Jackson Richardson

handballeur français

Jackson Moïse Richardson[2], né le à Saint-Pierre (La Réunion), est un joueur puis entraîneur français de handball qui évoluait au poste de demi-centre. Capitaine de l'équipe de France de handball, médaille de bronze aux JO de Barcelone en 1992 et double champion du monde (1995 et 2001), il a été choisi pour être le porte-drapeau de la délégation des sportifs français lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'Athènes[3], le . Élu meilleur joueur du monde en 1995, son style tout en improvisation et son instinct en particulier en défenseur avancé ont fait de lui un des joueurs les plus doués de sa génération[4]. Avec 417 matchs joués sous le maillot de l'équipe de France, il est le handballeur le plus sélectionné de toutes les équipes nationales.

Jackson Richardson
Jackson Richardson, le 7 décembre 2013.
Jackson Richardson, le 7 décembre 2013.
Fiche d’identité
Nationalité Drapeau de la France France
Naissance (55 ans)
Lieu Saint-Pierre (La Réunion)
Taille 1,86 m (6 1)
Poste Demi-centre
Entraîneur
Surnom(s) Jack
Parcours junior
Saisons Club
1977-1988 Drapeau de La Réunion Saint-Pierre HBC
1988-1989 Paris-Asnières
1988-1989 Bataillon de Joinville
Parcours professionnel *
SaisonsClub M. (B.)
1989-1991 Paris-Asnières
1991-1996 OM Vitrolles
1996-2000 TV Großwallstadt
2000-2005 PSA Pampelune
2005-2008 Chambéry SH
2009 Rhein-Neckar Löwen
*Statistiques en compétitions nationales et continentales.
Sélections en équipe nationale
Année(s)Équipe M. (B.)
1990-2005 France 417 (787)[1]
Équipes entraînées
Année(s)Équipe Com.
2014-2015 Chambéry SH (adjoint)
2015-2018 Dijon MHB
2017-2018 Gabon
Dernière mise à jour : 15 août 2022

Entre 2015 et 2018, il connait sa première expérience en tant qu'entraîneur au Dijon Métropole Handball. Il est également sélectionneur de l'équipe nationale du Gabon de 2017 à 2018. Il est le père de Melvyn Richardson, également handballeur international.

Le 30 avril 2023, il entre dans le Hall of Fame du handball français[5].

Biographie

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Jackson Richardson en 1995
 
Richardson, en mai 1997
 
Jackson Richardson était le porte-drapeau de la France aux JO 2004.
 
Richardson, en décembre 2007
 
Lors du match d'adieu du joueur allemand Chrischa Hannawald, le 21 mai 2008.

Parcours en club

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Jackson Richardson (n°14) avec la sélection de l'île de la Réunion en 1988.

Le jeune Jackson Richardson découvre le handball à six ans. Dans le club de Saint-Pierre de La Réunion, il pratique d'abord intensément le football, le basket-ball et le handball avant d'opter définitivement pour le handball[6]. En , à l'occasion d'une tournée de l'équipe de France dans l'île et en lever de rideau des deux France-Suisse la sélection de l'île de la Réunion a joué et battu à deux reprises la Belgique : Daniel Costantini, l'entraîneur national, découvre alors un Jackson Richardson « qui a le potentiel d'un joueur de haut niveau »[7]. Il est alors choisi pour rejoindre en métropole l'équipe militaire du bataillon de Joinville où est constitué un collectif appelé à disputer le Mondial Espoirs de 1989[7]. En parallèle, il est recruté par le Paris-Asnières qui évolue en Nationale 1A[8] mais les 40 buts marqués par Richardson[9] n'empêchent pas le club d'être relégué.

Aux côtés de l'Islandais Júlíus Jónasson qui termine meilleur buteur, Richardson (98 buts[10]) joue un rôle décisif dans le titre de Championnat de France Nationale 1B en 1990. De retour dans l'élite, Richardson s'impose de plus en plus comme une valeur sûre du championnat, terminant neuvième meilleur buteur et le club à la sixième place.

En 1991, il rejoint l'équipe de l'OM Vitrolles et son palmarès s'enrichit des titres de champion de France en 1994 et 1996, des Coupes de France 1993 et 1995 et le premier trophée européen pour un club de handball français, la Coupe des vainqueurs de coupe 1993, trophée qui suit de quelques jours la Ligue des champions remportée par l'Olympique de Marseille en football[11],[12].

À l'été 1996, le club marseillais dépose le bilan et, comme d'autres joueurs, Richardson profite de l'arrêt Bosman pour tenter l'aventure à l'étranger et part jouer en Allemagne dans le club du TV Großwallstadt. Il y gagne une seconde coupe d'Europe, la Coupe des Villes (C4) en 2000.

Mais c'est en Espagne, au PSA Pampelune, qu'il retrouve les très haut niveau européen avec à la clé, la Ligue des champions 2001 remportée face au FC Barcelone, un titre de champion d'Espagne l'année suivante et une nouvelle Coupe des coupes en 2004.

Après plusieurs saisons à l'étranger, il revient jouer en France en 2005 au Chambéry Savoie Handball, club où il retrouve ses camarades de jeu Stéphane Stoecklin et Laurent Munier. Alors qu'il doit en 2007 mettre un terme à sa carrière, il décide de prolonger l'expérience à Chambéry où il sera d'ailleurs rejoint par un autre Réunionnais en la personne de Daniel Narcisse. C'est ainsi par un travail acharné qu'il réussit à atteindre ce niveau d'excellence, qui lui permettait à 39 ans de dominer encore le handball mondial. Le , Jackson a joué ce qu'il annonçait alors comme étant le dernier match de sa carrière face à l'US Ivry et conclut sa magnifique carrière sur une belle victoire 34 à 33[13],[14]. En avril 2009, il retrouve toutefois les parquets pour finir la saison dans le club allemand du Rhein-Neckar Löwen[15], disputant notamment la demi-finale de la Ligue des champions.

Parcours en équipe nationale

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Avec l'équipe de France espoirs, Richardson participe aux côtés de Stéphane Stoecklin au championnat du monde junior 1989 (pl), terminé à la 6e place[16], soit le meilleur résultat d'une équipe française de handball.

Puis en janvier 1990, il intègre l'équipe de France A, alors en pleine construction sous la houlette de Daniel Costantini, à l'occasion du Challenge Marrane[17]. Il est ensuite retenu en mars pour participer au championnat du monde 1990 en Tchécoslovaquie où l'équipe de France gagne sa qualification pour les Jeux olympiques de 1992 à Barcelone tandis que Richardson est élu meilleur joueur de la compétition[1],[18]. Il prend rapidement un rôle majeur en équipe de France et cumule déjà 49 sélections et 68 buts au printemps 1991[19].

Et surtout, il se forge un très beau palmarès : tour à tour « Bronzé », à la suite de la médaille de bronze aux Jeux olympiques 1992 à Barcelone, puis « Barjot » après les titres de vice-champion du monde en 1993 et de champion du monde en 1995 en Islande, et enfin « Costaud » après celui de 2001 à Bercy, il a également atteint trois autres reprises le podium lors des Mondiaux 1997, 2003 et 2005. À titre individuel, il est notamment élu meilleur joueur du monde en 1995, champions des champions français décerné par le journal l'Équipe et joueur français du siècle selon la FFHB.

Cependant, il ne parviendra pas à remporter de médaille aux Championnats d'Europe et surtout, alors que la France faisait régulièrement partie des favoris des Jeux olympiques, il ne parvient pas à réitérer l'exploit de 1992 : alors que la 4e place en 1996 à Atlanta sonnera le glas des Barjots, l'échec à Athènes en 2004 est d'autant plus difficile que Richardson était le porte-drapeau de la délégation française et qu'il disputait ce qui devait être sa dernière compétition internationale. Pour ne pas partir sur cette fausse note et sortir par la grande porte, le Réunionnais a décidé à trente-cinq ans de revêtir une dernière fois la tunique bleue pour partir à l'assaut de la planète handball au Mondial 2005[20]. Si « Jack » se blesse lors de la demi-finale perdue face à la Croatie[21], il ne participe donc pas à la difficile victoire de ses coéquipiers en petite finale mais quitte bien, comme Grégory Anquetil et Guéric Kervadec, l'équipe de France sur médaille de bronze[22]. Tous trois feront leurs adieux quelques semaines plus tard à Bercy[23],[24].

Avec 417 sélections, il est le joueur le plus capé de l'équipe de France et même, à l'échelle internationale, le joueur ayant le plus de sélections (de).

Le au Palais national omnisports de Pékin, les joueurs de l'équipe de France, tout juste sacrés champions olympiques, portent Jackson Richardson en triomphe sur le parquet de leur exploit[4]. Beaucoup d'entre eux ont été ses coéquipiers, il constitue le trait d'union de tous les succès du handball français depuis le début des années 1990, d'où ce « merci » spectaculaire qui lui est adressé par les vainqueurs de l'Islande (28-23) en finale des Jeux.

Parcours d'entraîneur

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En 2011, il signe à l'AS Monaco, club de nationale 3, en tant que dirigeant pour faire profiter le club de son expérience[25], mais l'expérience tourne court.

En 2014, il est nommé entraîneur adjoint de Mario Cavalli au Chambéry Savoie Handball[26], qui était alors le club formateur de son fils Melvyn, grand espoir du handball français. Le , il devient entraîneur principal par intérim à la suite du départ de Mario Cavalli[27]. Le , le CSH annonce la venue d'un nouvel entraîneur principal en la personne du Croate Ivica Obrvan tout en confirmant Jackson Richardson au poste d'entraîneur adjoint, au lendemain d'une victoire d'un but à Nantes où son fils Melvyn a joué ses premières minutes en D1 avec l'équipe professionnelle.

Cette première expérience sur un banc de touche apparaît comme une révélation pour Richardson puisque dès janvier 2015, il affirme vouloir prendre la tête d'une équipe professionnelle dès la saison suivante[28]. Finalement, c'est au Dijon Bourgogne Handball, club de D2, qu'il devient entraîneur à compter de la saison 2015-2016[29].

En avril 2017, il devient sélectionneur de l'équipe nationale du Gabon. Il signe un contrat de 2 ans avec pour principal objectif de mettre en place une équipe compétitive pour la 23e édition du Championnat d'Afrique des nations organisé au Gabon. Pour cette tâche, le Français doit alors percevoir 15 000 , soit 9,8 millions de Francs CFA par an hors primes[30]. Seulement quelques mois après la CAN au cours de laquelle il avait mené le Gabon à la 5e place, soit le meilleur résultat de son histoire, son contrat a été unilatéralement rompu par les autorités gabonaises[30]. Fatigué d’attendre les 11 mois de salaire et 2 mois de prime impayée, Richardson a alors décidé en décembre 2020 de porter l’affaire devant le Tribunal arbitral de sport (TAS)[30].

Au terme de son contrat en juin 2018, il annonce son départ du Dijon Métropole Handball pour des raisons personnelles[31].

 
Le Gymnase universitaire Jackson-Richardson à Villetaneuse, vu depuis la passerelle qui donne accès au T11.

Plusieurs salles de sports portent son nom, comme à Elbeuf (Seine-Maritime, inaugurée par Jackson Richardson en ), au Pouzin (Ardèche, également inaugurée par Jackson en 2007) ou au campus de Villetaneuse de l'Université Paris-XIII (inauguré par Jackson Richardson le [32]).

En février 2013, il participe à l'émission Splash : Le Grand Plongeon. Durant la même année, il participe notamment au jeu télévisé Pékin Express, 9e saison diffusé sur M6 en tant que passager mystère parmi d'autres stars telles que Adriana Karembeu ou Alexandra Rosenfeld.

Jackson Richardson est parrain de l'Association européenne contre les leucodystrophies (ELA) et a inauguré en la nouvelle antenne ELA Océan Indien sur l'île de la Réunion.

Son frère Stéphane est également handballeur et a joué notamment au PSG-Asnières, en D2 et en D1, au GFCO Ajaccio, puis au Billère Handball[33].

En septembre 2019, il annonce qu'il se présentait sur la liste de Bruno Gilles (LR) à Marseille pour les élections municipales de 2020[34].

Équipe de France

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Palmarès

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En sélection nationale

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Jeux olympiques[2]

Championnats du monde

Championnats d'Europe

Divers

En clubs

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Compétitions internationales

Compétitions nationales

Distinctions individuelles

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Distinctions globales

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Distinctions à la suite d'une compétition

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Vidéographie

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Décorations

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Notes et références

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  1. a et b « Salle des légendes, Jackson Richardson », sur Site officiel de la FFHB, Fédération française de handball (consulté le ).
  2. a et b « Profil de Jackson Richardson aux Jeux olympiques », sur olympedia.org (consulté le ).
  3. a et b « Richardson, l'exemple (porte drapeau JO 2004) », Dernières Nouvelles d'Alsace,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. a et b « Le meilleur des meilleurs handballeurs », sur L’Équipe Magazine, (version du sur Internet Archive).
  5. Dalibor, « EdF (M) | L'équipe de France inaugure son Hall of Fame », sur HandNews, (consulté le ).
  6. « Le jackpot de Jackson », L'Humanité, (consulté le ).
  7. a et b « Échos de l'Île : Richardson », Hand-ball : bulletin fédéral n°243, Fédération française de handball,‎ , p. 46 (lire en ligne, consulté le ).
  8. « Paysage 1988-1989 du Championnat de France de Nationale 1A », Hand-ball : bulletin fédéral n°243, Fédération française de handball,‎ , p. 32 (lire en ligne, consulté le ).
  9. « Volle... vole... », Hand-ball : bulletin fédéral n°250, Fédération française de handball, (consulté le ), p. 46
  10. « Jónasson premier », Hand-ball : bulletin fédéral n°260, Fédération française de handball, (consulté le ), p. 48.
  11. « L'OM-Vitrolles remporte sa Coupe d'Europe », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. Anouk Jorge, « L'OM-Vitrolles, en pionnier », L'Équipe,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. Jean-Louis Le Touzet, « Jackson Richardson lâche la balle », sur Libération.fr, (consulté le ).
  14. « Richardson part en beauté », sur sports.fr, (consulté le ).
  15. « Jackson Richardson reprend du service », sur sports.fr, (consulté le ).
  16. a et b « Championnat du monde espoirs 1989 », Hand-ball : bulletin fédéral n°254, Fédération française de handball, (consulté le ).
  17. a et b « Jackson Richardson : "félinement" votre... », Hand-ball : bulletin fédéral, Fédération française de handball, no 257,‎ , p. 13-14 (lire en ligne, consulté le ).
  18. a et b Laurent Moisset, La grande saga du hand français, Hugo Sport, (ISBN 9782755627541), p. 22 :

    « Le monde découvre un Réunionnais de 21 ans, Jackson Richardson, élu meilleur joueur du Mondial pour sa première participation à une grande compétition »

    .
  19. « Bilan (sélections et buts) des joueurs de l'équipe de France », Hand-ball : bulletin fédéral n°268, Fédération française de handball, (consulté le ).
  20. « CM05 - Jackson Richardson veut sortir par la grande porte », sur L'Humanité.fr, (consulté le ).
  21. « CM05 - Jack out », sur Handzone.net, (consulté le ).
  22. « CM05 - A en devenir Barjot ! », sur eurosport.fr, (consulté le ).
  23. « Bercy fête ses héros », sur Handzone.net, (consulté le ).
  24. « Hand : adieux de Jackson Richardson », sur Institut National des Archives (INA), (consulté le ).
  25. « Jackson Richardson signe à Monaco ! », sur handnews.fr, (consulté le ).
  26. « Le "Jack" reprend du service à... Chambéry », sur handzone.net, (consulté le ).
  27. « Cavalli et Chambéry, c'est fini! », sur Site officiel de la LNH, (consulté le ).
  28. « Jackson Richardson veut être entraîneur principal », sur handnews.fr, (consulté le ).
  29. « Jackson Richardson devient entraîneur du DBHB », sur handnews.fr, (consulté le ).
  30. a b et c « Richardson Jackson va trainer le Gabon devant le TAS », sur gabonreview.com, (consulté le ).
  31. « Jackson Richardson : "Je suis et resterai attaché à la Bourgogne" », sur bienpublic.com, (consulté le ).
  32. « L’Université Paris 13 inaugure son gymnase Jackson Richardson », sur sorbonne-paris-cite.fr, (consulté le ).
  33. « Stéphane dans l'ombre dévorante de Jackson », sur Le Télégramme.fr, (consulté le ).
  34. « Municipales à Marseille : L’ancien handballeur Jackson Richardson candidat sur une liste de droite », 20 minutes, (consulté le ).
  35. « La dernière roucoulette de Richardson », sur 20minutes.fr (consulté le ).
  36. « Richardson, l'exemple », Dernières Nouvelles d'Alsace, (consulté le ).
  37. « Jack porte-drapeau à Athènes », Hand mag n°85, Fédération française de handball, (consulté le ).
  38. (is) « Richardson meilleur joueur de l'Euro 2000, comme au CM 95 en Islande », (consulté le ).
  39. a et b (en) « Équipe-type du Championnat d'Europe 2000 », sur Site officiel des championnats d'Europe (consulté le ).
  40. (is) « Équipe-type du championnat du monde 1995 », (consulté le ).
  41. « Classement des meilleurs joueurs de la Liga 2001 », sur Handzone.net, (consulté le ).
  42. « Jack : Élu meilleur étranger de la Liga 2002 », sur handzone.net, (consulté le ).
  43. (es) « Historial 7 ideal », sur asobal.es, (consulté le ).
  44. « Décret du 14 mars 2001 portant nomination », Journal officiel de la République française, .

Voir aussi

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Liens externes

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Bibliographie

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  • Jackson Richardson et Laurent Moisset, Jack l'inventeur : Le surdoué du handball raconte sa vie, Éditions de la Lagune, , 274 p. (ISBN 2849690538)
  • « Portrait - Jackson Richardson », dans Laurent Moisset, La grande saga du hand français, Hugo Sport, (ISBN 9782755627541), p. 13 à 16.
  NODES
Association 1
Idea 2
idea 2
INTERN 7
Note 3