Astragalus propinquus, la première des trois appellations devant probablement prévaloir[10]) comme un tonique yang (Huang-Qi). La racine est utilisée en tisane ou soupe. La plante renforcerait l'« énergie », augmenterait le nombre de cellules souches afin de combattre les infections, guérirait les blessures, les infections respiratoires chroniques, les inflammations, aiderait à combattre le cancer, etc.

Une molécule extraite de la racine, le cycloastragenol, a été commercialisée sous le nom TA-65. Elle est vendue par ses exploitants comme activateur de télomérase. S'il a pu être observé que l'apport de cycloastragenol a activé les télomérases dans des cultures de cellules de souris atteintes de troubles génétiques du vieillissement et que certains indicateurs de santé ont été légèrement améliorés chez ces mêmes souris[11], l'extrapolation des résultats en ce qui concerne la durée de vie serait très hasardeuse. L'action de la télomérase et surtout les effets à court et long terme de son activation sont encore peu connus et controversés.

Une autre utilisation est dans la confection du nougat gaz. À l'origine le goût sucré de ce nougat provenait du gaz angobin, un exsudat produit par des arbustes du genre Astragalus.

Notes et références

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  1. Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 8 septembre 2018
  2. a et b BioLib, consulté le 8 septembre 2018
  3. D. J. Mabberley (2008) : Mabberley’s Plant-Book: A portable dictionary of plants, their classification and uses, Third Ed. Cambridge University Press, 1040 p.
  4. D. Podlech (1983) : Zur Taxonomie und Nomenklatur der tragacanthoiden Astragali. Mitteilungen der Botanischen Staatssammlung München 19: 1-24
  5. S. Zarre M. & D. Podlech (1997) : Problems in the Taxonomy of Tragacanthic Astragalus. Sendtnera 4: 243-250.
  6. a b et c (en) Référence Flora of China : Astragalus (consulté le )
  7. [PDF] (es) Karl Reiche, « Flora de Chile, Vol 2 : Astragalus », sur flora.huh.harvard.edu, (consulté le ).
  8. Michel Botineau, Botanique systématique et appliquée des plantes à fleurs, Lavoisier, , p. 604.
  9. Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le 6 févr. 2012
  10. Why does the medicinal plant Astragalus membranaceus need to change its name?
  11. B.B.de Jesus et al., « The telomerase activator TA-65 elongates short telomeres and increases health span of adult/old mice without increasing cancer incidence », Aging Cell, vol. 10, no 4,‎ , p. 604-621 (DOI 10.1111/j.1474-9726.2011.00700.x, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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  NODES
Idea 1
idea 1
INTERN 2
Note 2