Bataille de Seseña
La bataille de Seseña est livrée dans la ville de Seseña et ses alentours, au cours de la guerre civile espagnole, en .
Date | |
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Lieu | Seseña, province de Tolède, Espagne |
Issue | Victoire nationaliste |
République espagnole Union soviétique |
Nationalistes |
Enrique Líster Ildefonso Puigdendolas Pavel Arman |
Lt. Colonel Felix Monasterio |
1 brigade républicaine et 15 chars T-26 soviétiques. | une colonne de cavaliers et 11 chenillettes L3/33. |
8 tués 3 chars détruits |
600 tués (sources soviétiques[1]) 11 chenillettes détruites |
Batailles
Coordonnées | 40° 06′ 18″ nord, 3° 42′ 08″ ouest | |
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Épisode de la vaste bataille de Madrid qui se déroule d'août à , cette bataille a été l'occasion d'évaluer l'efficacité et la capacité de combat de la toute jeune armée populaire de la République, organisée quelques semaines auparavant seulement.
Contexte
modifierAlors que les nationalistes, armés par le Troisième Reich et l'Italie, étaient parvenus à défaire les milices gouvernementales lors de la bataille de Mérida, de Badajoz, de la Sierra de Guadalupe et de la Talavera de la Reina, et ainsi avancer sur Madrid, les républicains demandent une aide matérielle auprès de la France afin de vaincre les forces nationalistes.
Le , Léon Blum refuse de fournir de l'aide à la République espagnole, craignant que cela puisse nuire à la position internationale de la France en raison de l'opposition britannique. Le , la frontière entre l'Espagne et la France est fermée. Le gouvernement républicain espagnol achète alors des armes auprès de l'URSS. Les premiers navires soviétiques arrivent à Carthagène le .
Le , le premier ministre républicain Francisco Largo Caballero décide de mener une contre-offensive afin de mettre fin à l'avancée nationaliste sur Madrid.
Forces en présence
modifier- Armée populaire de la République espagnole : 1 brigade et 15 chars T-26.
- Nationalistes : une colonne de cavaliers et 11 chenillettes L3/33.
Combats
modifierL'offensive contre la ville de Seseña détenue par les nationalistes débute le . Les Républicains, soutenus par 15 chars T-26 soviétiques armés de canons de 45 mm attaquent les positions nationalistes. Les chars T-26 parviennent jusqu'aux abords de Esquivias, mais sans soutien de l'infanterie, sont contraints de battre en retraite. Trois seront détruits par des cockstails molotov lancés par les nationalistes.
Le même jour, les Républicains du colonel Ildefonso Puigdendolas lancent une attaque contre Illescas mais celle-ci échoue et Puigdendolas est tué.
Analyse et conséquences
modifierL'offensive a échoué car l'infanterie espagnole n'avait pas été formée pour des opérations offensives avec des blindés. Toutefois ces derniers s'avèrent efficace puisque 11 chenillettes nationalistes L3/33 furent détruites. Un escadron de bombardiers soviétiques Tupolev SB lance également un raid contre Séville tenue par les nationalistes. En raison du soutien logistique de l'URSS, le Troisième Reich augmenta son aide aux nationalistes et organisa la légion Condor.
Les nationalistes reprirent leur offensive, Getafe (13 km au sud de Madrid) tombe le et le commence le siège de Madrid.
Notes et références
modifier- (en) Stalin and the Spanish Civil War, Soviet Tank Crews and Tank Instructors, consulté le 14 février 2013
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Antony Beevor (trad. Jean-François Sené), La Guerre d'Espagne, Paris, Le Livre de poche, coll. « Littérature & Documents », , 893 p. (ISBN 2-253-12092-8 et 978-2-253-12092-6)..
- Hugh Thomas (trad. de l'anglais par Jacques Brousse, Lucien Hess et Christian Bounay), La guerre d'Espagne juillet 1936-mars 1939, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », (réimpr. 2003 2009), 1026 p. (ISBN 978-2-221-08559-2 et 978-2-221-04844-3)