Domptage
Dompteur d'animaux
Le domptage se réfère aux réponses spécifiques d'animaux sauvages entraînés à l'obéissance humaine. Il sert, en règle générale, à des actes notamment protecteurs ou de divertissement.
Le dompteur d'animaux est la personne qui présente dans un cirque des fauves dressés à exécuter quelques tours. Ce terme doit être différencié du terme de dresseur ou éducateur d'animaux qui concerne des animaux domestiques.
Les souffrances liées au domptage constituent l'un des arguments de l'opposition à l'utilisation d'animaux sauvages dans les cirques.
Présentation
modifierPlusieurs termes ont été distribués selon les animaux agissant à l'obéissance humaine. Le domptage est un terme utilisé pour le travail avec des animaux carnivores dangereux, alors appelé « dressage en férocité »[1], le « dressage » pour le travail avec des animaux paisibles (« dressage en douceur », ou pelotage), l'« éducation » pour le travail avec des animaux domestiques, l'« entraînement » pour le travail avec des mammifères marins et des perroquets et l'« affaitage » pour le travail avec des oiseaux de proie dans les spectacles de fauconnerie[2].
Le domptage au sens strict se rapporte à la présentation de fauves, en particulier de grands félins (lions, tigres, panthères, etc.), généralement présentés dans une cage métallique pour des raisons de sécurité. Quelquefois, d'autres animaux participent à ces numéros : hyènes, ours, loups et même chiens. Les groupes d'animaux se composent en général de deux à dix individus, d'une ou plusieurs espèces, mais certains cirques ont pu présenter jusqu'à plusieurs dizaines d'animaux ensemble.
Il est plutôt question de dressage que de domptage pour désigner les numéros où interviennent d'autres animaux :
- les numéros à tendance comique : des singes (macaques, babouins, chimpanzés), qui effectuent le plus souvent des numéros comiques ; des ours (très populaires au grand cirque de Moscou en particulier) ; des otaries ;
- les numéros à tendance exotique : des éléphants ; des animaux exotiques très divers, qui effectuent généralement de simples tours de piste : chameaux, lamas, zébus, zèbres, autruches, hippopotames, rhinocéros, bisons, girafes, porcs-épics, renards, serpents, crocodiles, etc.
Il existe aussi des numéros de dressage d'animaux domestiques :
- des animaux de ferme et de basse-cour ;
- des animaux familiers : des chiens tels des caniches (très fréquents) et, beaucoup plus rarement, des chats (le dresseur Youri Kouklatchev de Moscou en avait fait sa spécialité[3]).
Enfin, le dressage de chevaux (la cavalerie en liberté, la haute école et les acrobaties équestres, qui en sont un dérivé) est un classique du cirque ; telles celle d'Arlette Gruss et plus encore celle du théâtre équestre Zingaro dirigée par Bartabas, ont largement contribué à renouveler le genre.
Notoriété
modifierAnimaux célèbres
modifierParmi les animaux restés célèbres dans l'histoire du cirque, on peut noter (liste non exhaustive) :
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Dompteurs célèbres
modifierLes précurseurs
modifierSi le néerlandais Douwe Mout van der Meer exhiba en Europe au XVIIIe siècle, un rhinocéros nommé Clara, le dompteur américain Isaac Van Amburgh (né en 1808) et le dompteur français Henri Martin (né en 1793) sont souvent présentés comme étant parmi les premiers grands dompteurs de fauves. Le Français est en outre le fondateur du zoo de Rotterdam en 1857[8].
Le dompteur François Bidel (né en 1839) est considéré comme un des premiers à avoir fait du dressage des fauves un art spectaculaire capable d'attirer les foules. Il sera d'ailleurs victime d'un grave accident causé par son lion Sultan. L'accident fut immortalisé par le peintre Édouard Detaille et l'écrivain Paul Hervieu qui avaient assisté à la représentation lors de laquelle le dompteur fut attaqué[9].
Le dompteur Martini Maccomo (né autour de 1840), d'origine africaine (qui se déclarait d'origine angolaise) et installé en Grande Bretagne durant la seconde moitié du XIXe siècle est connu pour avoir survécu à plusieurs attaques de fauves et le russe Anatoli Dourov, fondateur de la ménagerie Dourov de Moscou, reste, quant à lui, un des premiers à dresser des ours en public, succédant ainsi à la tradition des montreur d'ours qui exerçaient leur activité dans les rues ou les champs de foire.
L'âge d'or des dompteurs
modifierAu cours du XXe siècle et au début du XXIe siècle, de nombreux dompteurs, maître dans leur art, sont devenus célèbres, en raison de nombreuses tournées dont le dresseur allemand de fauves et d'éléphants Wolfgang Holzmaïr qui travailla pour le cirque Jean Richard ou le cirque Pinder et qui forma ensuite le dompteur français Frédéric Edelstein, ainsi que le groupe de dompteurs magiciens germano-américain Siegfried et Roy qui se produisit à La Végas.
En ce qui concerne les femmes, la dompteuse américaine Rose Flanders Bascom est une des premières femmes à se produire sur scène avec ses tigres, précédant ainsi Mabel Stark, une autre artiste américaine, de quelques années, tandis que la Française Jeanne Corfdir, plus connue sous le nom de Jeannette Mac Donald, est une des plus jeunes dompteuses françaises. Accompagnée, elle entre pour la première fois dans une cage aux fauves à l'âge de six ans puis elle y entre seule à quatorze ans[10]. De petite taille (d'où son surnom), la dompteuse autrichienne Tilly Bébé, formée par une autre dompteuse dénommé la comtesse X (une aristocrate française) avait réussi à dompter des lions mais également des ours polaires, juste avant la Première guerre mondiale[11].
Le dompteur Hans Brick lance dans les années 1930 un spectacle comique avec des lions, idée originale qui sera reprise par l'acteur français Jean Richard, alors propriétaire de son propre cirque avec le concours de la dompteuse Sarh Caryth sur la scène de l'Olympia en 1955[12].
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Le dompteur français Henri Martin.
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Le dompteur américain Isaac Van Amburgh et ses animaux.
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Le dompteur angolais Martini Maccomo.
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Le dompteur russe Anatoli Dourov.
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La dompteuse américaine Rose Flanders Bascom.
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La dompteuse autrichienne Tilly Bébé.
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Les dompteurs germano-américains Siegfried et Roy.
Accidents
modifierMénagerie à Chatham en 1850
modifierSelon le Daily News datant du , le soir du , Ellen Blight produit un spectacle public à la ménagerie de George Wombwell. Elle entre à l'intérieur d'une cage avec un lion et un tigre. Le tigre l'attaque et la blesse grièvement. Ellen Blight décédera quelques instants plus tard. Ellen Blight est enterrée à Coventry où elle partage une tombe avec son cousin William Wombwell, tué par un éléphant l'année précédente au sein d'une ménagerie différente. Sa mort est médiatisée à travers la presse nationale. Devenue une célébrité posthume, cet événement conduit à l'interdiction des dompteuses de lions durant l'époque victorienne.
Foire des Rameaux de Grenoble en 1891
modifierUne dompteuse italienne dénommée Augustine Gandolfo, mais plus connue sous le nom d'artiste « Rosita », fut dévorée par une lionne de sa ménagerie, surnommée « Lydie, la lionne de l’Atlas », au cours d'un spectacle forain de la foire des Rameaux organisée sur l'esplanade de la ville Grenoble le samedi en présence de nombreux spectateurs.
Cet accident tragique fut relaté en première page du supplément illustré du quotidien parisien le Petit Journal, l'article indiquant les détails du drame et l'intervention de son frère qui ne put rien faire pour la sauver de l'attaque du fauve[13]. La dompteuse fut inhumée dans le cimetière Saint-Roch de Grenoble[14].
Le , une statue de lionne est réinstallée sur la tombe de la jeune femme, décédée à l'âge de 18 ans, en présence de représentants de la municipalité et d’une délégation de forains, la précédente, installée lors de son inhumation, ayant été volée[15],[16].
Ménagerie de La Goulue à Paris en 1904
modifierLa célèbre meneuse de revue Louise Weber, surnommée La Goulue, immortalisée par le peintre Henri de Toulouse-Lautrec, ouvre une ménagerie avec son mari Joseph-Nicolas Droxler, dit « José » durant les années 1900 à Paris dans le 13e arrondissement[17]. Elle y exerce la double activité de belluaire et de dompteuse durant ses différentes représentations en tournée.
Le , lors d’une représentation de pumas, de hyènes et d’ours dans sa célèbre ménagerie, les deux époux sont attaqués par des bêtes féroces dont un puma (souvent dénommé « lion des montagnes », notamment dans les articles de l'époque, mais que les américains dénomment « cougar ») et ne réussissent à sauver leurs vies qu'en combattant eux-mêmes l'animal devant de nombreux spectateurs. Cet accident fera la une du supplément illustré sur Petit Journal du dimanche [18],[19],[20]. Remise de ses émotions, l'ancienne meneuse de revues fait afficher quelques jours plus tard un calicot devant l'entrée de sa ménagerie afin d'attirer le public avec comme mention :
« Mme La Goulue prend le travail avec la panthère qui a dévoré la tête et mangé la main du dompteur José. »
Arènes du casino The Mirage de Las Vegas en 2003
modifierLe , le dompteur Roy Horn du groupe de dompteurs magiciens Siegfried et Roy était seul en piste dans les arènes du casino The Mirage de Las Vegas, aux États-Unis, avec une soixantaine de tigres quand il a été attaqué par Montecore, un tigre mâle du Bengale de sept ans qui a pris son bras avant de le saisir à la gorge et de le traîner hors de scène devant une foule de 1 500 personnes. Le dompteur a été grièvement blessé et a du subir une intervention chirurgicale afin de réduire la pression dans sa boîte crânienne avant d'entamer une longue rééducation[21].
Cirque Orféi à Triggiano en 2019
modifierEttore Weber, un dompteur reconnu dans le milieu pour sa carrière, travaillait pour le cirque Orfei, est décédé à 61 ans le dans la cage des tigres. Lors d'une séance de répétition avec quatre de ses tigres à Triggiano (Italie), l'un d’eux l'a attaqué entraînant l'attaque des autres fauves, le blessant ainsi mortellement[22].
Dans les arts
modifierÀ la télévision
modifierL'émission de la télévision française La piste aux étoiles présente des spectacles de cirque sur une idée de Gilles Margaritis, enregistrés entre 1962 et 1976 avec Roger Lanzac en Monsieur Loyal[23] a régulièrement présenté des spectacles de domptage de fauves dont notamment Dieter Farell.
Au cinéma
modifier- 1938 : Le Dompteur est un film français réalisé par Pierre Colombier évoque l'histoire d'un homme qui hérité d'un cirque ambulant et qui a peur des animaux sauvages[24].
- 1952 : Sous le plus grand chapiteau du monde est un film américain réalisé par Cecil B. DeMille en 1952 avec le cirque Barnum & Bailey avec l'acteur Lyle Bettger qui joue le rôle de Klauss, le dompteur d'éléphants.
- 1959 : Dans les griffes du tigre[25] (titre original : Geliebte Bestie) est un film autrichien réalisé par Arthur Maria Rabenalt.
- 1961 : La Croisière tigrée (Полосатый рейс, Polosatyy reys) est une comédie soviétique réalisée par Vladimir Fetine mettant en scène la dompteuse soviétique Margarita Nazarova.
- 1989 : Roselyne et les Lions est un film français réalisé par Jean-Jacques Beineix avec Isabelle Pasco dans le rôle de dompteuse de lion.
Dans la bande dessinée
modifier- Dans l'album Les lauriers de César, c'est l'acteur Jean Richard connu pour ses activités circassiennes qui est représenté comme dompteur dans le grand cirque de Rome, face à Jules César[26].
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Dompteur de lion en 1893.
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Dompteuse de lions en 1899.
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Dressage d'un éléphant en 1903.
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Femme domptant un léopard en 1906.
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Lions dans un cirque en Tunisie en 2017.
Critiques
modifierCertains éthologues dénoncent la maltraitance qui découlerait du domptage. Selon ces derniers, pour qu'un animal sauvage obéisse à son dompteur, il faut que la crainte de la punition en cas de désobéissance soit suffisamment importante, ce qui implique de la souffrance pour l'animal durant la phase d'apprentissage[27]. En France, le cirque Joseph Bouglione a choisi en 2017 de ne plus utiliser d'animaux pour ses spectacles[28].
En France selon un sondage Ipsos (datant de 2017), 59 % des Français s'opposeraient aux spectacles avec des animaux sauvages, alors qu'ils n'étaient que 20 % en 1993[27].
Références
modifier- Livre Dictionnaire de la langue du cirque par Agnès Pierron éditions Stock 2003
- Livre La fauconnerie ancienne et moderne par Jean Charles Chenu éditions Hachette 1862
- Youri Kouklatchev, Mes amis les chats, Messidor-La Farandole, Paris, 1988, 45 p. (ISBN 2-209-06127-X)
- Madame B***, née De V....L., Les animaux savants, ou Exercices des chevaux de MM. Franconi, du cerf Coco, du cerf Azor, de l'éléphant Baba, des serins hollandais, du singe militaire, etc., etc., A. Nepveu libraire, Imprimerie de P. Didot l'aîné, Paris, 1816. Texte intégral sur Gallica.
- Alfred Court, La Cage aux fauves, éditions de Paris, 1953. Texte intégral.
- « Bill le puma a été retrouvé sur l'île de Ré », Paris Match, no 707, 27 octobre 1962.
- (en) « An Unusual Friendship », USSR, Embassy of the Union of Soviet Socialist Republics in the USA, no 1, , p. 58-59 (lire en ligne).
- Henry Thétard, Des hommes des bêtes : Le zoo de Lyautey, FeniXX, 281 p. (ISBN 979-10-371-0336-9, lire en ligne)
- Ernest Laut, L'homme et le Lion, Le Petit Journal supplément illustré, No 999, dimanche 9 janvier 1910.
- « Jeannette Mac Donald : une star à Buzet » (consulté le )
- Site circus-parade.com, article de Dominique Denis "Tilly Bébé, la petite fille modèle".
- Google Livre "Encyclopédie du Cirque de A à Z" de Dominique Denis éditions Arts des 2 mondes, 2013.
- Site ledauphine.com, article "Une dompteuse dévorée par une lionne à la foire des Rameaux... en 1891", consulté le 30 octobre 2021.
- Site spot-web.fr, article de Jérémy Tronc "Cimetière Saint-Roch : le champ du repos", consulté le 3 mars 2022.
- Site placegrenet.fr, article de Florent Mathieu "Le cimetière Saint-Roch rend hommage à la dompteuse tuée par sa lionne à la Foire des Rameaux de Grenoble… en 1891", consulté le 30 octobre 2021.
- Site ledauphine.com, article d' Amir Elghoul "La dompteuse Augustine Gandolfo a retrouvé la lionne qui l’avait dévorée".
- Site paris-treizieme.fr/, page "Drame dans une ménagerie".
- Site cent.ans.free.fr, page "Drame sanglant dans une ménagerie".
- {https://www.lefigaro.fr/histoire/archives/2019/01/28/26010-20190128ARTFIG00257-la-goulue-la-petillante-reine-du-cancan-meurt-a-paris-le-29-janvier-1929.php Site lefigaro.fr, article de Marie-Aude Bonniel "La Goulue, la pétillante reine du cancan meurt à Paris le 29 janvier 1929"].
- Site visites-spectacles.com, article de Sarah Colombié "Portrait : La Goulue, danseuse, gouailleuse et dompteuse de fauves.
- Site letemps.ch, article de Luc Debraine "Un tigre blanc a mis fin au numéro de Siegfried & Roy".
- Site tf1info.fr, article de Mathilde Roche "Italie : un dompteur tué par ses tigres dans un cirque".
- Site humanite.fr, article "Roger Lanzac quitte la piste".
- Site unifrance.org, fiche du film Le Dompteur.
- Fiche Encyclociné
- Site mage.fst.uha.fr, page "La caricature dans Astérix : Jean Richard".
- Thomas Cavaillé-Fol, « Spectacles d'animaux sauvages : le début de la fin ? », Science & Vie, (consulté le ).
- « Le cirque Bouglione présente son nouvel univers magique et sans animaux », 78actu, (lire en ligne, consulté le )
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Henry Thétard, Les Dompteurs ou la Ménagerie des origines à nos jours, Gallimard, Paris, 1928.
- Jean Richard, Mes bêtes à moi, Fernand Nathan, Paris, 1966.
- Jean Richard, Envoyez les lions ! ou le métier de dompteur, Fernand Nathan, Paris, 1971.
- Pierre-Robert Lévy, Les Animaux du cirque, Syros Alternatives, Paris, 1992 (ISBN 2-86738-784-1).
- Christian Hamel, Caresses fauves. Inventaire des dresseurs et présentateurs de fauves depuis les années 70-80, L'Aventure Carto, Quistinic, 1998 (ISBN 2-911550-06-4).
- Christian Hamel, Les Éléphants au cirque, L'Aventure Carto, Etel, 2001 (ISBN 2-911550-15-3).
- Mike Baray, Le Dompteur européen, 45 ans parmi les fauves, 2002, 253 pages.
- Christian Hamel, Les Ours au cirque, L'Aventure Carto, Etel, 2004 (ISBN 2-911550-17-X).
- Pascal Jacob, Bêtes de cirque, Magellan & Cie, Paris, 2004 (ISBN 2-914330-54-5).
- Louis Bouchery et Sylvain Jardon, Dans l'intimité des Géants. L'Eléphant de Cirque, L'Entretemps éditions, coll. Écrits sur le Sable, Vic la Gardiole, 2005 (ISBN 2-912877-22-9).
- Charlotte Foucher Zarmanian, « Quand les femmes entrent en piste ! Domptage et émancipation féminine au passage du XIXe au XXe siècle », Horizons/Théâtre, 10-11, 2017, p. 240-258.