Maria Aebersold

écrivain de langue allemande

Maria Aebersold, née le ou 1908 à Bâle et morte le dans la même ville ou à Binningen, est un écrivain suisse de langue allemande.

Maria Aebersold
Nom de naissance Maria Elisabeth Hufschmid
Alias
Miggeli
Naissance
Bâle
Décès (à 73 ans)
Bâle
Activité principale
écrivain
Auteur
Langue d’écriture allemand et bâlois
Genres

Auteur de nouvelles et de contes pour enfants, ainsi que de récits traduits de l'ancien sangir, elle collabore à divers journaux et radios.

Biographie

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Origines, famille et situation personnelle

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Maria Aebersold naît Maria Elisabeth Hufschmid le [1] ou 1908 à Bâle. Elle est originaire de la même ville[2].

Son père, Johann Friedrich Hufschmid, est maître fabricant de peignes pour tisserands[2] ; sa mère est née Marie Katharina Hagmann[1].

Elle épouse en 1924[1] ou 1929[2] le linguiste et missionnaire Walter Aebersold[1],[2], avec qui elle a trois enfants[1].

Elle vit dix ans en Indonésie après son mariage[2], où elle dirige avec son mari au titre de l'aide au développement une école d'agriculture[3],[4], puis s'établit à Binningen, dans le canton de Bâle-Campagne[2].

Études

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Après le gymnase pour jeunes filles de Bâle, elle entame des études de musique (piano et orgue) à l'université de Leyde, aux Pays-Bas[1],[2]. Elle est organiste à Allschwil, dans le canton de Bâle-Campagne, jusqu'à son départ en Indonésie[4].

Parcours professionnel et littéraire

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Maria Aebersold écrit, en partie en dialecte bâlois, des nouvelles dont sa ville natale ou ses souvenirs de voyage fournissent souvent le thème[2], ainsi que des contes pour enfants[1].

Elle traduit par ailleurs des récits en ancien sangir[2], écrit notamment dans la National-Zeitung et le Nebelspalter[1] et travaille pour la radio[2] (notamment Schweizer Radio DRS[4]).

Autre activité

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Elle préside la section locale (Bâle et environs) de l'association pour le suffrage féminin[1].

Maladie et mort

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Elle tombe malade au printemps 1981[3] et meurt le , à Bâle[2] ou à Binningen[1],[3].

Distinction

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  • 1960 : prix artistique de la commune de Binningen[1]

Publications

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  • (de) Weithin klingen frohe Lieder : Erlebnisse auf den Sangi-Inseln, Bâle, Basler Missionsbuchh., , 32 p.
  • (de) Was wär Basel ohne Affen? : 18 Geschichten um grosse und kleine Tiere, Bâle, Pharos-Verlag, , 78 p.
  • (de) Basler kommen mit Trommeln zur Welt: Lausmädchengeschichten, Bâle, Pharos-Verlag, , 115 p.

Références

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  1. a b c d e f g h i j et k (de) Kaspar Birkhäuser (de), Das Personenlexikon des Kantons Basel-Landschaft, Liestal, canton de Bâle-Campagne, , 217 p. (ISBN 3856732519, lire en ligne)
  2. a b c d e f g h i j et k Regula Wyss (trad. Françoise Senger), « Maria Aebersold » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  3. a b et c (de) Agence télégraphique suisse, « Maria Aebersold gestorben », Neue Zürcher Zeitung, no 13,‎ , p. 5 (lire en ligne)
  4. a b et c (de) Agence télégraphique suisse, « Maria Aebersold 70jährig », Der Bund, vol. 129, no 259,‎ , p. 31 (lire en ligne)

Liens externes

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  NODES
Association 1