Guy Mollet

homme d'État français

Alcide Guy Mollet, dit Guy Mollet, né officiellement le , la date réelle étant le [1],[2] à Flers (Orne) et mort le à Paris, est un homme d'État français.

Guy Mollet
Illustration.
Guy Mollet en 1956.
Fonctions
Maire d'Arras

(30 ans, 4 mois et 18 jours)
Élection 13 mai 1945
Réélection 26 octobre 1947
3 mai 1953
15 mars 1959
21 mars 1965
21 mars 1971
Prédécesseur René Méric
Successeur Léon Fatous
Député français

(29 ans, 10 mois et 27 jours)
Élection 21 octobre 1945
Réélection 2 juin 1946
10 novembre 1946
17 juin 1951
2 janvier 1956
30 novembre 1958
25 novembre 1962
12 mars 1967
30 juin 1968
11 mars 1973
Circonscription 2e du Pas-de-Calais (1945-1958)
1re du Pas-de-Calais (1958-1975)
Législature Ire et IIe constituante
Ire, IIe et IIIe (Quatrième République)
Ire, IIe, IIIe, IVe et Ve (Cinquième République)
Groupe politique SOC (1945-1973)
PSRG (1973-1975)
Prédécesseur Assemblée consultative provisoire
Successeur André Delehedde
Secrétaire général de la SFIO

(22 ans, 10 mois et 16 jours)
Prédécesseur Daniel Mayer
Successeur Alain Savary (PS)
Ministre d'État chargé du Statut général des Fonctionnaires

(7 mois et 7 jours)
Président René Coty
Président du Conseil Charles de Gaulle
Gouvernement De Gaulle III
Prédécesseur Raymond Marcellin (indirectement, secrétaire d'État)
Successeur Pierre Chatenet (secrétaire d'État)
Vice-président du Conseil des ministres

(13 jours)
Président René Coty
Président du Conseil Pierre Pflimlin
Gouvernement Pflimlin

(4 mois)
Avec Georges Bidault
René Pleven
Président Vincent Auriol
Président du Conseil Henri Queuille
Gouvernement Queuille III
Président du Conseil des ministres
[a]
(1 an, 3 mois et 20 jours)
Président René Coty
Gouvernement Mollet
Législature IIIe (Quatrième République)
Coalition Front républicain
Prédécesseur Edgar Faure
Successeur Maurice Bourgès-Maunoury
Ministre d'État chargé du Conseil de l'Europe

(7 mois et 16 jours)
Président Vincent Auriol
Président du Conseil René Pleven
Gouvernement Pleven I
Successeur Pierre Pflimlin (indirectement)
Conseiller général du Pas-de-Calais

(3 ans, 5 mois et 27 jours)
Élection 30 septembre 1945
Circonscription Canton d'Arras-Sud
Prédécesseur Jean-François Paris (indirectement)
Successeur Henri Duflot
Ministre d'État sans portefeuille

(1 mois)
Avec Augustin Laurent
Félix Gouin
Chef de l'État Vincent Auriol
Président du Conseil Léon Blum
Gouvernement Blum III
Président du conseil général du Pas-de-Calais

(7 mois et 12 jours)
Successeur Louis Le Sénéchal
Biographie
Nom de naissance Alcide Guy Mollet[1]
Date de naissance [b],[1]
Lieu de naissance Flers (Orne, France)
Date de décès (à 69 ans)
Lieu de décès Paris 7e (France)
Nature du décès Infarctus du myocarde
Sépulture Cimetière d'Arras, Pas-de-Calais
Nationalité Française
Parti politique SFIO (1923-1969)
PS (1969-1975)
Syndicat FEG (1928-1946)
FEN (1946-1975)
Diplômé de Université de Lille
Profession Professeur
Religion Catholicisme
Résidence Boulevard des Invalides, Paris 7e

Guy Mollet
Maires d'Arras
Chefs du gouvernement français

Secrétaire général de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) de 1946 à 1969, il est plusieurs fois ministre d'État sous la IVe République. Il est président du Conseil des ministres de à , une période pendant laquelle il est critiqué pour sa gestion de la guerre d'Algérie et de la crise du canal de Suez, qui verra la France subir un revers historique.

Biographie

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Jeunesse

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Pupille de la Nation, Guy Mollet adhère à la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) dès 1923, alors qu'il n'a pas encore dix-huit ans. Après avoir obtenu sa licence, il devient professeur d'anglais et milite activement au sein du syndicalisme enseignant, ce qui lui vaut d'être muté à Arras. En 1928, il devient secrétaire adjoint des Jeunesses socialistes du Pas-de-Calais. Mobilisé en 1940, il est fait prisonnier. Libéré en juin 1941 il s'engage quelques mois plus tard dans la Résistance au sein de l'Organisation civile et militaire (OCM), qui regroupe des résistants de toutes tendances, de la gauche au conservatisme bon teint, mais où les socialistes sont prépondérants dans le Pas-de-Calais et dans l'Orne. Abel Poulain, ami et collègue de Guy Mollet, est par la suite lui aussi député SFIO dans le Pas-de-Calais. Le natif de Flers écrit pour le journal clandestin La Voix du Nord, participe aux combats de la Libération et est chargé de la commission d'épuration de Flers.

Débuts en politique

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Élu maire et conseiller général d'Arras en 1945, membre des deux Assemblées constituantes en octobre 1945 et juin 1946 puis député du Pas-de-Calais en novembre 1946, il devient la même année secrétaire général de la SFIO, l'emportant face à Daniel Mayer lors du 38e congrès national de la SFIO, fonction qu'il conserve jusqu'en 1969. Dès lors, chef d'une grande formation politique, dont l'appui apparaît indispensable à toute combinaison ministérielle dans le cadre du tripartisme, il est ministre d'État dans les gouvernements Blum (1946-1947) et Pleven (1950-1951) pour les Affaires européennes (voir la Liste des ministres français des Affaires européennes) et vice-président du Conseil dans le cabinet Queuille (mars-juillet 1951). Sous sa férule, le groupe SFIO est le seul qui ne fasse jamais défaut au gouvernement de Pierre Mendès France. Il était un très bon ami de Henri Sacquet[3]. Il soutient le socialiste Marcel-Edmond Naegelen, gouverneur général de l'Algérie, quand il couvre la fraude électorale massive favorisant les candidats de l'administration lors des élections des délégués du second collège de l'Assemblée algérienne de 1948 et 1951, une fraude que Naegelen nie puis justifie[4],[5].

 
Guy Mollet en 1948.

Il cède la présidence du conseil général du Pas-de-Calais dès 1946, et ne se représente pas aux élections cantonales de 1949, pour se consacrer à son action nationale et à la mairie d'Arras.

Membre du Comité d'action pour les États-Unis d'Europe de Jean Monnet et farouchement atlantiste, il se prononce en faveur de l'adhésion de la France à la Communauté européenne de défense (CED), projet qui est définitivement abandonné en 1954, mais qui contribue à diviser profondément la SFIO. Il siège dès 1952 à l'Assemblée commune de la Communauté européenne du charbon et de l'acier et, de 1954 à 1956, il préside l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (alors dénommée Assemblée consultative). Selon la BBC, qui se base sur des archives britanniques, Guy Mollet, anglophile convaincu, motivé par les risques de tensions au canal de Suez et à la frontière israélo-jordanienne, aurait envisagé un rapprochement avec le Commonwealth dans une discussion avec le Premier ministre Anthony Eden en septembre 1956. Les débats internes à l'administration britannique, révélées par les archives, montrent que le président du Conseil français n'avait en réalité fait aucune proposition concrète de ce type[6].

Président du Conseil

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En 1956, lors de la campagne pour les élections législatives au 2 janvier 1956, il anime, aux côtés de Pierre Mendès France, François Mitterrand et Jacques Chaban-Delmas, le « Front républicain », coalition réunie sur un programme de modernisation économique et sociale et de paix négociée en Algérie, qui obtient une courte majorité. Alors que le président René Coty propose à Pierre Mendès France de former un gouvernement en 1956, celui-ci refuse et lui suggère Guy Mollet. Il est le dirigeant du Front républicain et la guerre d'Algérie est pour lui « imbécile et sans issue » ; il n'est cependant pas question pour lui d'indépendance, mais de redonner sa chance à un colonialisme libéral[7].

Confronté, lors d'une visite à Alger le 6 février 1956, à l'hostilité violente (jets de fruits, de légumes, cris, menaces de mort explicites) de la population d'origine européenne (appelée « journée des tomates »), puis à l'impossibilité de réunir une majorité parlementaire sur une ligne libérale en Algérie, il s'engage dans une politique répressive et refuse toute solution négociée avant la conclusion d'un cessez-le-feu. Le 12 mars 1956, il demande et obtient le vote des pouvoirs spéciaux incluant notamment la création d'une procédure de justice militaire de « traduction directe » sans instruction[8], la légalisation des camps d'internement créés en 1955[9] et l'attribution aux militaires des pouvoirs de police[10]. Pour certains historiens[11] et hommes politiques[12], le vote des pouvoirs spéciaux marque la responsabilité politique de la guerre dans la mesure où il confère d'importants pouvoirs à l'armée. Guy Mollet double en six mois les effectifs militaires déployés sur place en envoyant le contingent. Il doit renoncer à nommer Georges Catroux ministre résidant en Algérie. Il propose à Pierre Mendès France, puis à Gaston Defferre d'exercer cette fonction, mais ceux-ci refusent. Il désigne donc Robert Lacoste.

 
Guy Mollet en 1958.

Dès le 6 avril 1956, il demande au comité international de la Croix Rouge d'envoyer une mission en Algérie pour enquêter sur les conditions de vie des militants du Front de libération nationale détenus par les autorités françaises. En octobre 1956, il rencontre Hubert Beuve-Méry et lui demande des précisions sur les accusations de torture pratiquées par certains soldats. Le directeur du Monde lui ayant remis un dossier d'une vingtaine de feuilles, Guy Mollet écrit à Robert Lacoste, lequel lui répond que des sanctions ont été prises chaque fois que des exactions ont pu être prouvées, et que les accusations relayées par Beuve-Méry sont presque toutes mensongères. De nouveaux rapports lui étant remis (l'un de la Croix Rouge, l'autre de Jean Mairey, directeur de la Sûreté nationale), et certains journaux multipliant les accusations, le gouvernement Mollet crée une « commission permanente de sauvegarde des droits et libertés individuels », dirigée par Pierre Béteille, conseiller à la Cour de cassation, en avril 1957. Aucun parlementaire n'en est membre, les députés et sénateurs étant accusés de partialité, et la commission est entièrement libre de son organisation. La pratique de la torture ne cesse pas, mais plusieurs sanctions disciplinaires sont prises, plusieurs procédures judiciaires sont entamées contre des tortionnaires présumés, et plusieurs centaines de personnes internées sont libérées. Enfin, Guy Mollet autorise la Commission internationale contre le régime concentrationnaire à diligenter une enquête. Celle-ci conclut, en juillet 1957, qu'au cours du mois d'avril, la torture semble avoir diminué, et que les conditions de vie dans les camps d'hébergement sont globalement satisfaisantes.

Entre octobre et novembre 1956, Guy Mollet associe la France à la Grande-Bretagne et à Israël contre l'Égypte lors de l'expédition consécutive à la nationalisation de la Compagnie universelle du canal maritime de Suez par Nasser. Cette manœuvre fut un échec retentissant, du fait de l'opposition de l'URSS, puis des États-Unis. Elle scella le déclin des anciennes puissances coloniales face aux deux superpuissances et au Tiers monde émergent, dont Nasser était l'un des représentants les plus emblématiques.

Le cabinet Guy Mollet fait adopter une troisième semaine de congés payés, la vignette automobile pour financer l'aide aux personnes âgées sans ressources, des mesures d'aide au logement. Il accorde leur indépendance à la Tunisie et au Maroc. Il fait voter la loi-cadre Defferre, qui accorde l'autonomie à l'Afrique subsaharienne et annonce l'indépendance. En mars 1957, ses ministres Christian Pineau et Maurice Faure signent les traités instituant la Communauté économique européenne (CEE).

Après avoir été mis en minorité par l'Assemblée nationale, le cabinet Mollet, qui détient le record de longévité de la IVe République, chute en mai 1957.

Fin de carrière

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Vice-président du Conseil dans le cabinet Pflimlin en mai 1958, Guy Mollet se rallie au général de Gaulle, car c'est selon lui le seul moyen d'éviter « une guerre civile sans armée républicaine ». Il vote en conséquence les pleins pouvoirs à Charles de Gaulle[13]. Ses orientations sont très contestées au sein de la SFIO et les dissidents créent le Parti socialiste autonome en 1958, qui fusionnera en 1960 avec l'Union de la gauche socialiste pour fonder le Parti socialiste unifié (PSU).

Il est nommé ministre d'État en juin de la même année, participe à la rédaction de la nouvelle Constitution, mais quitte le gouvernement dès janvier 1959 et retourne rapidement dans l'opposition. Pour lui, la pratique de la Constitution restreint beaucoup trop les droits du Parlement et les libertés publiques.

 
Guy Mollet pendant la campagne de l'élection présidentielle de 1969.

En 1963, au congrès d'Issy-les-Moulineaux, il ouvre les instances dirigeantes de la SFIO à des militants relativement jeunes. Pierre Mauroy, alors âgé de trente-cinq ans, entre au comité directeur, puis devient secrétaire général adjoint en 1966.

En 1965, Guy Mollet participe à la constitution de la Fédération de la gauche démocrate et socialiste (FGDS) qui soutient la candidature de François Mitterrand à l'élection présidentielle. Membre du nouveau Parti socialiste (PS) lors de sa fondation en 1969, il se consacre dès lors à des travaux théoriques, dans le cadre de l'Office universitaire de recherche socialiste (OURS), qu'il a créé et où ses archives sont conservées. Retiré de la vie politique active, mais encore député du Pas-de-Calais et maire d'Arras, il meurt d'une crise cardiaque à son domicile parisien le 3 octobre 1975[14]. Il est enterré avec son épouse au cimetière d'Arras[15].

Guy Mollet a toujours refusé d'écrire ses Mémoires pour répondre aux critiques, souvent violentes, dont il a fait l'objet, résumant sa position par une formule lapidaire : « Quand on est à la première place, on assume. » Ses détracteurs désignent par « molletisme » l'attitude consistant à associer un discours de gauche et la pratique d'importants compromis avec la droite.

Récapitulatif des fonctions

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Fonctions gouvernementales

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Autres mandats

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Franc-maçon, il a été membre de la Loge Conscience, du Grand Orient de France, à Arras[16].

On attribue à Guy Mollet la phrase : « La droite française est la plus bête du monde », formule régulièrement reprise par les médias et les personnalités politiques.

La ville d'Arras, dont il a été maire, lui a rendu hommage en créant une place Guy-Mollet.

Décorations

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Œuvres de Guy Mollet

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  • Comment les socialistes voient l'Union européenne, conférence des ambassadeurs, 1951
  • L'Europe unie, pourquoi, comment, éditions du Parti socialiste, 1953
  • Bilan et perspectives socialistes, Plon, 1958
  • 13 mai 1958 - 13 mai 1962, Plon, 1962
  • La Construction européenne vue par un socialiste français, éditions du Parti socialiste, 1965
  • Les Chances du socialisme. Réponse à la société industrielle, Fayard, 1968
  • Le Socialisme selon Tito, Seghers, 1971
  • 15 ans après. La Constitution de 1958, Albin Michel, 1973

Voir aussi

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Sources primaires

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Les archives de Guy Mollet sont consultables à l'Office universitaire de recherche socialiste.

Bibliographie

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Vie et politique de Guy Mollet

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Guy Mollet et son temps

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Mis en minorité lors d'un vote de confiance à l'Assemblée nationale le , il reste en fonction et expédie les affaires courantes jusqu'à la formation du gouvernement Bourgès-Maunoury le .
  2. Il est né en fait le mais le greffier d'état civil inscrit la date du .

Références

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  1. a b et c « Naissance "officielle" de Guy Mollet », sur archivespasdecalais.fr (consulté le ).
  2. Insee, « Extrait de l'acte de décès de Alcide Guy Mollet », sur MatchID
  3. Augustin Vigin, correspondance Schumann-Sacquet, Angers, Bruel-Legal
  4. « La sfio, guy mollet et l'algérie de 1945 à 1955 (1986) », sur guy.perville.free.fr (consulté le ).
  5. Bernard Droz, Naegelen, Marcel-Edmond (1892-1978), in L'Algérie et la France, Robert Laffont 2009, (ISBN 978-2-221-10946-5), p.629 (et p.66, article Assemblée algérienne du même auteur)
  6. Laurent Warlouzet, Le choix de la CEE par la France : l'Europe économique en débat de Mendès-France à de Gaulle (1955-1969), Paris, Comité pour l'histoire économique et financière de la France, (ISBN 978-2-11-097517-1 et 2-11-097517-2, OCLC 800893096, lire en ligne), p. 48.
  7. Michel Winock, L'agonie de la IVe République. Gallimard, Gallimard, , 388 p. (ISBN 9782070450831), p. 84.
  8. Procédures « permettant un jugement très rapide des actes commis (les peines prononcées pouvant aller jusqu’à mort) ». Cf. Sylvie THENAULT (CNRS), « Les magistrats pendant la guerre d’Algérie », in J-P. Jean et G. Deharo (dir.), L'histoire de la justice: la colonisation, Vichy, la guerre d'Algérie, École nationale de la magistrature, p. 16.
  9. Sylvie THENAULT, op. cit., p. 16.
  10. Sylvie THENAULT (CNRS), « Les juridictions extraordinaires pendant la guerre d’Algérie », in J-P. Jean et G. Deharo (dir.), L'histoire de la justice: la colonisation, Vichy, la guerre d'Algérie, École Nationale de la magistrature, p. 18.
  11. Voir sur le site de l'INA l'intervention de Benjamin Stora dans l'émission Mots croisés diffusée par France 2 le 21 mai 2001: http://www.ina.fr/video/I07138328
  12. Lire par exemple l'exposé des motifs de la proposition de résolution du député Noël Mamère « visant à la création d'une commission d'enquête relative au bilan et aux conséquences de la loi no 56-258 du 16 mars 1956 autorisant le Gouvernement à disposer des pouvoirs spéciaux » [PDF].
  13. Compte rendu intégral des débats de l'Assemblée nationale, Lundi 2 juin 1958, 2e séance, p. 2633 (p. 23 du PDF)
  14. « M. Guy Mollet est mort », Le Monde, 4 octobre 1975.
  15. Cimetières de France et d'ailleurs
  16. [PDF] Colloque Guy Mollet, citoyen engagé et Franc-Maçon, Hôtel-de-Ville d'Arras, 2 octobre 2015.
  17. Base Léonore
  18. Ordre de la Libération, « Base Médaillés de la Résistance française - fiche Guy Alcide MOLLET » (consulté le )
  19. « Le Président du Conseil français a été reçu par le roi », Le Soir,‎ , p. 1 (lire en ligne  )
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