Corpuscule de Krause
Les corpuscules de Krause sont des récepteurs sensoriels du corps humain ou d'autres mammifères permettant de capter des vibrations, voire des variations de température. Généralement on leur associe la perception du froid[1]. Ces récepteurs présents notamment sur le gland du pénis et sur le gland du clitoris joueraient un rôle dans le plaisir. Chez la souris, ils sont indispensables à l'activation de l'érection et aux contractions vaginales[2].
Historique
modifierLes corpuscules de Krause doivent leur nom à l'anatomiste Wilhelm Krause qui les a décrits en 1860[3].
Morphologie
modifierLa structure générale de la partie terminale est celle d'un neurone sensoriel enveloppé dans un sac liquide de cellules de Schwann de soutien et encapsulé dans du tissu conjonctif. Toutefois, aussi bien chez l'être humain que chez la souris, ils présentent une extrême diversité de formes (cylindres, sphères,…) et de taille[4].
Localisation, densité
modifierChez la souris, il y a autant de corpuscules sur le gland du pénis que sur celui du clitoris, ce qui entraine, du fait de la plus petite taille de ce dernier, une densité 15 fois plus grande chez la femelle, où ces récepteurs sont presque contigus[2]. Cette densité est de 1500 par mm³ chez la femelle[4].
Activation
modifierChez la souris, ces neurones sensoriels ne se développent, contrairement à la plupart des autres, qu'à l'âge de 4 à 6 semaines, juste avant la maturité sexuelle. Reliés à la moëlle épinière, ils r
Bibliographie
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Liens
modifier Notes et références
modifier- Éditions Larousse, « Définitions : corpuscules de Krause - Dictionnaire de français Larousse », sur www.larousse.fr (consulté le )
- (en) Sara Reardon, « Sensory secrets of penis and clitoris unlocked after more than 150 years », Nature, (ISSN 0028-0836 et 1476-4687, DOI 10.1038/d41586-024-02058-5, lire en ligne, consulté le )
- Wilhelm Krause, « Die terminalen Körperchen der einfach sensiblen Nerven », sur search.worldcat.org (consulté le )
- (en) Anastasia-Maria Zavitsanou et Ishmail Abdus-Saboor, « Sex organs sense vibrations through specialized touch neurons », Nature, vol. 630, no 8018, , p. 822–823 (ISSN 0028-0836 et 1476-4687, DOI 10.1038/d41586-024-01645-w, lire en ligne, consulté le )
