Kephissia
Kephissia (en grec ancien Κηφισιά / Kêphisiá, en français Céphisie) est une banlieue résidentielle de la mégapole d'Athènes, en Grèce, au nord-est d'Athènes, qui tire son nom du Céphise. C'est une municipalité nouvelle, formée lors de la réforme Kallikratis à partir des anciennes communes d'Ekali, Kephissia et Nea Erythraia (Nouvelle Érythrée)[1]. Elle est desservie par la ligne n° 1 du métro d'Athènes.
Pays | |
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Périphérie | |
District municipal |
unité démotique de Kephissia (d) |
District régional | |
Communauté démotique/locale |
Commune of Kifissia (d) |
Dème |
dème de Kephissia (d) |
Superficie |
35,1 km2 |
Altitude |
290 m |
Coordonnées |
Population |
48 700 hab. () |
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Densité |
1 387,5 hab./km2 () |
Code postal |
145 xx |
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Indicatif téléphonique |
210 |
Immatriculation |
Z |
Site web |
Selon Philochore, historien athénien du IVe siècle av. J.-C., Céphisie était à l'origine l'une des bourgades du synœcisme fondateur d'Athènes[2]. À l'époque classique, elle devient un dème de l'Attique appartenant à la tribu Érechtéide.
Dès l'Antiquité, Céphisie a été une résidence de riches familles grecques : par exemple, au Ier siècle de notre ère, Hérode Atticus y possède une villa que décrit Aulu-Gelle dans ses Nuits Attiques[3]. Aujourd'hui, on y croise des armateurs, des politiques, des artistes connus.
Le poète comique Ménandre y est né à la fin du IVe siècle avant notre ère. Céphisie abrite aujourd'hui de nombreux bâtiments du patrimoine architectural athénien moderne, dont le musée Goulandris d'histoire naturelle.
La ville est le siège de la métropole orthodoxe de Céphisie, Amarousie et Oropie.
Démographie
modifierPersonnalités liées à la ville
modifier- Ménandre, dramaturge du IVe siècle avant notre ère.
- Emmanuel Benákis (1843-1929), négociant, homme politique et philanthrope grec, mort à Kephissia.
- Anéza Papadopoúlou, actrice née à Kephissia en 1957.
Notes et références
modifier- Kallikratis law Ministère grec de l'Intérieur
- FGrHist 328 F 94
- I, 2, 2
- (grk) « Απογραφή Πληθυσμού - Κατοικιών 2011. ΜΟΝΙΜΟΣ Πληθυσμός », sur www.statistics.gr (consulté le )