Gustave Boulanger

peintre français

Rodolphe Clarance Boulanger dit Gustave Boulanger, né le à Paris 2e et mort le à Paris 9e, est un peintre français.

Gustave Boulanger
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Rodolphe Clarance BoulangerVoir et modifier les données sur Wikidata
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Œuvres principales

Il est notamment connu pour ses tableaux orientalistes et forma un grand nombre d'élèves aux Beaux-Arts de Paris et à l'Académie Julian.

Biographie

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Gustave Boulanger a des parents d’origine créole. Il devient orphelin en 1838. Il est admis en 1846 à l’École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Pierre-Jules Jollivet et de Paul Delaroche[1].

Il remporte le prix de Rome de 1849 avec Ulysse reconnu par Euryclée. Il devient membre de l’Académie des beaux-arts en 1882 et enseigne à l’École nationale supérieure des beaux-arts de 1885 à 1888, et à l’Académie Julian[2]. En 1886, il est membre du jury section Aquarelles et Pastels de la seconde exposition internationale de blanc et noir, se tenant à Paris.

Il réalise de nombreuses commandes de l’État pour des décorations, dont le foyer de la danse du palais Garnier, une partie du décor de l’Opéra de Monte-Carlo et de celui de la mairie du 13e arrondissement de Paris. Grâce à ces travaux il va devenir un des grands amis de Charles Garnier et il sera souvent son invité à la villa Garnier à Bordighera en Italie.

« Sociétaire de la Comédie-Française, Mademoiselle Nathalie (1816-1885) devint l'amie intime de Gustave Boulanger. Bien qu'ici ou là, on ait insinué l'idée de mariage, nous n'en avons retrouvé aucune trace écrite[3]. » Boulanger a fait don du portrait de sa femme peint par lui en 1867 à ce théâtre[4].

Il meurt le à son domicile au 6 bis, rue Ballu dans le 9e arrondissement[5] et est inhumé au cimetière de Montmartre (8e division)[6].

Œuvres

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Ulysse reconnu par Euryclée (1849), Paris, École nationale supérieure des beaux-arts.

Publications

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  • À nos Élèves, vers 1882, discours, sans date, ni lieu et nom d'éditeur, Paris, Imprimerie A. Lahure, plaquette In-12, 23 p.
  • Notice sur M. Lehmann, par M. Boulanger, lue à l'Académie des beaux-arts dans la séance du 27 janvier 1883.

Élèves

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Notes et références

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  1. Lynne Thornton, Les Orientalistes : peintres voyageurs, acr-edition.com, 1993, p. 34.
  2. Lynne Thornton, op. cit., p. 35.
  3. Aubrun (1986), p. 170.
  4. Eugène Véron et Paul Leroi, « Courrier de l’art », Courrier de l’art, vol. 8,‎ , p. 312 (lire en ligne, consulté le ).
  5. Archives de Paris 9e, acte de décès no 1174, année 1888 (vue 16/31).
  6. Registre journalier d'inhumation de Paris Montmartre de 1888, en date du 24 septembre (vue 24/31).
  7. Gustave Boulanger, étudiant depuis deux ans à l'école des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Pierre-Jules Jollivet et de Paul Delaroche, présente le tableau pour sa première participation du peintre au prix de Rome. Il a obtenu le deuxième prix ex aequo avec William Bouguereau. Il a adopté pour cette peinture d'un sujet biblique les codes de la grande peinture d'histoire que Thomas Couture avait adoptés dans son tableau Les Romains de la décadence présenté au Salon de 1847. Ce tableau disparu depuis plus de 170 ans a été retrouvé dans un grenier creusois. Il a été adjugé en vente publique à Guéret par Me Pierre Turpin pour 25 200 euos (Le Festin, , no 113, p. 8)
  8. Catalogue de la 27e Exposition d’Amiens, 1885, p. 12.
  9. Catalogue de la 27e Exposition d’Amiens, 1885, p. 23.

Bibliographie

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  • Marie-Madeleine Aubrun, « Gustave Boulanger, peintre éclectique », Bulletin de la Société d'histoire de l'art français, no. 72, cat. 110, 1986, p. 167–256.
  • Dictionnaire Bénézit.
  • Octave Mirbeau, « La tristesse de monsieur Boulanger », La France, , Combats esthétiques, t.I, p. 150-153.

Iconographie

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  • Charles Gallot, Gustave Boulanger, vers 1880, photographie. Une gravure d'après cette photographie est publiée dans L'Illustration, no 2379, , p. 1.

Liens externes

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