Sacha Guitry

dramaturge, acteur, metteur en scène, réalisateur et scénariste français

Sacha Guitry est un acteur, dramaturge, metteur en scène, réalisateur et scénariste français né le à Saint-Pétersbourg (Russie) et mort le à Paris (7e).

Sacha Guitry
Description de cette image, également commentée ci-après
Sacha Guitry en 1938.
Nom de naissance Alexandre Georges Pierre Guitry
Naissance
Saint-Pétersbourg (Empire russe)
Décès (à 72 ans)
Paris (France)
Lieux de résidence Paris
Activité principale acteur, dramaturge, metteur en scène, réalisateur , scénariste
Lieux d'activité Paris
Années d'activité 1902-1957
Collaborations Albert Willemetz
Ascendants Lucien Guitry
Conjoint Charlotte Lysès (1907-1918)
Yvonne Printemps (1919-1932)
Jacqueline Delubac (1935-1939)
Geneviève de Séréville (1939-1949)
Lana Marconi (1949-1957)
Signature de Sacha Guitry

Œuvres principales

Scènes principales

Auteur dramatique prolifique, il signe cent-vingt-quatre pièces de théâtre, dont beaucoup sont de grands succès. Il réalise trente-six longs-métrages (dont dix-sept adaptations de ses pièces), jouant dans la quasi-totalité d'entre eux, parmi lesquels on peut citer Le Roman d'un tricheur, Désiré, Mon père avait raison, Quadrille, Ils étaient neuf célibataires ou encore Si Versailles m'était conté….

Biographie

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Jeunesse et études

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Alexandre dit « Sacha »[1] Guitry est le fils du célèbre comédien Lucien Guitry (1860-1925) et de Renée Delmas (1858-1902), fille du journaliste René Delmas de Pont-Jest, laquelle s'est essayée, elle aussi, au théâtre. Sacha est le troisième d'une fratrie comptant quatre garçons, dont deux mourront au berceau ; l'aîné en 1883, le benjamin en 1887. Le cadet prénommé Jean, naît en 1884 à Saint-Pétersbourg[2] et devient comédien et journaliste, avant de périr dans un accident d'automobile en 1920[3],[2], à 36 ans.

Comme ses deux aînés, Alexandre naît dans la capitale de l'Empire russe où son père a signé un contrat de neuf ans avec le théâtre Michel pour la saison d'hiver. Il doit son prénom de baptême à son parrain, le tsar Alexandre III, lequel apprécie le talent de Lucien Guitry[4].

Renée Delmas suit son mari à Saint-Pétersbourg jusqu'à la saison d'hiver du théâtre en 1888, l'année de leur séparation[2]. Sacha Guitry a alors 3 ans. Elle n'admet pas les nombreuses liaisons de son mari, notamment avec l'éminente actrice Sarah Bernhardt. Le divorce est prononcé en et le jeune Sacha est confié à sa mère. Mais Lucien enlève son fils en pour le ramener à Saint-Pétersbourg, et le garder pour sa saison théâtrale. Il le fait jouer devant le Tsar et la famille impériale. Sacha Guitry retrouve sa mère et son frère à son retour en France au printemps 1890[2].

Élève médiocre et indiscipliné, Sacha est expulsé de onze établissements différents, comme il le révèle dans son Discours de cent lignes, prononcé lors du banquet du cinquantenaire du lycée Janson-de-Sailly en 1934. Il arrête ses études à l'âge de seize ans, début 1902[2], après avoir redoublé dix fois sa 6e (qui correspond aujourd'hui à l'entrée en école primaire) : à l'époque, un élève ayant changé d'établissement recommence son année scolaire, ce qui est constamment son cas, du fait de ses multiples expulsions…

En juillet 1902[2], peu avant ses 17 ans, sa mère Renée, malade, meurt à l'âge de 44 ans.

Les débuts

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L'écrivain et ami de son père Alphonse Allais le fait entrer au magazine humoristique Le Sourire.

Sur la recommandation de Francis de Croisset, Guitry soumet sa première pièce à Marguerite Deval, directrice du théâtre des Mathurins, laquelle l'accepte mais sous réserve qu'elle soit transformée en opérette[5]. Le Page est créé le et atteint 35 représentations.

Mis devant le fait accompli, Lucien Guitry qui dirige le théâtre de la Renaissance, fait faire ses débuts de comédien à Sacha sous le nom de Jacques Lorcey (pseudonyme qui sera utilisé ultérieurement par le metteur en scène et historien Jacques Falgueirettes, grand admirateur de Lucien Guitry[6]) dans L'Escalier de Maurice Donnay en 1904. Lors de cette création, Sacha fait la connaissance de Charlotte Lysès, une jeune protégée de son père. La rivalité amoureuse entre les deux hommes ainsi qu'une entrée ratée dans une autre pièce qu'il joue à la Renaissance, le conduit l'année suivante se brouiller avec son père durant treize années[5],[7].

Sacha s'installe avec Charlotte Lysès et écrit pour elle sa troisième pièce, Le KWTZ, créée au théâtre des Capucines le 14 avril 1905[5]. Toutefois, il remporte son premier grand succès au théâtre avec Nono huit mois plus tard, au théâtre des Mathurins[7]. Charlotte et Sacha se marient le à Honfleur.

Brillant comédien, Guitry va dès lors s'affirmer dans l'écriture. Faisant partie, comme Henri Bernstein, de la nouvelle génération de boulevardiers dans la lignée de Feydeau, Meilhac et Halévy ou Flers et Caillavet, il écrit lui-même ses pièces, parfois en moins de trois jours, et en assure la mise en scène et l'interprétation.

En 1907, l'échec de La Clef, écrite pour la comédienne Réjane, décourage un temps Guitry. Le soutien indéfectible de l'écrivain Octave Mirbeau lui donne le courage de continuer ; admiratif et reconnaissant, Sacha Guitry sollicite de lui une préface pour sa Petite Hollande en 1908 et, plus tard, lui consacre une pièce, Un sujet de roman, créée en 1924 par son père Lucien Guitry dans le rôle de Mirbeau (Sarah Bernhardt doit être aussi de la création, dans le rôle d'Alice Regnault, mais la comédienne meurt avant la première).

Il écrit sur mesure pour sa deuxième épouse Yvonne Printemps plusieurs comédies musicales qui remportent un très grand succès (Mozart, L'Amour masqué,, etc.) et sept revues avec son ami Albert Willemetz. Il lance aussi la carrière de Raimu dans Faisons un rêve en 1916.

Homme d'esprit à l'humour caustique, qui a la verve facile et le goût du bon mot[8], il fait les délices du public mais ne s'attire pas toujours la faveur des critiques. Guitry utilise déjà au théâtre la méthode qu'il utilisera plus tard au cinéma : s'approprier les règles, les codes d'un genre, les détourner et les plier à son propre style.

Du théâtre au cinéma

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Sacha Guitry jouant le rôle de Grimm dans sa comédie musicale Mozart en 1926.

Avec le cinéma, les rapports de Guitry sont alors plutôt complexes. En 1912, il écrit « J'estime que l'influence du cinématographe a été déplorable, […] qu'il a tenté de faire au théâtre une concurrence déloyale en truquant et en tronquant les œuvres dramatiques »[9]. Ce qui ne l'empêche pas de faire, en 1915, une première tentative en réalisant Ceux de chez nous, en réaction à un manifeste allemand exaltant la culture germanique. Il y filme, entre autres, des amis de son père, Auguste Rodin, Claude Monet, Anatole France, Auguste Renoir. Il note leurs paroles et les répète durant les diffusions publiques, recourant en quelque sorte avant l'heure à la postsynchronisation. Non mobilisé au cours de la Première Guerre mondiale car malade et perclus de rhumatismes, il reste fidèle à son antigermanisme après la guerre, refusant de représenter ses pièces en Allemagne après l'armistice de 1918[10].

Comme Louis Jouvet, il reproche au cinéma de ne pas avoir la même puissance que le théâtre et ne s'y intéresse réellement qu'au milieu des années 1930, peut-être sous l'influence de sa future épouse Jacqueline Delubac. Comprenant que le cinéma permet une plus grande pérennité que le théâtre en fixant les images sur la pellicule, il décide d'adapter à l'écran certaines de ses pièces. D'abord Pasteur, écrite pour son père Lucien Guitry et créée par ce dernier, pièce qui donne libre cours à sa passion pour l'histoire et les personnages historiques. Dans une scène, Louis Pasteur, joué par Sacha Guitry, déclare à ses confrères : « Messieurs, je sais que je n'utilise pas le style conventionnel auquel vous êtes habitués », phrase qui semble destinée aux critiques qui le dénigrent depuis qu'il fait du cinéma. La même année, il réalise Bonne Chance d'après un scénario original et confie le premier rôle féminin à Jacqueline Delubac. Le style de Guitry s'y affirme déjà nettement.

En 1936, il tourne à partir de la pièce qu'il a écrite Le Nouveau Testament. Puis, toujours en 1936, il réalise Le Roman d'un tricheur, son chef-d'œuvre pour beaucoup de spécialistes. Dans ce film, presque sans dialogues à l'exception de quelques scènes, Guitry met en scène l'unique roman qu'il a écrit, Mémoires d'un tricheur. Tout Guitry est contenu déjà dans ses quatre premiers films : jeu avec les procédés filmiques, reconstitution d'événements ou biographie de personnages historiques, adaptations théâtrales. De 1935 à 1937, Guitry réalise dix films, dont au moins trois « chefs-d'œuvre »[11].

Son nom est proposé pour l'Académie française mais Guitry refuse la condition qu'on lui impose : abandonner son activité de comédien. En 1939, il est élu à l'académie Goncourt et réalise Ils étaient neuf célibataires. Guitry y traite le thème, déjà abordé par d'autres, du mariage blanc. Le film est cependant en prise presque directe avec l'actualité, car l'histoire part d'un décret qui oblige les étrangers à quitter la France. Le lendemain de la première de son film, la Seconde Guerre mondiale éclate.

Sous l'Occupation

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L'armistice de 1940 survient alors que Sacha Guitry est en traitement à Dax. Il est forcé d'y prolonger son séjour, dans l'attente de deux sauf-conduits pour Paris. L'un lui est destiné, l'autre est remis au philosophe Henri Bergson qui, lui aussi, veut retourner à Paris[12]. Dans la ville de Dax, un officier allemand (Biegel) les reconnaissant, lui et Bergson, leur adresse un laisser-passer et un bon pour 100 litres d'essence renouvelable en chemin, ordonnant aux officiers qui les croiseraient de réagir « eu égard à ce que représentent les deux grands hommes pour la culture française ». Cet officier est également celui qui s'adresse à Guitry en ces termes : « Nous arrivons au bon moment, où la culture française décline et où nous venons la sauver ». Cette phrase, dit Sacha Guitry, reste gravée de 1940 à 1944 dans sa mémoire et va l'encourager à défendre la culture française : « Ils auront la France mais n'auront pas la Culture française ».

Revenu à Paris, Guitry entend poursuivre ses activités d'auteur, d'acteur et de cinéaste. Il reprend notamment Pasteur, pièce qui glorifie la France en la personne de Louis Pasteur. Deux pièces seront interdites par la censure allemande, dont Mon auguste grand-père qui se moque du statut ignoble des Juifs et interdite par les Allemands en janvier 1941[13].Pendant quatre ans, il continue sa vie d'homme de théâtre et de cinéma. Dominique Desanti évoque « une réussite maintenue à travers l'horreur de l'Occupation, comme si de préserver les succès et le luxe de Guitry était nécessaire à la survie de la France »[14], alors qu'il a donné du travail et des secours à ceux qui en avaient le plus besoin[réf. nécessaire].

Certaines tirades provoquent des réactions patriotiques dans la salle au bout d’un certain temps interdites par les autorités allemandes[15]. D’autres œuvres n’ont pas de lien direct avec l’actualité, comme Donne-moi tes yeux, « réflexion originale sur le regard masculin »[11].

Il joue des contacts comme président de l'Union des Théâtres (décisions prises à l'unanimité) avec l'occupant pour obtenir la libération de personnalités juives notamment celle de l'écrivain Tristan Bernard et de son épouse, libérés du camp de Drancy le [16] grâce à son intervention, qui lui restera toute sa vie reconnaissant[17]. Ses relations avec l'administration allemande concernant le théâtre (sauf la SS qui le consière comme juif[réf. souhaitée] - ce qu'il n'est pas) lui valent de recevoir quantité de demandes d’interventions, dont celle, sans succès, de Max Jacob pour sa sœur en janvier 1944[18]qui sera déportée et gazée. Jacob est à son tour arrêté et meurt au camp de Drancy deux mois plus tard malgré la mobilisation de ses amis, parmi lesquels Jean Cocteau, Marcel Jouhandeau et Henri Sauguet[19]. Selon Limore Yagil, il faut reconnaître que ses interventions ont permis de libérer de nombreux artistes arrêtés, et parmi eux des Juifs comme Maurice Goudeket, mari de Colette[15]. Le pneumatique de Tristan Bernard remerciant en avril 1944 Guitry de l'avoir sauvé ainsi que sa femme, grâce à son intervention auprès des autorités allemandes, contribuera à sa disculpation par le comité d'épuration[6].

 
Guitry dans son bureau de l'avenue Élisée-Reclus en 1942, par Léon Gard[20].

Son album 1429-1942 : De Jeanne d'Arc à Philippe Pétain, catalogue des gloires françaises, historiques et artistiques conçu en 1942 et publié en 1944, est selon ce qu'il décrit en 1947 « un véritable monument à la gloire de la France… Un cri de foi, d'amour et d'espérance, et l'on ne saurait lui attribuer sans mentir une signification politique »[21]. Reproduisant dans cet album le fac-similé de la célèbre lettre ouverte d'Émile Zola en faveur d'Alfred Dreyfus, J'accuse… !, publiée dans L'Aurore le , Guitry écrit : « N'était-ce pas audacieux, provoquant même ? ». Mais le 5 octobre 1943, il se rend à Vichy pour présenter lui-même son œuvre à Pétain[22],[23] et la relation de ses conférences données sur le sujet dans la presse vichyste montre au contraire que Guitry entendait donner une portée politique à son portrait du pays : « C’est dans le présent de l’Europe que la France doit inscrire son activité, confiante dans son destin »[23]. Il reverse les recettes de ses conférences sur « La France de Jeanne d’Arc à Pétain » aux victimes des bombardements anglais[24].

Lors d'un gala à l'Opéra de Paris le , Guitry présente De Jeanne d'Arc à Philippe Pétain, accompagné d'un film de présentation, « sans lier le débarquement à ce que le titre de son livre peut avoir de provocateur », comme l'écrit Dominique Desanti[14]. Ce gala est l'occasion d'une vente aux enchères d'un des exemplaires, dont la recette, de 400 000 Francs, est entièrement reversée à l'Union des arts[25]. Geneviève Guitry, son épouse durant cette période, écrit : « Ce fut alors une période de manœuvres qu'il pensait habiles et qui nous effrayaient, car Sacha ne comprenait rien à la politique. Il avait un fond d'ingénuité, une confiance quelquefois excessive, qui l'amenaient à porter des jugements téméraires sur les gens qui gravitaient autour de lui. Dans cette période, il ne fut pas bon psychologue, ni suffisamment objectif »[26]. Le scénariste et critique de cinéma Philippe Arnaud estime que « Guitry, on le sait, s'est trompé sur Pétain, et sur la nature de la Seconde Guerre mondiale. De cet aveuglement, Donne-moi tes yeux donne la métaphore facile »[11].

L'épuration

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La Libération de Paris est pour la foule un moment de liesse et le déclenchement de l'épuration. Le , Sacha Guitry est arrêté par des inconnus (leur nom n'a jamais été publié - et sans ordre[réf. nécessaire]) et envoyé à la Mairie du VII où il est photographié avec ces jeunes gens par Cartier-Bresson. Il est incarcéré soixante jours sans inculpation, passant deux mois au dépôt, au Vél d'Hiv, puis à Drancy, avant que ses avocats, Paul Delzons et Georges Chresteil, ne le fassent transférer à la prison de Fresnes que dirigent des militaires, et non les FFI. Il n'en est pas moins dénoncé dans la presse par des écrivains comme Pierre Descaves et le Figaro, dirigé alors par Pierre Brisson, ennemis déclarés de Guitry surtout après que leurs candidats à l'Académie Goncourt avaient échoué : Sacha Guitry étant alors le président de l'Académie Goncourt.

Le juge d'instruction l'inculpe pour « intelligence avec l'ennemi »[27] et Guitry commente : « Je crois, en effet, n'en avoir pas manqué, même avec l'ennemi[14] » ; le juge lui reproche d'avoir dîné avec Goering et lui répond : " j'ai dîné aussi avec le roi d'Angleterre et le Président de la République, mais je ne dînerai jamais avec un juge d'instruction " . En l'absence de preuve, le juge classe le dossier[14] et Guitry est libéré le [28]. Le , il est convoqué devant la chambre civique sous l'inculpation possible d'indignité nationale mais obtient le un non-lieu[29]. Il tirera, à sa manière, une leçon de l'épisode en déclarant « La Libération ? Je peux dire que j'en ai été le premier prévenu » et « Puisque j'ai bénéficié de deux non-lieux, c'est qu'il n'y avait pas lieu »[30]. Mais, en réalité, jusqu'à sa mort, « il sera poursuivi par la suspicion des uns et l'admiration inconditionnelle des autres »[31].

Lorsqu'il revient sur scène en octobre 1947, Henry Magnan dans Le Monde regrette la parade à laquelle se livre Guitry et ses autojustifications avec ces mots[32] : « Que l'on ne nous fatigue plus les oreilles de ces éternelles questions d'épuration artistique […] Danseurs, chanteurs ou comédiens, certains ont exercé le leur sans trop de discrétion en un temps où tout ce qui brillait choquait les regards et le cœur de tout ce qui, par conscience ou par force, restait dans l'ombre. On le leur a fait regretter. Nous n'aurons à nous souvenir de leurs errements que dans la mesure où ils commettraient la faute d'en faire parade ». Les biographes contemporains soulignent que Guitry s'est toujours opposé à ce que ses pièces soient jouées en Allemagne, avant la Première Guerre et aussi durant la Seconde (notamment N’écoutez pas, mesdames)[33],[15].

À rebours, l'écrivain Dan Franck continue de le juger sévèrement pour des raisons morales : « Pendant la guerre, il y avait ceux qui crevaient de faim, se cachaient et que personne n'aidait, et ceux qui vivaient bien : Cocteau et Guitry personnifient un Paris dans lequel on mange, on trinque avec les Allemands »[34],[35].

Par la suite, certains de ses films réalisés sous l'Occupation seront également interdits de projection, comme Le Destin fabuleux de Désirée Clary, et Guitry demandera une indemnisation au Conseil d'État, qui la rejettera « en raison de l'attitude [de Sacha Guitry] pendant l'occupation »[36].

Guitry publie en 1947 et 1949 les souvenirs de cette période sous forme de deux récits : Quatre ans d'occupations (un pluriel significatif) pour la période 1940 à et 60 Jours de prison pour son incarcération. Il commente, en filigrane, son comportement dans Le Diable boiteux, biographie de Talleyrand.

Son retour au jury Goncourt sera l'occasion d'une nouvelle polémique et, cette fois, d'une condamnation. Pendant l'Occupation, Guitry faisait partie du jury Goncourt et, avec une minorité d'académiciens pétainistes (J.-H. Rosny jeune, René Benjamin, Jean de La Varende), avait refusé d'entériner l'élection d'André Billy fin 1943. Billy avait notamment éreinté dans ses écrits Guitry et La Varende. L'élection ne sera validée qu'en 1944. Après la Libération, Guitry continue de manifester des sentiments « maréchalistes »[37]. L’académie Goncourt, présidée depuis la Libération par Lucien Descaves, est tiraillée entre les deux factions. Benjamin (idéologue du régime de Vichy et hagiographe de Pétain) et Guitry, désormais très minoritaires avec les proches du régime vichyste (La Varende ayant démissionné), ne se rendent pas au jury pour l'élection du prix 1947[38], qui est attribué à Jean-Louis Curtis[39]. Le jour de l'annonce, l'éditeur — pour faire une promotion commerciale — annonce aux journaux que Guitry et Benjamin ont, eux, attribué de leur côté leur prix et ont choisi comme lauréat Kléber Haedens pour son roman Salut au Kentucky publié aux éditions Robert Laffont.

Les académiciens décident de poursuivre Guitry et Benjamin ainsi que l'éditeur Robert Laffont qui a mis en vente le livre d'Haedens ceinturé d'un bandeau « Le Goncourt de Sacha Guitry et René Benjamin »[39]. Durant le procès, Benjamin se défend d'avoir décerné un prix à Kléber Haedens et témoigne qu'il était resté à Monaco et se trouvait d'accord tout au plus avec Guitry « pour estimer qu'Haedens aurait mérité leurs suffrages »[40]. Guitry et l'éditeur, qui a retiré entre-temps le bandeau pour le remplacer par « le Goncourt hors Goncourt », sont condamnés à 700 000 francs de dommages et intérêts, à la publication du jugement et au retrait du bandeau[41].

À la mort de René Benjamin en octobre 1948, Guitry démissionne de l'Académie Goncourt[42], déclarant qu'il tenait Benjamin en grande affection et que sa mort avait rompu le dernier lien qui l'attachait à la compagnie des Goncourt.

Dernières années

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Pour Guitry, les années 1950 vont être une synthèse des deux décennies écoulées. Il rédige le scénario d'Adhémar ou le Jouet de la fatalité mais, malade, en confie la réalisation à Fernandel, qui avait déjà réalisé deux films et qu'il venait de diriger dans l'adaptation cinématographique de Tu m'as sauvé la vie, pièce écrite pour l'acteur en 1949. Devant le résultat, Guitry s'estime trahi et intente un procès à Fernandel, procès qu'il perd. Ce film annonce la suite de l'œuvre du cinéaste : le ton est plus mélancolique (Le Comédien, Deburau, Le Trésor de Cantenac), parfois caustique (Je l'ai été trois fois, La Poison, La Vie d'un honnête homme), mais toujours comique (Toâ, Aux deux colombes, Tu m'as sauvé la vie).

Ses amis le soutiennent et la reconnaissance vient avec la commande de trois grosses productions historiques élaborées entre 1953 et 1955, qui mobilisent une énorme énergie : Si Versailles m'était conté…, Napoléon et Si Paris nous était conté. Mots d'esprit et distribution prestigieuse font l'attrait de ces fresques. Il n'oublie cependant pas son arrestation et réalise le très caustique Assassins et Voleurs interprété par le duo Jean Poiret-Michel Serrault (Darry Cowl y fait ses débuts dans une scène humoristique pratiquement improvisée).

Les trois font la paire de 1957 est le dernier film qu'il réalise avec l'aide de l'acteur-producteur-réalisateur Clément Duhour, car la maladie l'a beaucoup affaibli. C'est un film-somme sur le cinéma de Guitry où l'on retrouve tout ce qui en fait l'essence. Son testament artistique est le scénario de La Vie à deux qu'il rédigeet où il refond plusieurs de ses pièces ; Clément Duhour entreprend de le réaliser l'année suivante, après la mort du cinéaste, avec une pléiade de vedettes venues rendre hommage au maître.

Sacha Guitry meurt d'un cancer[43] le en son hôtel particulier parisien du 18, avenue Élisée-Reclus[44], où il avait succédé en 1925 à son père.

Il est inhumé le 27 juillet au cimetière de Montmartre, à Paris[45], auprès de son père Lucien Guitry (1860-1925), de son frère Jean (1884-1920) et plus tard, de sa dernière épouse Lana Marconi (1917-1990).

Vie privée

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Sacha Guitry a été marié cinq fois, et uniquement avec des actrices (encore que les deux dernières ne le soient devenues qu'à son contact) :

  • Charlotte Lysès (1877-1956), qu'il épouse le à Honfleur, au grand dam de Lucien Guitry, ex-amant de Charlotte. Elle crée 19 pièces de son mari et reprend Nono en 1910. Le couple avait fait du « manoir des Zoaques » à Yainville (nommé ainsi d'après le titre de l'un des premiers succès de Guitry, Chez les Zoaques) sa résidence d'été[46] de 1913 à 1916. Séparé en , le couple divorce le .
 
Mariage avec Yvonne Printemps en 1919.
  • Yvonne Printemps (1894-1977), qu'il épouse à Paris le , avec comme témoins Sarah Bernhardt, Georges Feydeau, Lucien Guitry (avec lequel il vient juste de se réconcilier) et Tristan Bernard. Yvonne Printemps crée 34 pièces de Sacha Guitry, en reprend 6 autres et joue dans un de ses films, Un roman d'amour et d'aventures (1918). Si on prête de nombreuses liaisons à Printemps (Georges Guynemer, Jacques Henri Lartigue, Maurice Escande, entre autres), elle quitte Guitry pour Pierre Fresnay, le (Fresnay quittant de son côté la comédienne Berthe Bovy). Le divorce entre Sacha et Yvonne est prononcé le [47].
  • Jacqueline Delubac (1907-1997), de 22 ans sa cadette, épousée le à Paris. Son ami Robert Trébor lui avait présenté Jacqueline, en 1931, pour sa future pièce Villa à vendre. Guitry annonce leur mariage en déclarant : « J'ai le double de son âge, il est donc juste qu'elle soit ma moitié », rajeunissant légèrement la mariée pour justifier le « mot » (dès lors, celle-ci prétendra être née en 1910 et non en 1907[10]). Elle joue dans 23 pièces de son mari, dont 10 créations et 13 reprises à Paris et en tournée, et 11 de ses films. Séparés le , ils divorcent le .
  • Geneviève de Séréville (1914-1963), épousée le à Fontenay-le-Fleury. Geneviève crée 5 pièces de son mari, en reprend 4 autres, et joue dans 5 de ses films. Le couple se sépare en et son divorce est prononcé le . Elle est la seule de ses cinq épouses à porter le nom de Guitry.
  • Lana Marconi (1917-1990), épousée le à Paris avec Alex Madis comme témoin[48]. Elle crée sept pièces de son mari, en reprend deux autres et joue dans 13 de ses films. Durant cette période, Lana Marconi a entretenu une longue liaison avec la directrice du cabaret Le Carroll's, Suzanne Baulé dite Frede, qui est ainsi devenue l'amie de Guitry. « J’ai pratiquement vécu chez Sacha pendant quatre ans », a raconté Frede en 1974[49].

Sacha Guitry entretient parallèlement de nombreuses liaisons avec des comédiennes et avec des artistes, parmi lesquelles la danseuse de la Belle Époque Jane Avril, la comédienne Arletty, qui refusa de l'épouser (« J'allais pas épouser Sacha Guitry, il s'était épousé lui-même ! »[50]), les actrices Simone Paris (qui consacre un chapitre de ses mémoires, Paris sur l'oreiller, au récit détaillé de leur romance), Mona Goya et Yvette Lebonetc.

L'homme

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Sacha Guitry et les acteurs

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Guitry incarné par Denis Podalydès à la Cinémathèque en décembre 2007.

Sacha Guitry tient le rôle principal de presque tous ses films. Mais il sait parfois s'effacer comme dans le film à sketches Ils étaient neuf célibataires, réunissant de grands noms au générique : Saturnin Fabre, Elvire Popesco, Gaston Dubosc. Ami fidèle de Pauline Carton, il la fait jouer dans presque tous ses films (elle n'apparaît ni dans Donne-moi tes yeux de 1943[51], ni dans Toâ de 1949[52], ni dans Debureau de 1951), lui inventant parfois des rôles. Il confie à Michel Simon les rôles principaux de La Poison et de La Vie d'un honnête homme, ainsi que celui de son dernier film Les trois font la paire que Simon n'aime pas mais qu'il accepte de jouer par amitié pour Guitry, alors mourant.

Guitry sait aussi détecter les nouveaux talents : Jacqueline Delubac, Louis de Funès, Darry Cowl, Michel Serrault, entre autres, ont été lancés par Guitry. Raimu, reconnaissant envers celui qui lui a confié son premier grand rôle, accepte de jouer gratuitement dans Les Perles de la couronne, et Guitry écrit sur mesure pour Fernandel (qu'il avait fait découvrir dans Le Blanc et le Noir) le scénario d'Adhémar ou le Jouet de la fatalité. Il sollicite aussi à plusieurs reprises Gaby Morlay pour ses pièces de théâtre et deux de ses films. Parmi les acteurs dirigés par Guitry, on peut également citer Erich von Stroheim, Orson Welles, Jean Cocteau, Jean Gabin, Bourvil, Gérard Philipe, Jean Marais, Danielle Darrieux, Michèle Morgan, Pierre Larquey, Jean-Louis Barrault, Arletty, Édith Piaf, Robert Lamoureux, Yves Montand, Jean-Pierre Aumont, Luis Mariano, Jacques Varennes, Suzanne Dantès et Brigitte Bardot.

Tout au long de son œuvre, Guitry se fait le chantre du comédien, de son père en particulier. Il lui dédie deux pièces Mon père avait raison (1919) et Le Comédien (1921), toutes deux adaptées au cinéma. Pour lui, Lucien Guitry et Sarah Bernhardt sont les deux plus grands acteurs du monde et il ne manque pas de le rappeler dans les nombreux articles qu'il signe[réf. nécessaire].

Sacha Guitry et la critique

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Sacha Guitry, à droite, en compagnie d'Albert Willemetz.

Avec la critique, Sacha Guitry a toujours entretenu des relations conflictuelles, et ce dès ses débuts au théâtre. Guitry invente un style qui lui est propre, fondé sur des dialogues incisifs et percutants, souvent déclamés par lui. On reproche à ses films de n'être que du « théâtre filmé »[réf. nécessaire].

Souvent, les critiques reprochent à Guitry de dévoiler les dessous du tournage, par exemple avec Ils étaient neuf célibataires : à la fin du film, Guitry mélange réalité et fiction en faisant croire à « l’amant sérieux » d’Elvire Popesco que tous deux sont en train de tourner un film.[réf. nécessaire]. Lors du tournage de Napoléon, un technicien, en visionnant les rushes, fait remarquer à Guitry que l'on voit une caméra dans le champ. Le cinéaste lui répond : « Mon ami, le public se doute bien que nous avons utilisé des caméras pour réaliser ce film »[53].

Il est apprécié en revanche par les critiques de la future Nouvelle Vague[54] et en particulier par François Truffaut, qui voit en lui, un « auteur complet », comme Charlie Chaplin[55].

Sacha Guitry et les femmes

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Le cinéaste Paul Vecchiali, peu séduit par la filmographie de Guitry, suggère dans son dictionnaire L'Encinéclopédie que ses périodes créatives se font par rapport à ses cinq épouses : le théâtre bourgeois avec Charlotte Lysès, les opérettes de charme avec Yvonne Printemps, le cinéma léger avec Jacqueline Delubac, une transition entre mélodrame et gigantisme avec Geneviève Guitry et une dernière période entre sérénité et grands films historiques avec Lana Marconi[56].

Si bien des répliques de ses pièces ont forgé à tords sa réputation de misogyne, Guitry a souvent évoqué son amour pour les femmes (« La vie sans femme me paraît impossible ; je n'ai jamais été seul, la solitude c'est être loin des femmes »[57]). Ses épouses, qui lui ont adressé par ailleurs pas mal de reproches, évoquent également ce besoin de séduction. Dans Faut-il épouser Sacha Guitry ?, Jacqueline Delubac écrit : « À la femme, il refuse la logique de l'esprit, pas celle du sexe ! Traduction : il ne suffit pas que la femme dispose, il faut qu'elle propose. C'est le caprice de Sacha de tout attendre du caprice des femmes » ; et plus loin : « Sacha, tu es un diable électrique ! Tu connais les escaliers cachotiers du cœur ! Les drôles de coin ! ». Geneviève de Séréville, dans Sacha Guitry mon mari, évoque les causeries de Sacha sur l'amour et les femmes et avance une hypothèse : « Parler des femmes et de l'amour n'est-il pas devenu, pour lui, une sorte de jonglerie dans laquelle son cœur ne joue aucun rôle, mais seulement son aisance dans l'ironie, son goût excessif du paradoxe ».

Dominique Desanti, dans la biographie qu'elle a consacrée à Sacha Guitry, remarque à propos de N'écoutez pas, mesdames !, pièce tissée de railleries contre les femmes : « Sous les répliques spirituelles court l'angoisse de l'homme vieillissant face à une femme trop jeune qui lui échappe… ce qu'il trouve à la fois insupportable et naturel ».

Selon Francis Huster, « on dit souvent que Guitry est misogyne ; c'est n'importe quoi. Dans ses pièces, c'est l'homme qui trompe, pas la femme. Il était fou des femmes. Elles n'ont malheureusement jamais été folles de lui. Peut-être parce qu'il n'a jamais su les entendre, même s'il savait leur parler »[50]. Guitry, lui, se justifie en disant :

« Tout ce mal que je pense et que je dis des femmes, je le pense et je le dis, je ne le pense et je ne le dis que des personnes qui me plaisent ou qui m'ont plu[58]. »

Ce n'est d'ailleurs pas tant avec les femmes qu'il a un problème, qu'avec le mariage : « Le mariage, c'est résoudre à deux les problèmes que l'on n'aurait pas eus tout seul »[58]. La séduction a certainement pour lui plus de charme que le quotidien à deux. Il écrit cependant : « Il faut courtiser sa femme comme si jamais on ne l'avait eue… il faut se la prendre à soi-même »[58].

Le collectionneur

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Plaque au no 18, avenue Élisée-Reclus.

Collectionneur avisé, il possédait dans son hôtel particulier du 18 avenue Élisée-Reclus une remarquable collection d'œuvres d'art (peintures, sculptures, nombreuses lettres autographes de célébrités et de personnages historiques…) dont il souhaitait faire, à sa mort, un musée. Certaines de ces œuvres furent peu à peu dispersées, d'abord à partir de 1947, quand on lui réclame des arriérés d'impôts, puis pour financer ses films, et enfin à sa mort ; son projet ne vit donc jamais le jour. Malgré les protestations de ses nombreux amis, l'hôtel particulier fut démoli en 1963 et l'adresse porte désormais une plaque en son souvenir.

À l'occasion de son jubilé (sa première pièce ayant été jouée le au théâtre des Mathurins), l'éditeur Raoul Solar publia gracieusement en 1952 un ouvrage intitulé simplement 18 avenue Élisée-Reclus, commenté par Guitry lui-même. Il peut être considéré comme le catalogue de l'exposition de ses collections, exposition faite au bénéfice des œuvres charitables de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD).

Organisée les 17 et à l'hôtel Drouot à Paris, la dispersion de la collection d'André Bernard, cofondateur de l'Association des amis de Guitry, a été, avec plus de huit cents lots de tableaux, dessins, livres, autographes, photographies et objets divers, la vente la plus importante consacrée à Sacha Guitry depuis la disparition de l'artiste[59].

Théâtre

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Note : Liste reconstituée à partir de Sacha Guitry, Œuvres, Omnibus, et Sacha Guitry : une vie d'artiste, BNF, , p. 250-252. La quasi-totalité de son théâtre a été éditée en douze volumes au Club de l'honnête homme.

Années 1900

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Années 1910

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Années 1920

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Années 1930

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Années 1940

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Années 1950

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  • 1950 : Beaumarchais, comédie en deux actes et dix-neuf tableaux (non représentée)
  • 1950 : Constance (non représentée)[87].
  • 1951 : Une folie, théâtre des Variétés[88]
  • 1953 : Palsambleu, comédie en quatre actes, théâtre des Variétés
  • 1960 : Madame Bergeret, pièce en un acte et deux tableaux (posth.)

Filmographie

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Cinéma

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Note : Tous les films (sauf mention) en tant que réalisateur, scénariste, dialoguiste et acteur.

En tant que scénariste

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En tant qu'acteur

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Sacha Guitry apparaît au générique de trois films muets : Un roman d'amour et d'aventures (1918), dont il a également écrit le scénario, Une petite main qui se place (1922), épilogue filmé de sa pièce, et Camille, court métrage de Ralph Barton (1926) dans le bref rôle du toréador Mancha y Zaragosa.

Si l'on s'en réfère à la filmographie établie par Claude Gauteur et André Bernard dans Le Cinéma et moi, il apparaît aussi dans La Huitième Femme de Barbe-Bleue (1938) d'Ernst Lubitsch aux côtés de sa future épouse Geneviève de Séréville. Néanmoins, dans la copie de la version américaine sous-titrée, le couple est absent à l'image.

Télévision

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  • 1935 : Poste Parisien : Premier spectacle de télévision, court métrage de Maurice Diamant-Berger
  • 1951 : Le Musée de Sacha Guitry, court métrage de Stéphane Prince

Publications

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  • 1910 : La Correspondance de Paul Roulier-Davenel, recueillie par Sacha Guitry et illustrée par lui, éd. Dorbon aîné
    rééd. éditions Bernard de Fallois, janvier 2009 (ISBN 2-87706-673-8).
  • 1913 : Jusqu'à nouvel ordre…, éd. Maurice de Brunoff, Paris [Lire en ligne, texte intégral]
  • 1914 : La Maladie, éd. Maurice de Brunoff
    Illustrations de l'auteur ; réédité dans le recueil La Maladie et Mes médecins, Solar, 1955.
  • 1926 : Si j'ai bonne mémoire, collection Nouvelle Bibliothèque Plon, éd. Plon
  • 1930 : Lucien Guitry raconté par son fils, éd. Raoul Solar
  • 1931 : La Maison de Loti, éd. Paillart
  • 1932 : Mes médecins, édition hors commerce
    Illustrations de l'auteur ; réédité dans le recueil La Maladie et Mes médecins, Solar, 1955
  • 1935 : Mémoires d'un tricheur, éd. Gallimard NRF
  • 1944 : De MCDXXIX à MCMXLII, c’est-à-dire de Jeanne d’Arc à Philippe Pétain, c’est-à-dire 500 ans de l’histoire de la France, éd. Sant’Andréa et Lafuma ; rééd. Raoul Solar en 1951
  • 1946 : Elles et toi, réflexions illustrées par l'auteur, fac-simile du manuscrit original, Raoul Solar
    Réédité en 1947 avec des gravures originales de Jacques Boullaire, éd. les Amis du livre moderne, puis en 1951 chez Raoul Solar avec un frontispice non signé de Suzanne Ballivet.
  • 1947 : Toutes réflexions faites, éd. de l'Élan
  • Quatre ans d'occupations, éd. de l'Élan
  1. Quatre ans d'occupations , 1947
  2. 60 Jours de prison, fac-similé du manuscrit original, illustré par des dessins de l'auteur, 1949
Posthume
  • 1958 : Théâtre je t'adore, éd. Hachette
  • 1958 : L'Esprit, éd. Le Livre contemporain
  • 1959 : Les Femmes et l'amour, causerie familière illustrée à dessein, Le Livre contemporain Publication d'une conférence de Guitry de 1934.
  • 1977 : Le Cinéma et moi, textes réunis par Claude Gauteur et André Bernard, éd. Ramsay ; rééd. 1990 (ISBN 9782859568948)
  • 1979 : Le Petit Carnet rouge et autres souvenirs inédits, éd. Perrin
  • Sacha Guitry, Cinquante ans d'occupations, Presse de la Cité,  : recueil de textes préfacé par Alain Decaux ; réédition éd. Omnibus, 2018
    Contient : Jusqu'à nouvel ordre ; Pensées ; Mon portrait ; Toutes réflexions faites ; Elles et toi ; Les femmes et l'amour ; L'esprit ; Si j'ai bonne mémoire ; Portraits et anecdotes ; La maladie ; Mes médecins ; Le petit carnet rouge ; Ceux de chez nous ; Lucien Guitry ; Quatre ans d'occupations ; 60 Jours de prison ; De 1429 à 1942 ou De Jeanne d'Arc à Philippe Pétain ; Des merveilles ; Et puis voici des vers.

Adaptations de son œuvre

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Au cinéma et à la télévision

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Notes et références

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  1. Diminutif russe d'Alexandre.
  2. a b c d e et f Guitry 1993, Repères biographiques par Henri Jadoux, p. 1273-1296.
  3. Jacques Lorcey, Sacha Guitry et son monde, t. I : « Son père, ses femmes, son personnel », éditions Séguier, 2001.
  4. Sacha Guitry, « Pourquoi je suis né », Si j'ai bonne mémoire, 1934.
  5. a b et c Henri Jadoux, « Repères biographiques » dans Sacha Guitry, Œuvres, vol. 2, Omnibus, 1996 (ISBN 9782258047570).
  6. a et b Judith Benhamou, « Sacha Guitry et Pétain : la vente », sur lesechos.fr, (version du sur Internet Archive).
  7. a et b Franck Ferrand, « Quoi de neuf, Sacha Guitry ? », Au cœur de l'histoire, Europe 1, 14 novembre 2011.
  8. André Bernard et Alain Paucard, SachaGuitry, L'Âge d'homme, , p. 151.
  9. Sacha Guitry, Le Cinéma et moi.
  10. a et b Thierry Geffrotin, « Sacha Guitry », émission Au cœur de l'histoire sur Europe 1, 27 mars 2013
  11. a b et c Philippe Arnaud, Sacha Guitry, cinéaste, éd. Yellow Now, 1993.
  12. « Ma villa du Cap d’Ail, c'était le calme et le repos. C'était aussi l'inaction. Ma maison de Paris, c'était tout à la fois ma maison – et Paris. Je n'ai guère hésité. Une phrase de M. Bergson précipita ma décision. Je l'avais en effet consulté sur ce point – et sa réponse avait été : « Oh ! Voyons, vous : Paris… puisque vous lui devez tout ! » Et il avait ajouté : « J'ai bien l'intention d'y retourner moi-même. Et sans tarder d'ailleurs. » […] Et, même, il voulut bien me charger de demander pour lui le sauf-conduit qui, vraisemblablement, lui serait nécessaire. » dans Sacha Guitry, « Premier contact », Quatre ans d'occupations, éditions de l'Élan, 1947.
  13. « Albert Willemetz », sur www.albertwillemetz.com (consulté le )
  14. a b c et d Dominique Desanti, Sacha Guitry, Grasset, 1982.
  15. a b et c Limore Yagil, Au nom de l'art, 1933-1945: Exils, solidarités et engagements (lire en ligne).
  16. Maurice Garçon, Journal 1939-1945, éd. Les Belles Lettres/Fayard, 2015, p. 504, à la date du 22 octobre 1943 : « Je sors de rendre visite à Tristan Bernard. Il est libéré depuis hier ainsi que sa femme. Ils se sont réfugiés chez Jean-Jacques Bernard, rue Eugène Flachat. »
  17. « Tristan Bernard fut libéré huit jours après son arrestation. De chez son fils, il écrivit à Sacha sa reconnaissance profonde. », cité par Dominique Desanti, dans Sacha Guitry, 50 ans de spectacle, Grasset, 1982, p. 300.
  18. Anne Spofford Kimball, Anne Verdure-Mary (commentaires et édition), « « Je me tais et j’attends… » Lettres inédites à Jean Cocteau (1916 ?-1944) et à Madame sa mère (1922-1927) », Cahiers Max Jacob numéro 17-18,‎ 2017 m, p. 11-32, article no Lettre à Jean Cocteau numéro 14 (lire en ligne).
  19. L'intervention de Guitry pour sauver Max Jacob fait l’objet d’un débat. Dans « La mort de Max Jacob : réalité et représentations » (Les Cahiers Max Jacob, 2009, numéro 9, p. 103-118), Patricia Sustrac relève que :
    « Henri Jadoux, fidèle assistant et biographe de Sacha Guitry, relate que le dramaturge et lui-même ont été entendus par les services de la Gestapo sans préciser le rang de l’autorité qui les reçut. Sacha Guitry, quant à lui, ne fait pas mention de cette rencontre, ni d’aucune autre démarche spécifique pour sauver Max Jacob ». Cf. Sacha Guitry, Quatre ans d’occupations, dans Cinquante ans d’Occupations, coll. « Omnibus », Presses de la Cité, Paris , 1992, p. 707-899.
    À partir de 1942 « an terrible pour les Juifs », il considère que quotidiennement, « [leurs] doléances [lui] parviennent » (ibid. p. 849). Si les démarches pour libérer Tristan Bernard sont très précisément décrites (ibid., p. 867-880), rien n’est noté en faveur de Max Jacob.
  20. Collection André Bernard.
  21. Sacha Guitry, « De Jeanne d'Arc à Philippe Pétain », Quatre ans d'occupations, éditions de l'Élan, 1947.
  22. « Geneviève de Séréville et la célébrité mondiale », sur regietheatrale.com (consulté le ).
  23. a et b « De la palette d’Utrillo aux mots de Sacha Guitry », Actu,‎ (lire en ligne sur Gallica).
  24. « Une conférence de M. Sacha Guitry rapporte 14.621 francs 80 aux victimes de la RAF », Le Petit Parisien,‎ 28 29 mars 1942 (lire en ligne sur Gallica).
  25. Sacha Guitry, « Liste incomplète des galas que j'organise ou bien auxquels je participe », Quatre Ans d'occupations, éditions de l'Élan, 1947.
  26. Geneviève de Séréville, Sacha Guitry, mon mari, Flammarion, 1959, p. 227.
  27. Noëlle Giret et Noël Herpe, Sacha Guitry : Une vie d'artiste, Éditions Gallimard, , p. 182.
  28. Raymond Castans, Sacha Guitry, Éditions de Fallois, , p. 437.
  29. « Le dossier Sacha Guitry est classé », Le Monde,‎ (lire en ligne  ).
  30. Jean-Paul Cointet, Expier Vichy : L'épuration en France, 1943-1958, Librairie Académique Perrin, , p. 285.
  31. Geneviève Latour et Jean-Jacques Bricaire, Théâtre, reflet de la IVe République, Bibliothèque historique de la Ville de Paris, p. 74.
  32. « Rentrée de Sacha Guitry salle Pleyel », Le Monde,‎ (lire en ligne  ).
  33. Vincent Badaire, Sacha Guitry, SARL, , p. 42.
  34. Chloé Aeberhardt, François Ekchajzer, « Le poète abandonné », Télérama,‎ (lire en ligne).
  35. Voir aussi : Dan Franck, dossier de presse du film, non paginé, Monsieur Max, fiction de Gabriel Aghion, scénario de Dan Franck, Paris : ARTE/France, 2007.
  36. « M. Sacha Guitry ne recevra pas d'indemnité pour la mise à l'index de ses films », Le Monde,‎ (lire en ligne  ).
  37. Jean-Philippe Ségot, C'était Sacha Guitry, Paris, Fayard, , 479 p. (ISBN 978-2-213-63582-8, lire en ligne).
  38. « Regards sur l'académie Goncourt », Le Monde,‎ (lire en ligne  ).
  39. a et b « Les « sept » vont poursuivre l'éditeur Robert Laffont et ses « co-responsables » », Le Monde,‎ (lire en ligne  ).
  40. « La petite histoire, la toute petite histoire des Dix », Le Monde,‎ (lire en ligne  ).
  41. « MM. Sacha Guitry et Robert Laffont lui verseront 700.000 francs », Le Monde,‎ (lire en ligne  ).
  42. « M. Gérard Bauer est élu membre de l'académie Goncourt tandis que M. Sacha Guitry en démissionne », Le Monde,‎ (lire en ligne  ).
  43. Dictionnaire du théâtre, Encyclopaedia Universalis, , 2348 p. (lire en ligne  ).
  44. Sabine Cayrol, « Juillet 1957. Monsieur est mort. Sacha Guitry. », sur Paris-Match, .
  45. « Paris : les obsèques de Sacha Guitry », sur ina.fr, .
  46. « Quand Guitry habitait à Yainville », sur melao.free.fr.
  47. Sacha Guitry et Yvonne Printemps, documentaire vidéo sur albertwillemetz.com.
  48. Ami de longue date de Guitry, Alex Madis fut également son premier biographe.
  49. Denis Cosnard, Frede - Belle de nuit, Éditions des Équateurs, , 234 p. (ISBN 978-2-84990-499-2, OCLC 989824609). .
  50. a et b « Le Paris de Guitry par Francis Huster », Le Journal du dimanche, 10 janvier 2008.
  51. « My Last Mistress (1943) - IMDb » (consulté le ).
  52. « Toâ (1949) », sur IMDb (consulté le ).
  53. Alain Keit, Le Cinéma de Sacha Guitry : Vérités, mensonges, simulacres, Liège, éditions du Céfal, 1999, 127 p., (ISBN 9782871300700).
  54. « Spécial Guitry-Pagnol », Cahiers du cinéma, no 173, décembre 1965.
  55. « Sacha Guitry fut un vrai cinéaste, plus doué que Duvivier, Grémillon et Feyder, plus drôle et certainement moins solennel que René Clair. Guitry est le frère français de Lubitsch. » Cf. François Truffaut, Les Films de ma vie, 1975.
  56. Paul Vecchiali, L'Encinéclopédie : Cinéastes « français » des années 1930 et leur œuvre, t. 1, Éditions de l’Œil, p. 752.
  57. « Qui a dit : La vie sans femme me paraît impossible ; je n’ai jamais été seul, la solitude… », sur dicocitations.lemonde.fr.
  58. a b et c Guitry, Pensées, Maximes et Anecdotes, Le Cherche midi, 2011 (ISBN 2749123038 et 9782749123035).
  59. Jean-Pierre Thiollet, « Sacha Guitry sous le feu des enchères », France-Soir, 18 novembre 2011.
  60. Écrite à l'occasion des vacances d'été et représentée une seule fois. Cf. Henri Jadoux, « Repères biographiques » dans Sacha Guitry, Œuvres, op. cit..
  61. En collaboration avec Alfred Athis.
  62. Écrite deux ans plus tôt en collaboration avec Alphonse Allais
  63. Préface d'Octave Mirbeau.
  64. « Comoedia », sur Gallica, (consulté le ).
  65. Donnée lors d'une soirée privée.
  66. a b c d e f et g En collaboration avec Albert Willemetz.
  67. Présenté en même temps que le documentaire Ceux de chez nous.
  68. Version remaniée de la pièce Le Scandale de Monte-Carlo.
  69. Créé le même soir que Un soir quand on est seul, et complété par Un type dans le genre de Napoléon.
  70. Mis en musique en 1928 par Oscar Straus sous le titre Mariette ou Comment on écrit l'histoire.
  71. Inspirée par le couple Octave Mirbeau - Alice Regnault.
  72. D'après Comment on écrit l'histoire (1920).
  73. Créé le même soir que Frans Hals ou l'Admiration.
  74. a et b Créé le même soir que Monsieur Prudhomme a-t-il vécu ?.
  75. a et b Créé le même soir que Les Desseins de la providence.
  76. Inclus dans la revue Vive Paris.
  77. Créé le même soir que Un tour au paradis.
  78. Remaniée en 1950 sous le titre Constance.
  79. À bord du paquebot Normandie.
  80. Créé le même soir que Geneviève.
  81. En collaboration avec Albert Willemetz, Tristan Bernard, René Dorin et Pierre Henri Cami.
  82. Remaniée en 1951 sous le titre Une folie.
  83. You're Telling Me notice sur Ader-Paris.fr
  84. a et b Créé le même soir que Une paire de gifles.
  85. Remaniée en 1949 sous le titre Toâ.
  86. Nouvelle version de Florence (1939).
  87. Nouvelle version de Quand jouons-nous la comédie ? (1935).
  88. Nouvelle version de Un monde fou (1938).
  89. La première version muette durait 22 min ; elle était destinée à être projetée accompagnée d'une causerie de Sacha Guitry. La version sonorisée date de 1939. La version finale remaniée en 1952 dure 44 min et crédite Frédéric Rossif comme collaborateur.
  90. Court épilogue filmé de la pièce homonyme.
  91. En collaboration avec Fernand Rivers.
  92. En collaboration avec Alexandre Ryder.
  93. En collaboration avec Christian-Jaque.
  94. En collaboration avec Robert Bibal.
  95. En collaboration avec René Le Hénaff.
  96. Le film sur Internet Archive, durée h 25 min 21 s.
  97. Guitry n'apparait pas dans le film.
  98. Dernière apparition de Guitry, seulement au générique.
  99. « Leon Abrams » (présentation), sur l'Internet Movie Database.
  100. Leon Abrams sur data.bnf.fr.
  101. Sacha Guitry, malade, n'ayant pu superviser l'œuvre selon ses souhaits.
  102. d'après une idée de Sacha Guitry, cf la pochette de la réédition en DVD chez René Chateau
  103. « Retour de flamme et d'écrans pour Sacha Guitry », sur La Croix, .
  104. « Sorties vidéo », sur L'Express, .
  105. Philippe Durant, Belmondo, Robert Laffont.
  106. « Quadrille, les gammes de Valérie », sur Libération, .
  107. « Quadrille », sur Les Inrockuptibles, .
  108. Selon la base de données DVD.fr. Cependant, les films originaux de Guitry (sauf Le Veilleur de nuit qui ne fut pas adapté au cinéma par Guitry) furent édités en DVD.
  109. Bertrand Tessier, Belmondo, l'incorrigible, Éditions de l'Archipel, coll. « Archipoche ».
  110. « Le Boulevard de Guitry roule à la télé », sur Libération, .

Voir aussi

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Bibliographie

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Par ordre chronologique.

Ouvrages

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Télévision

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Ressources radiophoniques

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Articles connexes

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Liens externes

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