Carlo Rim

metteur en scène

Carlo Rim (pseudonyme de Jean Marius Richard) est un romancier, essayiste, scénariste, réalisateur et dessinateur de presse français né le à Nîmes et mort le à Marseille.

Carlo Rim
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jean Marius RichardVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Marius Richard (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Distinction

Biographie

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Famille et formation

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Jean Marius Richard naît à Nîmes le [1]. Son père, Marius Richard, issu d'une modeste famille de Lézan, est rédacteur en chef du Petit Provençal . Il meurt en 1924 des suites d'un accident de voiture.

En villégiature à Arcachon, le jeune Jean Marius Richard a l'occasion de disputer une partie de tennis avec Max Linder[2]. Ayant échoué au baccalauréat[3], il révise la session d'octobre avec Marcel Pagnol, avec qui il joue au bilboquet[4] et qui l'assure que l'obtention de ce diplôme n'a pas d'importance[5]. Il échoue à nouveau. Il restera ami avec Pagnol et devient également l'ami de Roger Martin du Gard qui séjourne dans un petit hôtel de Cassis où il écrit Les Thibault[6].

Pour inventer son pseudonyme, il utilise ses initiales RJM, puis remplace le J par un I. Quant à Carlo, il s'agit d'un prénom italien en vogue en France à cette époque. Il publie sous ce nom ses premiers dessins dans Le Petit Provençal, dont son père est rédacteur en chef, sans que ce dernier sache qu'il en est l'auteur.

Le 10 mai 1935, il épouse à Paris à la mairie du 16e, Alice Colleye (1904-1978)[7] — par ailleurs mère du journaliste Jean-Francis Held —, artiste-peintre, journaliste, scénariste et metteuse en scène sous les pseudonymes de Caro Canaille et Alice O'Colleye.

En 1940, il se réfugie avec sa femme d'origine juive et leur fils dans une villa à Cassis où il héberge l'acteur Robert Lynen.

Il est le père de l'écrivain et réalisateur Jean-Pierre Richard.

Carlo Rim a notamment été l'ami de Vincent Scotto, Georges Simenon, Tristan Bernard, André Gide, Louis Jouvet, Raimu, Moïse Kisling et Max Jacob[8].

Scénariste et réalisateur

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Carlo Rim signe une quarantaine de scénarios ou d'adaptations et de dialogues dont le plus fameux est celui de Justin de Marseille, mis en scène par Maurice Tourneur (1935).

Il signe sept longs métrages, dont L'Armoire volante (1948) et La Maison Bonnadieu (1951) et dirige aussi bien Louis de Funès, Fernandel, Darry Cowl que Louis Jouvet et Danielle Darrieux.

Rédacteur en chef des revues Vu et Jazz, il est l'auteur de deux chansons, La Complainte des infidèles (1951) et La Complainte des truands (1952), toutes deux mises en musique par Georges van Parys.

Ses mémoires intitulés Mémoires d'une vieille vague — par opposition à la Nouvelle Vague — sont publiés en 1961 chez Gallimard.

En 1981, il publie son journal pour la période 1916-1940, Le Grenier d'Arlequin, dont il avait prévu une suite qui ne sera jamais publiée[N 1].

Il meurt à Marseille le [1].

Décoration

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Filmographie

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En tant que scénariste

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En tant que réalisateur et scénariste ou scénariste-adaptateur

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Notes et références

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  1. À la fin de l'édition de 1981, il est marqué tout à la fin : « Fin du premier volume ».
  2. Coréalisateur.
  3. Coréalisé avec Fernandel. Il y est aussi acteur.

Références

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  1. a et b Mairie de Nîmes, Acte de naissance no 1398 avec mention marginale du décès, sur archives départementales du Gard, (consulté le ), vue 247.
  2. Carlo Rim, Mémoires d'une vieille vague, Gallimard, 1961, p. 21-24.
  3. Carlo Rim, op. cit., p. 25 : « Je venais de me faire recaler au bac et l'agréable perspective des vacances s'évanouissait pour moi. »
  4. Carlo Rim, op. cit., p. 29 : « Pagnol s'empara du bilboquet et le lança dans l'espace avec une telle vigueur que la boule alla d'abîmer sur la bibliothèque où elle pulvérisa une statuette de terre cuite qui représentait Verlaine. C'est alors seulement que me fut dévoilé le mystère des vitres cassées. »
  5. Télé 7 Jours no 890, semaine du au , p. 32-33, article de Paulette Durieux.
  6. Carlo Rim, op. cit., p. 42.
  7. Carlo Rim, Le Grenier d’Arlequin, journal 1916-1940, Denoël, 1981, p. 239.
  8. Carlo Rim, op. cit.
  9. Archives des nominations et promotions dans l'ordre des Arts et des Lettres.

Annexes

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Bibliographie

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Liens externes

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