François Petau de Maulette

personnalité politique française

François Petau de Maulette (né à Maulette le et mort à Montfort-l'Amaury le ), chevalier, est député de la noblesse aux États généraux de 1789. Il fait partie des 44 nobles qui se réunissent au tiers état.

François Petau de Maulette
Description de cette image, également commentée ci-après
Blason des Petau de Maulette D'azur à trois roses d'argent, au chef d'or à l'aigle issante éployée de sable.
Naissance
Maulette
Décès (à 63 ans)
Montfort-l'Amaury
Nationalité Drapeau France Française
Profession
Mousquetaire de la garde du roi
député de la noblesse aux États généraux de 1789
Autres activités
Commandant en second de la garde nationale de Montfort-l'Amaury
Famille
Petau
Signature de François Petau de Maulette

Biographie

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Gaspard Gédéon Pétau, seigneur de Maulette, père de François Petau de Maulette, par Nicolas de Largillierre.

François Petau de Maulette est l'un des fils de Gaspard Gédéon Petau de Maulette (1696-1746), chevalier, seigneur de Maulette et autres lieux, et de Marguerite Thourette, fille d’un commissaire ordinaire de l'artillerie de France. Il devient seigneur de Maulette à la mort de son frère aîné en 1783. Il est mousquetaire[1].

Petau de Maulette est élu député de la noblesse du bailliages de Montfort-l'Amaury, le [réf. incomplète][2],[3],[réf. incomplète][4].

Le chevalier de Maulette affirme la nécessité de tenir compte du Tiers état, ce que bien des élus nobles contestent. Le Tiers état et les députés réformistes de la noblesse et du clergé réclament le vote par tête. L'un des premiers de son ordre, il se réunit à la chambre des communes, dont il ne se sépare dans aucune circonstance[5]. Il fait effectivement partie de la minorité composée de 44 députés nobles qui se détache, le , de la chambre des Nobles pour se réunir au Tiers état constitué en Assemblée nationale[6].

Il est commandant en second de la garde nationale de Montfort-l'Amaury.[réf. nécessaire] Du temps de la Terreur, une liste de nobles est établie à Montfort-l'Amaury, sur laquelle il figure avec ses frères. L’un d’eux est guillotiné.[réf. nécessaire]

Il repose dans la chapelle familiale du cimetière de Montfort-l'Amaury.

Hommage

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Une rue de Montfort-l'Amaury porte son nom.

Sources

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Notes et références

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  1. Maximilien de Béthune Sully, Mémoires, volume 17, Société historique et archéologique de Rambouillet et de l'Yveline, 1903, p. 212.
  2. Viton de Saint-Allais, Nicolas, Nobiliaire universel de France, ou Recueil général des généalogies
  3. Maurice Jusselin, Les cahiers de 1789 dans les circonscriptions qui ont formé le département d'Eure-et-Loir, 1931, p. 55.
  4. Nicolas Batjin, Histoire complète de la noblesse de France, depuis 1789 jusque vers l'année..., p. 20.
  5. Ernest Daniel, Hippolyte Daniel, Biographie des hommes remarquables du département de Seine-et-Oise, p. 313.
  6. Albert Maurin, Galerie historique de la révolution française (1787 à 1799), p. 300.

Articles connexes

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  NODES
Note 2