Littérature finlandaise

La littérature finlandaise[1] est la littérature écrite en Finlande ou en finnois (6 millions de locuteurs) ou par des Finlandais (Finnois ou non) ou des diasporas finlandaises. La population de référence (en millions d'individus) se monte à 1 (1815), 2 (1880), 3 (1910), 4 (1950), 5 vers 1990, diaspora finlandaise (en) non comprise.

Littérature finlandaise
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Pukstaavi, musée de la littérature finlandaise à Vammala.

Elle commence à se développer à partir du XVIe siècle et de la Réforme, avec la traduction en finnois des Saintes Écritures (la Bible chrétienne), puis s'épanouit à partir du XIXe siècle dans un climat d'éveil de la conscience nationale et d'intérêt renforcé du public pour les traditions et le folklore finlandais.

Moyen Âge

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Le finnois reste longtemps une langue seulement orale, familiale, communautaire, avec diverses variations dialectales.

La langue des affaires de la Ligue hanséatique est le moyen bas allemand (12e-16e siècles).

Et la langue de la religion, du culte, des offices, est le latin ecclésiastique des missionnaires de l'Église catholique (apostolique et romaine) qui ont mené l'évangélisation aux 11e-12e siècles, au nom de la Suède.

Le premier texte en finnois connu serait la Lettre d'écorce de bouleau n° 292 (en) (vers 1220), suivi des inscriptions Käymäjärvi (en).

Le texte est transcrit en écriture cyrillique et relève d'un dialecte finlandais parlé dans la région d'Olonets, en Russie.

Les premiers textes écrits en Finlande l'ont été en suédois ou en latin au cours du Moyen Âge finlandais (vers 1200-1523).

Le premier texte en finnois publié semble être un Notre Père en 1544.

Il existe aussi, très minoritairement, des textes de cette époque en allemand et français.

XVIe siècle-XVIIe siècle

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La littérature de langue finnoise s'est lentement développée à partir du XVIe siècle, après l'établissement du finnois écrit par l'évêque et réformateur luthérien finlandais Mikael Agricola (1510c-1557). Il a traduit le Nouveau Testament en finnois en 1548.

XVIIIe siècle

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Tidningar Utgifne Af et Sällskap i Åbo[2] (Åbo Tidningar, Journaux de Turku) serait le premier journal (d'association) répertorié, édité en Finlande (1771-1778 et 1782-1788), en suédois. D'autres suivent, dont le Åbo Morgonblad[3] en 1821.

Le premier magazine publié en Finlande, Om Konsten at rätt behaga (Si l'Art a raison de plaire), en 1782, pour six mois, est un magazine féminin, en suédois[4].

XIXe siècle et début XXe siècle

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Le Grand-duché de Finlande (1809-1917), issu de l'éclatement du royaume de Suède-Finlande, est une dépendance, réputée autonome, de l'Empire russe, tout comme le bref Royaume de Finlande (1917-1919). Le pays compte environ un million d'habitants vers 1810, trois vers 1914, et cinq vers 2000), parlant très majoritairement finnois, langue marginalisée par les minorités influentes utilisant alors le russe, le suédois et l'allemand.

Le premier journal national publié en Finlande, en 1820, en suédois, est le Journal officiel (Finlands allmänna tidning). L'édition en finnois (Suomen Julkisia Sanomia) date de 1856. De 1899 à 1917, il est publié en russe : Finljandskaja gazeta. L'édition bilingue finno-suédoise date de 1931.

Après l’annexion de la Finlande à l'Empire russe au début du XIXe siècle, la montée de l'éducation et du nationalisme a développé l'intérêt du public pour le folklore en Finlande et a entraîné une augmentation de l'activité littéraire en langue finnoise. Le romantisme de Turku (de l'Académie royale d'Åbo (1640-1828)) atteint son apogée vers 1820. La Société de littérature finnoise est fondée en 1831.

Dès les années 1820, un premier éveil national, mouvement fennomane, favorable entre autres à l'usage de plus en plus important de la langue finnoise (administrations, justice, éducation) suscite des réactions, dont celles du mouvement svecomane, des élites, des Églises, puis de l'Empire russe, jusqu'aux tentatives de russification de la Finlande (1899-1905 et 1908-1917), au mouvement Suomalaisuuden Liitto (1906) et à l'indépendance de la Finlande (1917).

La plupart des œuvres importantes de l'époque, écrites en suédois ou, de plus en plus souvent, en finnois, portent sur l'acquisition ou le maintien d'une forte identité finlandaise. Des milliers de poèmes folkloriques sont rassemblés dans le Suomen kansan vanhat runot ("Les anciens poèmes du peuple finlandais"). Le recueil de poèmes le plus célèbre est le Kalevala, publié en 1835. Le premier roman publié en finnois est Sept frères (1870) d'Aleksis Kivi (1834-1872).

Les plus grands auteurs de cette période sont :

Le Kalevala (1835) de Elias Lönnrot constitue une étape importante pour la littérature en finnois. Il s'agit d'une épopée mondialement connue, particulièrement importante pour l'identité nationale finlandaise, constituée sur la base de poésies populaires de transmission orale et portant sur des thèmes de la mythologie finnoise.

Le Kanteletar (1840) est le recueil de poésies lyriques, par le même Elias Lönnrot.

XXe siècle

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Frans Emil Sillanpää.
 
Mika Waltari.
 
Bo Carpelan.

Jalons historiques pour le XXe siècle

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Auteurs

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Mouvements

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Littérature contemporaine

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Le nombre d'auteurs est très important, mais leurs œuvres sont encore peu traduites. Avec Bo Carpelan (1926-2011), d'expression suédoise, lauréat du Prix européen de littérature en 2007, Arto Paasilinna est l'un des écrivains finlandais les plus connus en France.

Théâtre

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Le théâtre en Finlande représente :

Auteurs

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Œuvres

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Institutions

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Notes et références

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Annexes

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Bibliographie

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  • Janna Kantola, Gruau et lièvres spatiaux : la littérature finlandaise pour enfants et adolescents aujourd'hui, Ministère des Affaires étrangères, Helsinki, 2006, 15 p.
  • Gabriel Rebourcet (dir.), « Écrivains de Finlande » (Petri Tamminen, Olli Jalonen, Ranya Elramly, Johan Bargum, Jyrki Vainonen, Leena Krohn, Sari Vuoristo, Hannu Raittila, Kjell Westö), in La Nouvelle Revue française, no 569, 2004, 351 p.
  • Harri Veivo (dir.), « Littérature contemporaine de Finlande », Siècle 21, printemps-été 2013, no 22, p. 5-132
  • (en) George C. Schoolfield 1998: A History of Finland's Literature. 877 pages. University of Nebraska Press. (ISBN 9780803241893).

Articles connexes

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Liens externes

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