Josef Dietrich

général allemand, criminel de guerre nazi

Josef Dietrich, dit Sepp Dietrich, est un SS-Oberst-Gruppenführer[a] et criminel de guerre nazi, né le à Hawangen, dans le district de Souabe en Bavière, et mort le à Ludwigsbourg, dans le Bade-Wurtemberg.

Josef Dietrich
Josef Dietrich
Sepp Dietrich en 1943
(en tenue de SS-Obergruppenführer).

Surnom Sepp
Naissance
Hawangen, Royaume de Bavière, Empire allemand
Décès (à 73 ans)
Ludwigsburg, Allemagne de l'Ouest
Origine Allemand
Allégeance  Empire allemand
 Troisième Reich
Arme Deutsches Reichsheer
Waffen-SS
Grade SS-Oberst-Gruppenführer
Années de service 19111945
Commandement
Conflits Première Guerre mondiale,
Seconde Guerre mondiale
Faits d'armes Bataille des Ardennes
Distinctions Croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne, glaives et brillants

Adhérent du parti nazi dès 1926 et ayant rejoint la SS, puis la SS-Verfügungstruppe (renommée Waffen-SS en 1940), il y exerce des commandements opérationnels ponctués par des massacres de civils et de prisonniers, pendant toute la durée de la Seconde Guerre mondiale, achevant cette dernière à la tête d'une armée. Il est aussi connu pour avoir été un des principaux exécuteurs lors, en , de l'épuration politique de grande ampleur du régime hitlérien, surnommée « nuit des Longs Couteaux ».

Pendant la 2e Guerre mondiale, il gravite dans les hautes sphères du pouvoir — il sera l'un des invités de marque du célèbre Salon Kitty à Berlin[1] — et poursuit son ascension dans la hiérarchie militaire au sein de la Waffen-SS, se rendant coupable de nombreuses exactions, notamment en Ukraine et en Russie, mais aussi sur le front de l'Ouest.

Initialement jugé et condamné à la réclusion criminelle à perpétuité au lendemain de la capitulation allemande pour crimes de guerre, il est libéré début 1959 pour raisons de santé[2][3] et meurt sept ans plus tard de causes naturelles[2],[4].

Jeunesse

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De père hôtelier, Dietrich est destiné par sa famille à une carrière dans la restauration. Il s'y refuse pour s'engager, en 1911, au 4e régiment royal bavarois d'artillerie à Augsbourg.

En 1914, il part sur le front avec le 6e régiment royal bavarois d'artillerie mais, à la suite de divers conflits, demande à être muté au 8e régiment royal bavarois d'artillerie. Toujours insatisfait, il se fait muter au 13e bataillon bavarois de blindés d'assaut. Il finit la Première Guerre mondiale comme adjudant avec les croix de fer de 1re et 2e classe et l'insigne d'argent des blindés[réf. nécessaire]. Démobilisé, il rejoint aussitôt les corps francs : avec le Freikorps Oberland, il combat les Polonais en Haute-Silésie lors des insurrections entre 1919 et 1921, aux côtés de Kurt Daluege, futur commandant de l'Ordnungspolizei.

SS et Waffen-SS

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Soldat politique

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Adolf Hitler, Erwin von Witzleben et Josef Dietrich lors des Jeux olympiques d'été de 1936.

Rendu à la vie civile, il s'essaie (de manière conflictuelle) à divers métiers, tout en restant membre du Freikorps Oberland, et participe à la transformation de ce corps en Bund (ligue). Sans être encarté au parti nazi, il participe à la tentative de putsch manqué du . À ce titre, il peut être considéré comme un nazi de la première heure. Pour Hitler, il fait partie du cercle restreint des Kampfgenossen (« camarades de combat »).

Il adhère officiellement au parti nazi en 1926, après la levée de l'interdiction de celui-ci. Son ascension au sein de la hiérarchie SS est particulièrement rapide : le , il est Sturmbannführer[b]. En 1929, il devient Standartenführer[c] et responsable de la SS bavaroise, puis Oberführer[d] en 1930, année où il est élu député de Bavière au Reichstag, tout en assurant sa fonction de garde du corps et chauffeur personnel de Hitler. En 1931, il est promu Brigadeführer[e], qui est le premier grade d'officier général dans la SS.

En 1932, il prend le commandement du SS-Begleit-Kommando « Der Führer », la garde rapprochée de Hitler, et est nommé Gruppenführer[f]. Après la nomination de Hitler comme chancelier du Reich en 1933, Sepp Dietrich reçoit l'ordre de former une troupe militarisée, le SS Stabswache[g], chargé de la protection de la chancellerie et embryon de la future Waffen-SS (« SS en armes », autrement dit « SS militarisée »). L'unité prend le nom de « Leibstandarte SS Adolf Hitler » (littéralement, en français : « régiment SS des gardes du corps d'Adolf Hitler »).

Le , il participe à Bad Wiessee à la Nuit des longs couteaux à la tête de la « Leibstandarte ». Il commande personnellement les pelotons d'exécution à Munich, dans la cour de la prison de Stadelheim, et fournit par ailleurs à Reinhard Heydrich un groupe de 18 hommes de main pour participer aux exécutions de Berlin[5], notamment à l'intérieur de la caserne de son unité à Berlin-Lichterfelde. Peu après, Hitler le promeut Obergruppenführer[h] avec effet au (dernier jour de la série d'exécutions), probablement en raison des services rendus au cours de cette épuration. Ce rôle tenu par Dietrich lui vaut, en 1957, une condamnation supplémentaire à dix-huit mois de prison[2],[4].

Le , la « Leibstandarte » est à la tête des troupes qui entrent en Rhénanie pour sa remilitarisation et, en 1938, elle prend part à l'Anschluss. La « Leibstandarte » est ensuite intégrée au XVIe corps d'armée blindé du général Guderian.

Dans la Waffen-SS

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Sepp Dietrich, portant sa croix de chevalier de la croix de fer à Metz, en .

La Leibstandarte commence la guerre en Pologne le , et Sepp Dietrich y gagne à nouveau les croix de fer de 2e et 1re classe.

En , cette unité[i] participe à l'invasion des Pays-Bas, de la Belgique et de la France. Durant ces campagnes, la Leibstandarte fait très peu de prisonniers et en exécute un certain nombre, notamment treize prisonniers français du 110e régiment d'infanterie le à Houlle, ainsi que 85 Britanniques et un Français le à Esquelbecq, route de Wormhout[6].

Sepp Dietrich est toujours à l'avant de ses troupes, faisant le coup de feu comme un simple soldat : il reçoit la croix de chevalier de la croix de fer le .

Il séjourne ensuite à Metz[j] à partir d', où il reconstitue son unité[i],[7]. Le , Dietrich reçoit le Reichsführer-SS Himmler sur les hauteurs de Metz, au fort de Plappeville, pour la cérémonie de remise du nouvel étendard de l'unité[i],[8]. Le , Sepp Dietrich et ses officiers reçoivent la visite informelle d'Hitler à Metz[9], prouvant une fois encore l'attachement du Führer à cette unité d'élite.

En , Sepp Dietrich part pour les Balkans. Il combat en Yougoslavie à partir du . Ensuite, il participe à l'attaque de l'Union soviétique dès le . Le , il reçoit les feuilles de chêne ; le , il reçoit les glaives.

Sous son commandement, la Leibstandarte se signale par ses résultats militaires mais également par des atrocités en Ukraine et en Russie, où des villages sont brûlés et des villageois, soupçonnés de ravitailler les partisans, exécutés en masse. Des massacres de prisonniers sont aussi signalés[10].

 
1942, Dietrich et sa deuxième épouse, Ursula née Moninger. Sont visibles, outre la croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne et l'insigne du parti nazi, ses décorations de la Première Guerre Mondiale : croix de fer de seconde classe 1914 (avec rappel 1939), croix de fer de première classe 1914 (avec rappel 1939), insigne du souvenir des véhicules de combat (1921).

Le , le jour de l'anniversaire du Führer, deux de ses fidèles, Franz Xaver Schwarz (trésorier du parti, titulaire de la carte n°6) et Kurt Daluege (général en chef de la police en uniforme) sont promus SS-Oberst-Gruppenführer[a], le grade le plus élevé dans la SS, après celui de Reichsführer-SS réservé à Heinrich Himmler. Hitler aurait voulu nommer également le même jour Dietrich à ce très haut grade, mais ce n'est alors pas possible car il était alors commandant de la Leibstandarte, incluse dans le 2e SS-Panzerkorps — comprenant entre autres les divisions Das Reich, Totenkopf, Hohenstaufen et Frundsberg — lui-même sous les ordres du SS-Obergruppenführer Paul Hausser.

Hitler n'oublie pas pour autant son fidèle lansquenet et le gratifie d’une prime personnelle de 100 000 Reichsmarks le jour de son 50e anniversaire, le .

Il quitte le commandement de la Leibstandarte, confié à l’Oberführer puis Brigadeführer Theodor Wisch, pour celui du 1er SS-Panzerkorps.

 
Sepp Dietrich en .

Affecté de nouveau sur le front de l'Ouest, Sepp Dietrich participe à la bataille de Normandie dans la plaine de Caen, face aux Britanniques de Montgomery.

Le , Sepp Dietrich et Paul Hausser sont nommés tous deux SS-Oberst-Gruppenführer (et Panzer-Generaloberst der Waffen-SS pour Dietrich) et restent à égalité de grade. Mais il est à noter que la nomination de Dietrich est entérinée avec effet rétroactif au .

Là, il passe le plus clair de son temps en première ligne, laissant son chef d'état-major s'occuper de la gestion tactique. Le , il ajoute les brillants à sa croix de chevalier.

Après la défaite en Normandie, Dietrich est chargé de constituer une grande réserve blindée derrière la ligne Siegfried : ce sera la 6. Panzerarmee, futur fer de lance de la contre-offensive des Ardennes. Lors de cette bataille, il a notamment sous ses ordres le Kampfgruppe Joachim Peiper, responsable du massacre de prisonniers américains à Baugnez (Belgique).

À la fin janvier 1945, Sepp Dietrich reçoit l'ordre de retourner sur le front de l'Est, en Hongrie, contre les Roumains, où il doit lancer une offensive entre les lacs Balaton (au sud) et Velence (au nord) dans le but de dégager les troupes allemandes encerclées par les Soviétiques et les Roumains dans Budapest[11]. L'offensive est un échec et il prend la décision de faire reculer ses troupes plutôt que de les voir anéanties.

Par la suite, le commandant de la 6. Panzerarmee défend Vienne, mais il doit à nouveau reculer devant l'avancée soviétique. À la suite de cet échec, Hitler a un temps voulu qu'on le rétrograde au grade de simple soldat et qu'on lui prenne toutes ses décorations. Il se contente toutefois de priver Dietrich et toutes les troupes SS ayant combattu en Hongrie[k] de leur brassard honorifique distinctif[12].

Après-guerre

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Sepp Dietrich, prisonnier des Alliés (1945).

Sepp Dietrich est fait prisonnier en Autriche le , trois jours après la capitulation du Reich. En 1946, il est condamné à la prison à perpétuité par le tribunal militaire international de Dachau, notamment pour le massacre de prisonniers de guerre britanniques à Wormhout (de ) et celui de soldats américains capturés à Baugnez (), près de Malmedy. À la suite de la remise en cause de certaines phases de l'instruction, ainsi qu'aux témoignages à décharge de plusieurs officiers allemands cités par la défense, le général américain Lucius Clay réduit sa peine à vingt-cinq ans de prison. Libéré sur parole de la prison de Landsberg le [13], en pleine guerre froide, et ce grâce aux remous suscités autour du procès du massacre de Malmedy par le sénateur américain Joseph McCarthy, les autorités allemandes décident néanmoins de l'arrêter en août de l'année suivante pour le juger sur sa participation à la nuit des Longs Couteaux : il est condamné à dix-huit mois de prison le après huit jours d'audience. Débouté de l'appel qu'il interjette aussitôt, il est de nouveau incarcéré à Landsberg le . Définitivement relâché le pour insuffisance cardiaque et circulatoire[2][3], sans que les demandes d'extradition de l'URSS et de la Roumanie aient jamais été satisfaites, il meurt d'une attaque cardiaque le [2],[4] à Ludwigsburg, âgé de près de 74 ans. Plus de six cents personnes, dont de nombreux anciens SS, assistent à ses funérailles[14].

Résumé de sa carrière dans la SS

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Entre parenthèses, sont mentionnés les grades équivalents dans l’armée française à titre d'exemple.

Décorations

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Première Guerre mondiale

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Seconde Guerre mondiale

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Bibliographie

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En français

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  • Klemens Wingler, Oberstgruppenführer Sepp Dietrich : père de la Leibstandarte, Chevaigne, Editions du Lore, coll. « Furia germanica » (no 2), , 405 p. (ISBN 978-2-35352-019-0).
  • Jean Mabire : "Panzers Marsch ! Sepp Dietrich, le dernier lansquenet" (Jacques Grancher, 1991).

En anglais

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  • Bruce, Donald Roger. The Early Career of Sepp Dietrich, 28 May 1892-1 September 1939. Master's Thesis. Tempe, Arizona: Arizona State University, 1977.
  • Gisevius, Hans Bernd. To the Bitter End. Translated by Richard and Clara Winston. Boston: Houghton Mifflin, 1947.
  • Guderian, Heinz. Panzer Leader. Translated by Constantine FitzGibbon. New York: Dutton, 1952.
  • Höhne, Heinz. The Order of the Death's Head: The Story of Hitler's SS. Translated by Richard Barry. New York: Coward-McCann, 1969.
  • Messenger, Charles. Hitler's Gladiator: The Life and Times of Oberstgruppenführer and Panzergeneral-Oberst Der Waffen-SS Sepp Dietrich. No location: Potomac Books, 1988.
  • Messenger, Charles. Hitler's Gladiator: The Life and Wars of Panzer Army Commander Sepp Dietrich. No location: Conway Maritime Press, 2005.
  • Reitlinger, Gerald. The SS: Alibi of a Nation, 1922-1945. London: William Heinamann, 1965.
  • Stein, George H. The Waffen SS: Hitler's Elite Guard at War, 1939-1945. Ithaca, New York: Cornell University Press, 1966.
  • Weingartner, James J. Hitler's Guard: The Story of the Leibstandarte SS Adolf Hitler, 1933-1945. Carbondale and Edwardsville, Illinois: Southern Illinois University Press, 1974.

En allemand

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  • Dienstalterliste der Schutzstaffel der NSDAP.
  • Hausser, Paul. Soldaten wie andere auch.
  • Hausser, Paul Waffen-SS in Einsatz.
  • Hoffmann, Peter. Die Sicherheit des Dictators.
  • Jahncke, Kurt, ed. Das Archiv.
  • Schwarz, Max. MdR: Biographisches Handbuch der Reichstage.
  • Steiner, Felix. Die Armee der Geächten.
  • (de) Robert Wistrich et Hermann Weiß, Wer war wer im Dritten Reich : ein biographisches Lexicon : Anhänger, Mitläufer, Gegner aus Politik, Wirtschaft, Militär, Kunst und Wissenschaft, Francfort, Fischer, (réimpr. 1993) (ISBN 3-596-24373-4 et 978-3596243730).

Notes et références

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  1. a et b Équivalent de général d'armée en France.
  2. Équivalent de commandant en France, mais il s'agit ici d’un grade paramilitaire.
  3. Équivalent de colonel en France, mais il s'agit ici d’un grade paramilitaire.
  4. Ce grade intermédiaire entre celui de colonel et celui de général de brigade n'a pas d’équivalent en France.
  5. Équivalent de général de brigade en France, mais il s'agit ici d’un grade paramilitaire.
  6. Équivalent de général de division en France, mais il s'agit ici d’un grade paramilitaire.
  7. Qui peut être traduit par « garde SS d'état-major » en France.
  8. Équivalent de général de corps d'armée en France, mais il s'agit ici d’un grade paramilitaire.
  9. a b et c Pendant toute la campagne à l'Ouest, la Leibstandarte est un régiment motorisé. L'unité est ensuite renforcée à plusieurs reprises pour devenir progressivement une brigade puis, pendant la campagne de Russie, une division.
  10. À nouveau annexée en .
  11. Il s'agit des divisions « Leibstandarte Adolf Hitler », « Das Reich », « Hitlerjugend » et « Hohenstaufen ».

Références

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  1. Hyde 1985, p. 372.
  2. a b c d et e Snyder 1994, p. 66.
  3. a et b (en-US) « Site Map - February 7, 1959 », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  4. a b et c James J. Weingartner, « Sepp Dietrich, Heinrich Himmler, and the Leibstandarte SS Adolf Hitler, 1933-1938 », Central European History, vol. 1, no 3,‎ , p. 264–284 (ISSN 0008-9389, DOI 10.1017/S0008938900014862, JSTOR 4545497, S2CID 145333869, lire en ligne)
  5. Peter Padfield, Himmler, Reichsführer SS, Papermac, London, 1990, p. 154.
  6. Guy Rommelaere, Le Massacre oublié (The Forgotten Massacre), 2000.
  7. George H. Stein, The Waffen SS: Hitler's elite guard at war, 1939-1945, p. 114.
  8. (en) George Stein, The Waffen SS : Hitler's elite guard at war, 1939-1945, Ithaca, N.Y, Cornell University Press, , 330 p. (ISBN 978-0-8014-9275-4, lire en ligne), .288, note 4:Ansprache des Reichsführers SS aus Anlass der Übergabe der Führer-standarte an die Leibstandarte 'Adolf Hitler', Metz, Fort Alvensleben, am 7. September 1940, RFSS/T-175, 90/2612641ff.).
  9. (en) Hans Quassowski et Hans Quassowski (éditeur) (trad. David Johnston), Twelve years with Hitler : a history of 1. Kompanie Leibstandarte SS Adolf Hitler, 1933-1945, Atglen, Pa, Schiffer Pub, coll. « Schiffer military history », , 2e éd. (ISBN 978-0-7643-0777-5), p. 121 (Discours à la LSSAH, le 26 décembre 1940 à Metz).
  10. Ion V. Emilian, Les Cavaliers de l'Apocalypse, La Pensée moderne, Paris 1974.
  11. Florin Constantiniu, Une histoire sincère du peuple roumain, éd. Univers encyclopédique, Bucarest, 2002.
    Alesandru Duţu, Mihai Retegan, Marian Stefan, La Roumanie dans la Seconde Guerre mondiale, Magazine historique, Bucarest, juin 1991, p. 35-40.
  12. Gerhard Boldt, La Fin de Hitler, 1949.
  13. Zentner et Bedürftig 1997, p. 197.
  14. Parker 2014, p. 216.

Article connexe

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Liens externes

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