Françoise Dorin

comédienne et écrivaine française

Françoise Dorin, née le dans le 17e arrondissement de Paris[1] et morte le à Courbevoie, est une comédienne, écrivaine, dramaturge et parolière française .

Françoise Dorin
Françoise Dorin en 2009.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Françoise Andrée Renée DorinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Conjoints
Michel Caste (d) (à partir de )
Jean Poiret (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Genre artistique
Distinctions

Biographie

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Fille du célèbre chansonnier René Dorin, Françoise Dorin débute comme comédienne avec Michel Piccoli et Roger Hanin. Puis elle travaille pendant trois ans dans les revues de son père au théâtre des Deux Ânes[2].

Avec Perrette Souplex et Suzanne Gabriello, elle crée le trio baptisé Les Filles à Papa[2]. À partir de cette époque, Françoise Dorin va écrire de nombreuses chansons : D'abord Lettre à Véronique pour Colette Deréal, puis Que c'est triste Venise en 1965 pour Charles Aznavour qui remporte un grand succès ; tous les éditeurs contactés n'étaient pourtant pas vraiment intéressés au départ[1]. Les Compagnons de la chanson la chantent aussi (ils enregistreront également La Costa Brava et la très amusante chanson Y'a rien à faire).

Grâce à Alain Hubert, elle propose à Guy Mardel la chanson N’avoue jamais. Ce titre représente la France au concours Eurovision, en 1965. La chanson arrive 3e et devient très vite un énorme tube. Guy Mardel sort une autre chanson d'elle Avec des si, avec des mais ; la même année, Régine enregistre Qu’est-ce que vous voulez que j’en fasse. Françoise Dorin met des paroles françaises sur La danse de Zorba pour Dalida ; la chanson deviendra un succès. En 1966 du même auteur, Richard Anthony enregistre La bourse et la vie, Patachou C’est pas croyable, Mireille Mathieu C’est ton nom. Le 10 janvier 1966 est diffusée sur les ondes de l'ORTF la comédie musicale Cendrillon, dont Claude François et Christine Delaroche sont les principaux protagonistes. Elle a composé les paroles des titres suivants : Au coin de mes rêves, Je t'attends et Il y a longtemps. Juliette Gréco lui prend deux chansons : Dieu que ça lui ressemble (1966). En 1967, elle écrit Une chanson comme on n’en fait plus (musique de Gaby Verlor), puis présente à la télévision l'émission quotidienne Paris Club[1] à 12 h 30. Elle monte sa première pièce de théâtre Comme au théâtre ; en 1968, Marie Laforêt enregistre Mais mon cœur est vide et Danielle Darrieux Il n'y en a que pour la rose. Georges Guétary chante Il a fallu. Françoise Dorin écrit aussi des textes pour Line Renaud (Les souvenirs que l’on n'a pas eus), Gigliola Cinquetti (Les filles et les roses), Jean-Jacques Debout (Il paraît qu'un jour), Franck Fernandel (Téléphoner à Sylvie), Les Parisiennes (Les Fans de Mozart), Michel Legrand (Dis-moi), Cora Vaucaire (Oh non, ce n’est pas toi), Jean Piat (Tous les chemins mènent à l’homme et Le Tournant), et Tino Rossi (Ma dernière chanson).

En , elle signe un appel demandant l'arrêt de poursuites en cours contre l'organisation d'extrême-droite Groupe union défense[3].

En 1986, elle participe à la comédie musicale La valise en carton, inspirée par la vie de Linda de Suza qui est la vedette de ce spectacle. En 2006, elle écrit deux chansons pour Céline Dion intitulées Et s'il n'en restait qu'une, je serais celle-là et On s'est aimé à cause, mises en musique par David Gategno pour le premier titre, Jacques Veneruso, Marc Dupré et Jean-François Breau pour le second. Ces chansons sont parues dans l'album de la chanteuse, D'Elles, sorti le 21 mai 2007. Elle est promue commandeur de la Légion d'honneur en 2008.

Souffrante, elle se retire ensuite de la vie publique[2].

Françoise Dorin meurt le à l’hôpital de Courbevoie, quelques jours avant son 90e anniversaire[4]. Sa mort, d'après sa fille, est la conséquence d'un choc septique dû à une escarre mal soignée[5],[6]. Elle est inhumée au cimetière nouveau de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine)[7].

Vie privée

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Françoise Dorin a épousé en premier mariage, le , le journaliste Michel Caste et en second mariage célébré le , Jean Poiret dont elle a eu une fille, Sylvie, en 1960. Cette dernière a épousé en 1985 Mathieu (1957-1997), le fils adoptif de Danielle Darrieux et Georges Mitsinkidès ; ils ont eu deux enfants, Thomas et Julien.

Françoise Dorin a été la compagne de Jean Piat de 1975 à 2018. Il la suit dans la mort huit mois et six jours plus tard et est enterré au cimetière du Montparnasse.

Œuvres

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  • Le Tube, Flammarion, 1975.
  • Va voir maman, papa travaille, Robert Laffont, 1976.
  • L'Intoxe et Le Tout pour le tout, Flammarion, 1980.
  • Les Lits à une place, Flammarion, 1980.
  • Les Miroirs truqués, Flammarion, 1982.
  • L'Étiquette, Flammarion, 1983.
  • Les Jupes culottes, Flammarion, 1984.
  • Les Corbeaux et les Renardes, Flammarion, 1988.
  • Les Cahiers tango, Flammarion, 1988.
  • Nini Patte-en-l'Air, Robert Laffont, 1990.
  • Au nom du père et de la fille, Flammarion, 1992.
  • Pique et Cœur, Flammarion, 1993.
  • Le Retour en Touraine, Flammarion, 1993.
  • Les Vendanges tardives, Plon, 1997.
  • La Courte Paille, Plon, 1999.
  • Les Julottes, Plon, 2000.
  • La Mouflette, J'ai lu, 2001.
  • Le Rêve party, Plon, 2002.
  • Tout est toujours possible, Plon, 2004.
  • Et puis… après (suite de Tout est toujours possible), Plon, 2005.
  • Le Cœur à deux places, Plon, 2006.
  • En avant toutes !, Plon, 2007.
  • Les Lettres que je n'ai pas envoyées…, Plon, 2009.

Théâtre publié

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  • L'Autre Valse, suivi de Si t'es beau, t'es con. Paris : LGF, coll. "Le Livre de poche" no 6595, 1989. (ISBN 2-253-04896-8). Rééd. Flammarion, 1992. (ISBN 978-2-08-064391-9)
  • Soins intensifs. Paris : Plon, 2001, 108 p. (ISBN 2-259-19561-X)
  • Monsieur de Saint-Futile : comédie-vaudeville en 2 actes. Paris : Art et comédie, coll. "Côté scène", 2002, 100 p. (ISBN 2-84422-263-3)
  • Vous avez quel âge ? / préface Jean Piat. Paris : Avant-scène théâtre, coll. "Collection des Quatre-vents", 2010, 63 p. (ISBN 978-2-7498-1145-1)
  • Ensemble et séparément. Paris : Avant-scène théâtre, coll. "Collection des Quatre-vents", 2013, 74 p. (ISBN 978-2-7498-1259-5)

Anthologie

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  • Les Plus Belles Scènes d'amour : anthologie. Paris : Albin Michel, coll. « La bibliothèque amoureuse » no 4, 10/1997, 405 p. (ISBN 2-226-08950-0).

Paroles de chansons

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  • Dorin, père et fille / René et Françoise Dorin. Paris : Plon, novembre 1999, 235 p. (ISBN 2-259-19197-5).

Théâtre

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Comédienne

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Dramaturge

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Filmographie

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Hommages

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En février 2018, le Conseil de Paris lui rend hommage en donnant son nom à une place : place Françoise-Dorin.

Notes et références

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  1. a b et c Luc Antonini, Françoise Dorin, de la chanson au roman, Généalogie Magazine no 301, mars 2010
  2. a b et c Armelle Héliot, « Françoise Dorin, femme d'esprit et d'insolence », Le Figaro, samedi 13 / dimanche 14 janvier 2018, page 14.
  3. « Plusieurs personnalités lancent un appel en faveur du GUD », sur lemonde.fr, .
  4. « Mort de la romancière Françoise Dorin », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  5. « La fille de Françoise Dorin, décédée après son passage dans un Ehpad Orpéa, témoigne sur RTL », rtl.fr, 25 janvier 2022.
  6. « « Déjà, il y avait cette odeur de pisse terrible, dès l’entrée » : extraits des « Fossoyeurs », une enquête sur le business du grand âge », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. Cimetières de France et d'ailleurs : DORIN Françoise (1928-2018)
  8. Création le 2 février 1967. Décor de Gisèle Tanalias. Avec Michel Roux (François), Martine Sarcey (Françoise), Michèle Bardollet (Brigitte*) et Renaud Mary (Renaud). * Rôle repris par Évelyne Dassas. Publié dans "L'Avant-Scène" n° 446.
  9. Création le 3 février 1970. Assistant à la mise en scène : Daniel Dupraz. Décor d'André Levasseur. Avec Michel Roux (Victor), Claude Gensac (Hélène), Paul Meurisse (Lionel), Béatrice Bretty (Manouche), Jacques Mareuil (Docteur Weber), Paul Mercey (L'Abbé Martin) et Marion Game (Évelyne). À partir du 17 août 1971, le rôle de Lionel a été tenu par Guy Tréjan et celui d'Évelyne par Mireille Delcroix. Publié dans "L'Avant-Scène" n° 446.

Liens externes

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  NODES
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