Lucinges

commune française du département de la Haute-Savoie

Lucinges (ou Lucinge) est une commune du département de la Haute-Savoie, dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, en France.

Lucinges
Lucinges
Place de l'Église de Lucinges.
Blason de Lucinges
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Arrondissement Saint-Julien-en-Genevois
Intercommunalité Annemasse - Les Voirons Agglomération
Maire
Mandat
Jean-Luc Soulat
2020-2026
Code postal 74380
Code commune 74153
Démographie
Gentilé Lucingeois
Population
municipale
1 600 hab. (2021 en évolution de −2,5 % par rapport à 2015)
Densité 208 hab./km2
Population
agglomération
194 216 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 46° 11′ 26″ nord, 6° 19′ 08″ est
Altitude Min. 525 m
Max. 1 400 m
Superficie 7,69 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Genève (SUI)-Annemasse (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Genève - Annemasse (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gaillard
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Lucinges
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Lucinges
Liens
Site web lucinges.fr

Géographie

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Lucinges est située à 8 km d'Annemasse, sur la face sud des Voirons.

Communes limitrophes

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Urbanisme

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Typologie

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Au , Lucinges est catégorisée ceinture urbaine, selon la grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Institut national de la statistique et des études économiques en 2022[1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Genève (SUI)-Annemasse (partie française)[Note 1], une agglomération internationale regroupant 34 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[2],[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[3]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (52,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,9 %), zones agricoles hétérogènes (24,7 %), zones urbanisées (13,5 %), terres arables (12 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %)[6].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte de l'unité urbaine Genève (SUI)-Annemasse (partie française), avec localisation des communes de Lucinges et d'Annemasse (ville-centre).

Toponymie

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Lucinges se trouve dans les documents médiévaux sous les formes in Luciniango (991-1025), de Lusingo (1078-1120), Lucinju et Lucingio (1225) et Lucinge au début du XIVe siècle[7].

Le toponyme Lucinges dériverait, comme Loisin, Loisinges, Lucens, d'un nom d'origine burgonde[7],[8]. Il proviendrait du primitif *Lausingos, « chez les Lausingi », lui-même dérivant d'un patronyme Lauso associé au radical laus, voulant dire « libre »[7], selon l'auteur Théodore Perrenot[9]. Théodore Perrenot note toutefois une origine différente pour Lucinges[9]. Paul Guichonnet a pensé « que le toponyme en -inge remontaient à des noms gallo-romains en -anus, puis -icus »[8]. Pour Lucinges, il y aurait eu un Lucianicus[8], ou une Villa Lucianicum comme a pu le penser Charles Marteaux (1861-1956) de l'Académie florimontane (Revue savoisienne, 1897)[7]. Le médiéviste suisse Paul Aebischer (1897-1977) considère que ces noms seraient des toponymes mixtes, dans la mesure où les Burgondes auraient été rapidement latinisés[8].

Il existe une autre hypothèse. La forme la plus ancienne attestée est Luciniango. Il s'agit d'un nom composé de la racine luc / lucini et du suffixe de localisation -ango / -ingo[10]. La racine luco / lucini est très fréquente dans l'ère celtique pour désigner des noms propres[11] et semble liée à un nom d'animal. Le candidat le plus probable est le lynx (luco[11] en langue celte continentale, luchs en allemand, luks[12] en indo européen, lusanunkh[13] en arménien). Luciniango / Lucingio serait ainsi un nom gaulois signifiant : Le domaine des Lynx. Le massif des Voirons est considéré comme un habitat majeur pour le lynx.

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Lefinzho, selon la graphie de Conflans[14].

Histoire

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Entre 1780 et 1837, Lucinges fait partie de la province de Carouge, division administrative des États de Savoie.

Lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, en 1860, la population est sensible à l'idée d'une union de la partie nord du duché à la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et réunit plus de 13 600 signatures[Note 4], dont 8 pour la commune[17],[18]. Le duché est réuni à la suite d'un plébiscite organisé les 22 et où 99,8 % des Savoyards répondent « oui » à la question « La Savoie veut-elle être réunie à la France ? »[19].

Politique et administration

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Mairie de Lucinges.

Administration municipale

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Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 1 500 et 2 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 19[20].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1860 1971 Jean-François Briffod Conservateur monarchiste Cultivateur
1871 1976 Marie Charrière ... Cultivateur
1976 1884 Jean Genoud ... Cultivateur aubergiste
1884 1888 Alexis Gaillard Maire réactionnaire Cultivateur
1888 1896 Jean Genoud ... Cultivateur, aubergiste
1896 1900 Justin Gielly Maire Républicain Cultivateur
1900 1904 Jean Gielly ... Cultivateur, menuisier
1904 1908 Marie Tronchet ... Cultivateur, négociant
1908 1909 Justin Gielly ... Cultivateur
1910 1919 Augustin Genoud Maire républicain Cultivateur
1919 1944 Alexandre Plasson ... Cultivateur
1944 1947 Léon Janin ... Hôtelier
1947 1971 Marcel Batardon ... Cultivateur
1971 1989 Edouard Meynet MRP Cultivateur
1989 1995 Jean Charrière ... Agriculteur..
1995 2001 Michel Gorguet ... PDG
2001 2014 Jean-Pierre Bordet ... Chef d'entreprise
2014 En cours
(au 21 mars 2015[21])
Jean-Luc Soulat DVG Directeur d'entreprise d'insertion

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].

En 2021, la commune comptait 1 600 habitants[Note 5], en évolution de −2,5 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
466385395570697763673600658
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
595589608568575553577559522
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
419422421400466477368400561
1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018 2021 -
6608841 2111 4331 4971 6301 6171 600-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

On voit l’apogée de la population rurale autour de 1850, le lent exode rural, le baby-boom après la Seconde Guerre mondiale, puis le fort accroissement dû à l’attractivité de Genève à partir des années 1980.

Économie

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La commune dispose d'un réseau de chaleur alimenté au bois-énergie, qui dessert des logements et des bâtiments municipaux. L'ensemble du dispositif ForestEner, inauguré en 2018, est géré par la collectivité avec une part du financement fourni par des citoyens et une autre par Énergie Partagée[26],[27].

Culture et patrimoine

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Lieux et monuments

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Bloc erratique de la commune de Lucinges qui porte le nom de son propriétaire, Henri de Saussure.
  • Maison forte de Lucinge (maison forte, XIIe siècle)[28].
  • Église Saint-Étienne, nouvelle église édifiée au XIXe siècle, dans un style néo-gothique[28]. Restauration en 2013.
  • Bloc erratique ou bloc de la Follieuse, du nom du nant voisin. Ce bloc a été acheté à la fin du XIXe siècle par Henri de Saussure, naturaliste genevois, petit-fils d'Horace-Bénédict de Saussure (ethnographe et premier explorateur du massif du Mont Blanc). Ces blocs erratiques jalonnaient abondamment la vallée et servaient de carrière pour toute la région genevoise. Sciés en morceaux les uns après les autres, ils sont devenus rares et c'est pour en conserver un spécimen que celui-ci a été donné au club alpin genevois.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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  Blason
Écartelé : au premier de gueules à la croix d'argent, au deuxième palé d'or et de gueules, au troisième d'or au lion contourné de gueules, au quatrième bandé d'argent et de gueules de gueules à la croix d'argent représente la Savoie ; palé d'or et de gueules le Faucigny, bandé d'argent et de gueules la famille de Faucigny-Lucinge
Détails
adopté par délibération du conseil municipal du 24 octobre 2002

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Genève (SUI)-Annemasse (partie française) comprend une ville-centre et 33 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Cette pétition réunit plus de 13 651 signatures dans des villages de la partie nord (aujourd'hui la Haute-Savoie) : 60 communes du Faucigny, 23 du Chablais savoyard et 13 aux environs de Saint-Julien-en-Genevois, soutenue par l’Angleterre[15],[16].
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

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  1. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Genève (SUI)-Annemasse (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  3. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Lucinges ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  7. a b c et d Henry Suter, « Loisin, Loisinges, Lucens, Lucinge, Lucinges », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté en ).
  8. a b c et d Guy Gavard (préf. Paul Guichonnet), Histoire d'Annemasse et des communes voisines : les relations avec Genève de l'époque romaine à l'an 2000, Montmélian, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 439 p. (ISBN 978-2-84206-342-9, lire en ligne), p. 43-44.
  9. a et b Théophile Perrenot, Albert Dauzat, La Toponymie burgonde, 1942, p. 95.
  10. Xavier Delamarre, Noms de lieux celtiques de l'Europe ancienne (-500 - +500) : dictionnaire, (ISBN 978-2-87772-969-7 et 2-87772-969-9, OCLC 1242105602, lire en ligne), p 26-27.
  11. a et b Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux-celtique continental, Éditions Errance, (ISBN 978-2-87772-631-3 et 2-87772-631-2, OCLC 1055598056, lire en ligne), p 210.
  12. Xavier Delamarre, Le vocabulaire indo-européen : lexique étymologique thématique, Libr. d'Amérique et d'Orient, (ISBN 2-7200-1028-6 et 978-2-7200-1028-6, OCLC 13524750, lire en ligne), p 135.
  13. Xavier Delamarre, Le vocabulaire indo-européen : lexique étymologique thématique, Libr. d'Amérique et d'Orient, (ISBN 2-7200-1028-6 et 978-2-7200-1028-6, OCLC 13524750, lire en ligne), p 135.
  14. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 16
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
    .
  15. Luc Monnier, L'annexion de la Savoie à France et la politique suisse, 1860, A. Jullien, , p. 98.
  16. Paul Guichonnet (préf. Henri Baud), Histoire de l'annexion de la Savoie à la France et ses dossiers secrets, Roanne, Éditions Horvath, , 354 p. (ISBN 978-2-7171-0235-2), p. 163.
  17. Manifestes et déclarations de la Savoie du Nord, Genève, Imprimerie-Lithographie Vaney, , 152 p. (lire en ligne), p. 145.
  18. Paul Guichonnet (préf. Henri Baud), Histoire de l'annexion de la Savoie à la France et ses dossiers secrets, Roanne, Éditions Horvath, , 354 p. (ISBN 978-2-7171-0235-2), p. 167.
  19. Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, La Fontaine de Siloé, , 399 p. (lire en ligne), p. 18.
  20. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  21. « Les élus », sur le site de la mairie, (consulté le ).
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. « Financement partagé pour chaleur mutualisée à Lucinges », Environnement Magazine, no 1771,‎ , p. 28-29.
  27. « ForestEner Lucinges », sur energie-partagee.org (consulté le ).
  28. a et b Faucigny 1980, p. 124.
  29. C.C, « La maison de Michel Butor à Lucinges, en Haute-Savoie, accueillera des résidences d'artistes », france3-regions.francetvinfo.fr,‎ (lire en ligne).
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