Louis Joseph Alexis de Noailles
Louis Joseph Alexis, comte de Noailles, est un homme politique français né le à Paris et mort le à Paris.
Louis Joseph Alexis de Noailles | |
Portrait représentant le comte de Noailles. | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (7 ans, 3 mois et 6 jours) |
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Élection | 6 mars 1824 |
Réélection | 24 novembre 1827 19 juillet 1830 5 juillet 1831 |
Circonscription | 2e collège électoral de la Corrèze |
Groupe politique | Majorité Ministérielle |
Prédécesseur | nouvelle circonscription |
Successeur | Léonard-Philippe Rivet |
– (1 an et 14 jours) |
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Élection | 22 août 1815 |
Circonscription | Oise |
Groupe politique | Ultraroyaliste Doctrinaires |
Prédécesseur | nouvelle législature |
Successeur | François XIII de La Rochefoucauld |
Biographie | |
Titre complet | Comte de Noailles |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris |
Date de décès | (à 51 ans) |
Lieu de décès | Paris |
Nationalité | française |
Parti politique | Ultra |
Père | Louis Marc Antoine de Noailles |
Mère | Anne Louise de Noailles |
Conjoint | Cécile de Boisgelin |
Enfants | Alfred de Noailles Marie de Noailles |
Famille | Maison de Noailles |
Profession | homme politique, militaire |
Distinctions | Chevalier de l'Ordre de la légion d'honneur |
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Biographie
modifierFils de Louis Marie Antoine de Noailles, et d'Anne Jeanne Dominique de Noailles, Alexis de Noailles ne connaîtra que très peu ses parents. Député aux Etats-généraux, puis à la Constituante, son père émigre en 1792, mais passe au service de Bonaparte en 1800 et meurt lors de l'expédition de Saint-Domingue, tandis que sa mère est guillotinée en 1794. Élevé par sa tante, la duchesse de Duras, il manifeste sous l'Empire une opposition constante à Bonaparte, ce qui conduit ce dernier à le faire emprisonner en 1809, pendant 7 mois. Libéré l'année suivante, il s'exile en Suisse, puis à Vienne et enfin en Suède où il est bien accueilli par Bernadotte.
Il contribue à fonder les Chevaliers de la Foi. Il rejoint en 1812 la cour en exil de Louis XVIII, et participe comme aide de camp de Bernadotte, aux campagnes de 1813 contre les armées napoléoniennes. Aide de camp du Comte d'Artois en 1814, il participe au congrès de Vienne auprès de Talleyrand.
En , il est élu député à la fois dans l'Oise et dans le Rhône. Il siège alors dans les rangs des ultras et manifeste une grande activité à la Chambre. Il est ensuite élu président du conseil général de la Corrèze, puis député de ce département à partir de 1824 et réélu jusqu'en 1831, année où il est battu, après s'être rallié au régime de Louis-Philippe. Après une ultime tentative en 1834, où il est à nouveau battu, il se retire de la vie publique. Pendant toute sa carrière parlementaire, il soutient la majorité royaliste.
Il fait reconstruire l'église de son bourg de Noailles et y fonde des écoles. Il favorise l'implantation d'industries en Corrèze et l'exploitation minière.
Mariage et descendance
modifierLe comte de Noailles épouse à Paris le , Cécile de Boisgelin (1797-1836), unique enfant de Bruno Gabriel de Boisgelin, pair de France, et de Cécile d'Harcourt-Beuvron. Dont :
- Alfred, comte de Noailles (1825-1895), marié en 1852 avec Marie Pauline Françoise de Beaumont du Repaire (1833-1915), dont postérité ;
- Marie Cécile Adrienne de Noailles (1828-1855), mariée en 1849 avec Aimard Marie Gabriel Raymond, marquis de Nicolaÿ (1818-1893), dont postérité.
Pour approfondir
modifierSources
modifier- « Noailles (Alexis-Louis-Joseph, comte de) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore]
- Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Alexis, comte de Noailles » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, (lire sur Wikisource)
- Georges Martin, Histoire et généalogie de la Maison de Noailles, 1993, p. 176-181.
Pages connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à la vie publique :
- Louis Joseph Alexis de Noailles, Discours de M. le comte Alexis de Noailles, député de la Corrèze, Dans la discussion du Projet de Loi sur l’indemnité à accorder aux colons de Saint-Domingue ; prononcé dans la séance du 8 mars 1826, [s.l.], [s.n.], , 21 p. (lire en ligne)