Lotus bleu d'Égypte

Plante du genre Nymphaea

Nymphaea caerulea

Nymphaea caerulea
Description de cette image, également commentée ci-après
Lotus bleu d'Égypte Jardin des Martels.
Classification APG III (2009)
Règne Plantae
Clade Angiospermes
Ordre Nymphaeales
Famille Nymphaeaceae
Genre Nymphaea

Espèce

Nymphaea caerulea
Savigny, 1798[1],[2]

Statut de conservation UICN

( LC )
LC  : Préoccupation mineure

Synonymes

  • Castalia scutifolia Salisb.[2]
  • Nymphaea calliantha var. tenuis Conard[2]
  • Nymphaea calliantha Conard[2]
  • Nymphaea capensis var. alba K. C. Landon[2]
  • Nymphaea capensis Thunb.[2]
  • Nymphaea engleri Gilg[2]
  • Nymphaea magnifica Gilg[2]
  • Nymphaea mildbraedii Gilg.[1]
  • Nymphaea mildbraedii Gilg[2]
  • Nymphaea muschleriana Gilg[2]
  • Nymphaea nelsonii Burtt Davy[1]
  • Nymphaea nouchali var. caerulea (Savigny) Verdc. (préféré par BioLib)[2]
  • Nymphaea spectabilis Gilg[1]
  • Nymphaea vernayi Bremekamp & Oberm.[1]

Le Lotus bleu d’Égypte (Nymphaea caerulea) est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Nymphaeaceae . C'est plante aquatique originaire de la moitié est de l'Afrique, ainsi que du sud de l'Arabie, mais a aussi été répandu à travers le monde comme plante ornementale. Il ne s'agit pas d'un véritable Lotus dont le genre est Nelumbo, qui lui fait partie de la famille des Nelumbonaceae. Cette plante est culturellement essentielle en Égypte antique.

Description

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Nymphaea caerulea est une plante aquatique fixée dans la vase, possédant des feuilles flottantes et des fleurs émergées, brillamment colorées, dont les pétales bleu-violacé contrastent avec les étamines jaunes.

Nymphaea caerulea a fait l'objet d'un culte rituel dans l'Égypte antique[3]. Contenant de l'aporphine (en) et d'autres alcaloïdes hallucinogènes, il est utilisé pour ses vertus psychotropes[4],[5],[6]. Ses fleurs sont également utilisées en tant que parures funéraires au même titre que les parures d'or et objets précieux, notamment dans les guirlandes végétales qui parent la momie de Ramsès II[7],[8]. Il partage avec une espèce proche à fleurs blanches, Nymphaea lotus, une riche iconographie qui orne les objets et murs de cette période et un hiéroglyphe leur est assigné montrant ainsi leur importance culturelle essentielle.

Liste des sous-espèces

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Selon Tropicos (21 août 2014)[9] :

Références

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  1. a b c d et e The Plant List (2013). Version 1.1. Published on the Internet; http://www.theplantlist.org/, consulté le 4 janvier 2019
  2. a b c d e f g h i j et k BioLib, consulté le 4 janvier 2019
  3. (en) Davide Tanasi, Branko F. van Oppen de Ruiter, Fiorella Florian et Radmila Pavlovic, « Multianalytical investigation reveals psychotropic substances in a ptolemaic Egyptian vase », Scientific Reports, vol. 14, no 1,‎ , p. 27891 (ISSN 2045-2322, DOI 10.1038/s41598-024-78721-8, lire en ligne, consulté le )
  4. (en) Vittorio Fineschi et al., « Nymphaea cults in ancient Egypt and the New World: a lesson in empirical pharmacology », Journal of the royal society of medecine, vol. 97, no 2,‎ , p. 84-85 (DOI 10.1258/jrsm.97.2.84, lire en ligne [archive du ])
  5. Petit dico des drogues par le collectif FTP chez Esprit frappeur, 1997. page 84.
  6. (en-US) Sian Seligman, « Blue Lotus Flower: Smoking, Tea & More », sur DoubleBlind Mag, (consulté le )
  7. « Guirlandes de Ramsès II », sur Muséum national d'Histoire naturelle (consulté le )
  8. Pierre Barthélémy (photogr. Gilles Mermet / Muséum National d'Histoire Naturelle), « « Trésors du Muséum » : les guirlandes funéraires de Ramsès II, retrouvées par hasard dans un vieux carton après vingt-huit ans d’oubli », sur lemonde.fr, Le Monde,
  9. Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 21 août 2014

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Références taxinomiques

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Autres liens externes

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