Marianne Williamson

auteure et femme politique américaine

Marianne Williamson, née le à Houston, dans l'État du Texas est une auteure américaine de livres de guidance spirituelle, une conférencière et prédicatrice, figure de proue de la Church of Today, une église d'unité proche de la Nouvelle pensée, elle refuse d'être ordonnée car tenant à son judaïsme.

Marianne Williamson
Description de cette image, également commentée ci-après
Marianne Williamson en 2019.
Naissance (72 ans)
Houston, Drapeau des États-Unis États-Unis
Nationalité américaine
Activité principale
Guidance spirituelle, conférencière, essayiste
Formation
  • Pershing Middle School (Houston)
  • Bellaire High School (Texas),
  • Pomona College de Claremont,
  • Université du Texas à Austin
Auteur
Genres
mystique, ésotérisme

Œuvres principales

  • A Return to Love: Reflections on the Principles of A Course in Miracles,
  • The Age of Miracles : Embracing the New Midlife
  • A Year of Miracles : Daily Devotions and Reflections

Marianne Williamson s'est fait connaître par la publication de son premier livre A Return to Love (en), commentaire de Un cours en miracles de Helen Schucman (en), ce premier ouvrage est un best-seller qui reste pendant 39 semaines sur la New York Times Best Seller list.

Marianne Williamson a été lancée par Oprah Winfrey qui l'invite à participer régulièrement à son talk-show, le The Oprah Winfrey Show.

Elle a également créé l'association caritative le Project Angel Food (en) et l'organisation pacifiste Peace Alliance (en), elle siège au bureau exécutif de Results (organization) (en), une organisation à but non lucratif qui se consacre à la recherche de solutions à long terme à la pauvreté.

Marianne Williamson est une femme politique américaine, membre du Parti démocrate, proche de Bernie Sanders.

Biographie

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Jeunesse, formation et quête spirituelle

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Marianne Williamson est la cadette des trois enfants d'une famille juive de la classe moyenne attaché au courant du mouvement Massorti. Le judaïsme est le sens éthique de la vie quotidienne de cette famille[1],[2],[3],[4].

Son père Sam Williamson et sa mère Sophie Ann Williamson sont actifs au sein des associations caritatives de Houston. Son père lors de sa jeunesse dans les années 1930 a fait partie de la troupe théâtrale, le Group Theatre (New York City) (en), fondée et dirigée par Harold Clurman (en). et bien qu'ayant fréquenté des cercles socialistes, Marianne Williamson dit à son sujet qu'il est resté un « révolutionnaire de salon ». Devenu adulte, il est devenu un avocat des migrants[3],[5].

Études secondaires

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Pendant ses études au Pershing Middle School (Houston) (en), Marianne Williamson interpelle ses professeurs en leur disant « Si les Etats-Unis ne doivent pas combattre au Viêt-Nam, alors l'armée devra combattre le communisme sur les plages d’Hawaï ». En réaction, son père furieux lui dresse un tableau de la réalité de la guerre, horrifiée fait Marianne Williamson embrasse le pacifisme, elle dit à ce sujet « pour devenir pacifiste il suffit de prendre le temps d'examiner ce qu'est une zone de guerre ». Elle reçoit durant la période de la guerre du Viêt-Nam une éducation de la part de ses deux parents pour faire d'elle une révolutionnaire, mais elle déclare avec ironie « Certes, j'ai été élevée pour devenir une révolutionnaire mais en robe d'organdi et gants blancs ! »[6].

Marianne Williamson, lors de l'avant-dernière classe de ses études secondaires, à la Bellaire High School (Texas) (en), elle passe un été à la Phillips Exeter Academy ; elle y découvre la philosophie, notamment celle de Platon. De retour, elle devient athée car elle ne peut croire en un Dieu qui autorise le Mal[7],[3].

De retour, Marianne Williamson participe à la première gréve des étudiants de la Bellaire High School[7] .

Durant l'été précédant ses études universitaires, Marianne Williamson participe à spectacle musical dédié à Cole Porter[8]

Études universitaires

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En 1970, Marianne Williamson est acceptée par l'université Brandeis mais elle préfère le prestigieux Pomona College de Claremont, en Californie, où elle étudie la philosophie et le théâtre. Durant son premier semestre universitaire, elle joue le rôle principal de la pièce Toy Prison écrite par Stanley Crouch, son professeur d'art dramatique. Elle se lie avec la future productrice de cinéma, Lynda Obst, de confession juive comme elle. À leur sujet, Stanley Crouch dit « elles forment un duo fascinant », plus particulièrement au sujet de Marianne Williamson « Je n'ai pas beaucoup travaillé avec elle, mais à chaque fois elle s'est montrée excellente ! ». Alors que Lynda Obst devient la meilleure étudiante en philosophie, Marianne Williamson excelle dans le théâtre. Après la représentation de Toy Prison, les deux amies se disent « Nous sommes les deux seules juives de Pomona, aussi sommes-nous liées ensemble, nous partageons l'esprit de Rachel. Alors que Pomona est devenu un lieu de l'art bohème, des hippies, nous avons besoin l'une de l'autre pour atteindre l'intensité de l'esprit de Rachel ! » [9],[10],[11],[12].

Au bout de deux ans, Marianne Williamson quitte le Pomona College, où elle était la star de département d'arts dramatiques de l'université, des voisins, étudiants d'universités proches se déplaçaient pour la voir comme Jill Clayburgh ou Robin Williams. Pendant ces deux années, elle et Lynda Obst participent à des manifestations contre la guerre du Viêt-Nam et au Cambodge. Toutes les deux se mettent à pratiquer le Yi Jing et parlent aux esprits et aux fantômes tout en lisant des philosophes comme Kant, Hegel, Kierkegaard, Schiller, Marx... Ces lectures sont étudiées par Marianne Williamson afin d'acquérir une pensée analytique afin de clarifier sa vie émotionnelle, de pouvoir argumenter au mieux possible sans être parasité par des passions. Discipline qu'elle utilise dans ses prises de paroles comme le fait observer le producteur de cinéma Howard Rosenman (en)[13].

Le Nouveau Mexique...New York et chute

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Marianne Williamson quitte le Pomona College, parce qu'elle est tombée amoureuse d'un fabricant de dôme géodésique pour le rejoindre au Nouveau Mexique. Amour sans lendemain, elle retourne au Texas et suit des cours à l'université du Texas à Austin tout en y travaillant en tant que secrétaire. C'est le début d'une période où elle s'adonne à toutes sortes de drogues, va d'un amant à l'autre, relations amoureuses toutes plus décevantes les unes que les autres[14].

En 1973, Marianne Williamson part pour New York, où pendant deux ans elle enchaîne divers emplois comme serveuse de bar, et entre deux emplois intérimaires, elle chante la nuit dans un cabaret. Période où les attentes et espoirs qu'elle nourrissait s'effritent peu à peu[11],[14].

Au sujet de cette période, elle dit : « Qu'est-il arrivé à ma génération ? Nous n'avons jamais grandi ! Ce n'est nullement parce que nous étions perdus, apathiques, narcissiques ou matérialistes mais parce que nous étions terrifiés ! » . Nous étions dans une atmosphère d'angoisse plus ou moins diffuse, nous ne savions comment aborder les relations humaines de façon juste, envisager l'avenir, en fait, nous avions très peu d'estime de nous-mêmes, « Nous avions bien plus peur de la vie que de la mort ! » . Le terreur la plus profonde n'était pas de mourir mais de ne pas savoir quoi faire de nos vies[2].

Elle retrouve également Lynda Obst qui vit à New York depuis plusieurs années et a épousé David Obst. Grâce à Lynda Obst, Marianne Williamson fait la connaissance de Albert Goldman (en), le biographe de Lenny Bruce, John Lennon et d'Elvis Presley, Marianne Williamson va travailler pendant une année comme assistante d'Albert Goldman[14].

Albert Goldman dit à son sujet : « Elle travaillait pour moi en tant que factotum, mais par ailleurs elle était particulièrement perturbée n'ayant aucune idée, ni projet de quoi faire d'elle-même, C'est une femme avec une forte émotivité comme les actrices du cinéma italien. Je ne l'ai jamais vue en compagnie d'amis. C'est la dernière personne à laquelle vous penseriez qui puisse avoir du succès. Elle était en permanence émotionnellement tourmentée, bouleversée. ». Il n'avait aucune idée de ce qu'elle allait devenir[15].

En 1975, Marianne Williamson part pour San Francisco où elle se consacre à la parapsychologie comme les planches ouija, ainsi qu'au bouddhisme zen et aux diverses écoles de méditation. Après un séjour de deux ans, elle retourne à New York, armée de convictions soigneusement élaborées. Elle reprend des cours auprès de l'université de New York pendant un semestre et pour financer ses études elle chante dans divers clubs new-yorkais et travaille pour la Foundation for Inner Peace (Fondation pour la paix intérieure)[16].

Malgré son séjour à San Francisco où elle semblait s'être trouvée, elle sombre dans la dépression, période qui atteint son summum en 1978[17].

Le relèvement, Un cours en miracles

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Photographie de la couverture de A Course in Miracles

En 1977, Marianne Williamson sort progressivement de l'enfer lorsqu'elle découvre et lit A Course in Miracles traduit en français sous le titre de Un cours en miracles ouvrage supposé être rédigé par Helen Schucman (en), une psychologue agnostique d'origine juive, sous la dictée de Jésus. Livre qu'elle découvre chez son amie Jamie Antoine, elle décide de l'acheter, pour cela elle se rend chez Robert Skutch et Judith Skutch détenteurs du copyright de A Course in Miracles, appartement qui sert de quartier général de la Foundation for Inner Peace. En accord avec les Skutch, Marianne Williamson travaille pour la fondation pendant un trimestre en 1978, période où elle se sépare de Jeff Olmsted. Ce livre loin de toute terminologie chrétienne, donne les réponses aux questions de Marianne Williamson, questions qu'elle pensait sans réponse, elle y trouve également le chemin du salut par l'amour grâce au pardon, lors de cette lecture elle y apprend notamment qu'un miracle n'est pas nécessairement un événement extérieur, il peut être aussi une manifestation interne lié à un changement de perception de notre défaut biologique à pouvoir aimer[2],[10],[18].

Carrière

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Le retour à Houston

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En 1979, Marianne Williamson retourne auprès de sa famille à Houston, juste quand se tient une réunion d'anciens élèves ; elle s'y rend mais y éprouve un malaise, elle ne se sent pas à sa place, elle est envahie par le sentiment de ne pas être comme les autres, de ne pas éprouver la « réalité » comme les personnes ordinaires, elle est confrontée à se failles, ses blessures, qui sont autant de dévoilements d'elle-même[19].

Secondes noces

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À Houston, Marianne Williamson fait la connaissance d'un homme d'affaires, Larry McGenty dont elle tombe amoureuse. Ils se marient sur un coup de tête, le couple éclate avant même que les époux reçoivent leur certificat de mariage[20].

Librairie-café

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Durant les trois mois qu'a duré son mariage avec Larry McGenty, grâce à ce dernier, Marianne Williamson a pu ouvrir en 1979, une librairie spécialisée dans la littérature New Age à Houston dans le style que l'on rencontre dans le quartier de Manhattan, le Greenwich Village. Elle y aménage un café. Elle y chante également. La librairie a pour enseigne « The Heights Bookstore », nom de Heights (Hauteur) car située dans les hauteurs à l'écart de Houston. La librairie-café devient un lieu de rendez-vous pour l’élite artistique de Houston, réputation suscitant la curiosité du Houston Post (en) qui interviewe Marianne Williamson. Cette expérience est un tournant dans sa vie, dorénavant elle se donne pour but de servir la communauté au plus haut niveau possible[21],[3],[4].

A Course in Miracles est un livre qui devient un sujet de débats au sein de la « The Heights Bookstore », les curieux de passage sont vivement invités à y participer. Le Houston Post fait de la publicité quant à ces débats en écrivant que n'importe qui peut y parler de questions non permises dans l'espace public. Les conférences et lectures sont pour des auteurs l'occasion de se faire connaitre. La diversification touche les divers domaines de la vie culturelle, sociale et politique de Houston, en collaboration avec les mouvements politiques locaux et le département de création littéraire de l'université de Houston[22].

Dépression nerveuse et pacte avec Jésus

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De 1979 à 1982, Marianne Williamson connait un épisode de dépression nerveuse. Durant sa maladie, elle consulte un psychiatre cinq fois par semaine sans pour autant se sentir mieux. C'est alors qu'elle invoque Jésus et selon ses termes décide de passer un pacte avec lui, comme d'autres signent un pacte avec le Diable, pacte dans lequel elle s'engage à le servir selon ses volontés si elle recouvre la santé mentale. C'est alors qu'elle se met à sentir sa présence et retrouve progressivement sa santé mentale[23],[4].

Los Angeles

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En 1983, après un flash Marianne Williamson a la conviction qu'elle n'a plus rien à faire à Houston et qu'elle doit partir pour Los Angeles, lorsque son entourage la questionne pourquoi faire, elle répond « Je n'en ai aucune idée ! ». D'autres personnes de son proche entourage pensent qu'elle décide de partir, car Los Angeles est plus susceptible de comprendre ce qu'elle à dire[23].

Une fois arrivée, Marianne Williamson déclare « du plus profond de mon être j'ai pour seule ambition de devenir une bonne personne », elle précise sa pensée « Notre génération n'avait aucune conscience de ce que peuvent signifier des mots comme l'assistance, le dévouement, le respect. Le monde était dominé par un système de pensée égocentrique. En revanche, j'avais décidé de consacrer ma vie au service des autres, à les aider.La souffrance éprouvée vous donne vision pénétrante sur la souffrance des autres »[24].

N'ayant que 100 $[note 1] en poche et l'Oldsmobile de sa mère, Marianne Williamson doit trouver du travail, elle obtient un emploi à temps partiel au près de la Philosophical Research Society (en) qu'elle connaissait auparavant en tant que fournisseur de sa librairie de Houston[24].

Elle revoit son ancienne camarade de classe Lynda Obst qui est devenue une productrice importante au sein de la Geffen Film Company qui lui fait visiter Hollywood[25].

David Kessler et le SIDA
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En 1985, Marianne Williamson fait la connaissance de David Kessler (writer) (en) qui est alors le président du conseil d’administration du Los Angeles Center for Living et de service de soins et de services à domicile en faveur des personnes souffrant du Syndrome d'immunodéficience acquise (SIDA). David Kessler est également présent au sein de différents groupes de paroles d'aide pour les personnes atteintes par le SIDA.

Les groupes de prières
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Marianne Williamson utilise son appartement pour y tenir chaque lundi des groupes de prières pour soutenir l'action de David Kessler[25].

 
Photographie de Melanie Chartoff prise en 1980 par le photographe Alan Light.
 
Photographie de Betty Buckley prise en 1977.

À cette même période, suite à des conférences tenues par Marianne Williamson, l'animatrice de télévision et actrice Melanie Chartoff frappe à sa porte, toutes les deux se lancent de longs échanges et débats qu'elles ont hérité du judaïsme et de son goût pour la dispute. L'actrice Betty Buckley les rejoint après sa participation aux groupes de prières organisés par Marianne Williamson[25].

L'une comme l'autre sont impressionnées par la façon simple et directe qu'utilise Marianne Williamson pour s'adresser à des personnes atteintes par le SIDA à des stades avancés, ne manifestant ni peur, colère[25].

Dès 1984, une ancienne professeure de Marianne Williamson se rend à Los Angeles pour assister aux Jeux olympiques d'été de 1984 qui s'y tiennent. Elle en profite pour écouter une conférence sur A Course in Miracles donnée par son ancienne élève, elle est convaincue par le fait que Dieu est celui qui a créé son âme[25].

À la même époque, les groupes de prières deviennent moins des échanges que des discussions sur A Course in Miracles[25].

Nouveaux publics
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Marianne Williamson donne dès 1984 des conférences autour de A Course in Miracles et de ses thèmes auprès des églises unitariennes de Santa Monica et de celle située à Franklin Avenue (Los Angeles) (en) de West Hollywood. Le public à chacune de ses conférences est de cinquante à soixante quinze personnes, les participants les plus enthousiastes sont ceux issus de la communauté gay particulièrement touchée par la crise du SIDA[25].

Philanthropie

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En 1989, elle fonde le Project Angel Food (en) une association qui apporte une aide alimentaire aux malades du sida confinés chez eux. L'association vient par la suite en aide à d'autres malades[12].

La guide spirituelle

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Oprah Winfrey.

Son premier ouvrage, A Return to Love, sort en 1992. Il est sous-titré : Reflections on the Principles of ‘A Course in Miracles’ (« réflexions sur les principes d'Un cours en miracles »)[26]. Le livre connaît un important succès après le passage de Marianne Williamson dans le The Oprah Winfrey Show[27]. Plébiscité par la présentatrice Oprah Winfrey, l'ouvrage se vend à plus d'un million d'exemplaires. Marianne Williamson réapparaît régulièrement dans des émissions d'Oprah Winfrey, notamment le Super Soul Sunday. Certains la considèrent comme une conseillère spirituelle de la femme d'affaires[12],[11].

Son livre The Age of Miracles : Embracing the New Midlife publié en 2007, reste pendant cinq semaines sur la liste du New York Times Best Sellers.

Au total, Marianne Williamson a publié une trentaine de livres sur la spiritualité[11], dont quatre ont été classés en première position de la New York Times Best Seller list[28]..

Activités politico-spirituelles

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En 2004, elle fonde The Peace Alliance, une association prônant la création d'un ministère de la paix aux États-Unis[11].

 
Marianne Williamson en 2019

Lors des élections de 2014, elle se présente à la Chambre des représentants des États-Unis dans le trente-troisième district congressionnel de Californie, qui regroupe plusieurs villes aisées de l'agglomération de Los Angeles (dont Bel-Air, Beverly Hills, Calabasas et Malibu)[28]. Elle est candidate face au député sortant, le démocrate Henry Waxman (en), qui choisit finalement de ne pas se représenter. Bien qu'elle ait toujours voté pour les démocrates et qu'elle mène une campagne progressiste, elle choisit de se présenter en tant qu'indépendante[11]. Elle lève deux millions de dollars et reçoit le soutien de nombreuses personnalités[12], d'Eva Longoria[11] à Kim Kardashian[11]. Elle termine cependant en quatrième position de la primaire et ne participe pas à l'élection générale remportée par le démocrate Ted Lieu.

 
Marianne Williamson en 2014

Le , elle annonce sa candidature à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle de 2020[12] mais elle se retire de la course le avant le début officiel des primaires[29].

En , elle annonce sa candidature à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle de 2024. Elle obtient 4 % des voix à la primaire du New Hampshire le , puis 2,1 % à celle de Caroline du Sud (en) le . En raison de ses très faibles scores, elle annonce le l'arrêt de sa campagne[30].

Le , le Washington Post annonce qu'elle a repris sa campagne.

Politico la positionne à gauche de Joe Biden sur les sujets du réchauffement climatique et de la politique énergétique, et la compare à Bernie Sanders[31].

Positions controversées

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En 1992, elle publie un livre dans lequel elle prétend que le cancer et le sida sont « des manifestations physiques d'un cri psychique » et que « la maladie est une illusion et n'existe pas réellement ». D'après le Daily Beast, elle aurait prétendu à des hommes homosexuels qu'ils pourraient guérir du sida en s'imaginant aller mieux. En 2019, elle dit ne jamais avoir tenu ces propos et être « pro-médecine » et « pro-science »[32].

Elle exprime, à plusieurs reprises, son scepticisme à propos des obligations vaccinales durant la pandémie de Covid-19. Elle nie toutefois être opposée aux vaccins[33].

Vie privée

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Marianne Williamson épouse le musicien Jeff Olmsted en 1977, ils divorcent en 1978[34].

Œuvres

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Éditions originales

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Directrice de publication

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Traductions francophones

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  • Un retour à l'amour : réflexions sur les principes énoncés dans "Un cours sur les miracles [« A Return to Love »] (trad. Ivan Steenhout), Paris, France, éditions du Roseau, coll. « J'ai lu, Aventure secrète » (réimpr. 2004) (1re éd. 1993), 260 p. (ISBN 9782290343685, OCLC 1330867900, lire en ligne),
  • Un retour à la prière : pensées, prières, rites de passage [« Illuminata, A Return to Prayer »] (trad. Yves Coleman), Paris, France, J'ai lu, coll. « Aventure secrète » (réimpr. 2006) (1re éd. 1994), 217 p. (ISBN 9782290339695, OCLC 470406832),
  • La gloire d une femme [« A Woman' Worth »] (trad. Denis Ouellet), Montréal, Québec, Canada, Du Roseau, , 164 p. (ISBN 9782920083905, OCLC 1204327297, lire en ligne),
  • L'âge des miracles [« The Age of Miracles »] (trad. François Doucet), Varennes, Québec, Canada, ADA (réimpr. 2012) (1re éd. 2010), 212 p. (ISBN 9782896670314, lire en ligne),
  • Guérir l'âme de l'Amérique : Mettre nos voix de l'avant en tant que citoyens spirituels [« The Healing of America, Reclaiming our Voices as Spiritual Citizens »] (trad. Renée Thivierge), Varennes, Québec, Canade, ADA, , 342 p. (ISBN 9782896676231, lire en ligne),
  • Des larmes au succès : voyage spirituel de la souffrance à l'illumination [« Tears to Triumph : The Spiritual Journey from Suffering to Enlightenment »] (trad. Jeanne Maylin), Paris, France, Eyrolles, , 292 p. (ISBN 9782290208588, lire en ligne),

Livres et conférences sur cassettes et disques VHS, CD et DVD

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Notes et références

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Références

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  1. (en-US) Elena Oumano, Marianne Williamson : Her Life, Her Message, Her Miracles, New York, St. Martin's Paperbacks (réimpr. 1995) (1re éd. 1992), 292 p. (ISBN 9780312950415, lire en ligne), p. 29
  2. a b et c (en-US) Malka Drucker (photogr. Gay Block), White Fire : A Portrait of Women Spiritual Leaders in America, Woodstock, Vermont, SkyLight Paths Pub., , 305 p. (ISBN 9780312950415, lire en ligne), p. 238-247
  3. a b c et d (en-US) Kelly Gisonna, « Marianne Williamson : American author and spiritualist »  , sur Britannica,
  4. a b et c Martha Finch-Jewell, « Williamson, Marianne (1952– ), Lecturer, Author, Activist », sur Encyclopedia
  5. Elena Oumano, Marianne Williamson (lire en ligne), p. 29-31
  6. Elena Oumano, Marianne Williamson (lire en ligne), p. 31
  7. a et b Elena Oumano,, Marianne Williamson (lire en ligne), p. 51
  8. Elena Oumano, Marianne Williamson (lire en ligne), p. 54
  9. Elena Oumano, Marianne Williamson (lire en ligne), p. 54-56
  10. a et b (en-US) Martha Finch-Jewell, « Williamson, Marianne (1952– ), Lecturer, Author, Activist »  , sur Encyclopedia.com,
  11. a b c d e f g et h (en-US) Amanda Fortini, « Marianne Williamson is Campaigning for a Miracle », sur Elle.com,
  12. a b c d et e (en-US) Mina Kaji et Sruthi Palaniappan, « Marianne Williamson: Everything you need to know about the 2020 presidential candidate », sur ABC.News,
  13. Elena Oumano, Marianne Williamson (lire en ligne), p. 56-60
  14. a b et c Elena Oumano, Marianne Williamson (lire en ligne), p. 62-65
  15. Elena Oumano, Marianne Williamson (lire en ligne), p. 66
  16. Elena Oumano, Marianne Williamson (lire en ligne), p. 68-69
  17. Elena Oumano, Marianne Williamson (lire en ligne), p. 129
  18. Elena Oumano, Marianne Williamson (lire en ligne), p. 72-75
  19. Elena Oumano, Marianne Williamson (lire en ligne), p. 76-78
  20. Elena Oumano, Marianne Williamson (lire en ligne), p. 129-130
  21. Elena Oumano, Marianne Williamson (lire en ligne), p. 79-80
  22. Elena Oumano, Marianne Williamson (lire en ligne), p. 80-85
  23. a et b Elena Oumano, Marianne Williamson (lire en ligne), p. 91-92
  24. a et b Elena Oumano, Marianne Williamson (lire en ligne), p. 122-123
  25. a b c d e f et g Elena Oumano, Marianne Williamson (lire en ligne), p. 126-130
  26. (en-US) Anna Peele, « Marianne Williamson Wants to Be Your Healer in Chief »  , sur washingtonpost.com, (consulté le ).
  27. (en) Mina Kaji, « Marianne Williamson: Oprah confidant, author, spiritual teacher and presidential candidate », sur abcnews.go.com, (consulté le ).
  28. a et b (en-US) Hunter Schwarz, « What Happens When A New Age Spiritual Guru Becomes A Congressional Candidate », sur BuzzFeed.News,
  29. (en-US) Caitlin Oprysko, « Marianne Williamson drops out after becoming viral sensation in 2020 race », sur Politico,
  30. J.Cl., « Présidentielle américaine 2024 : Marianne Williamson, l’adversaire démocrate de Joe Biden, jette l’éponge », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  31. (en-US) Brittany Gibson et Jackie Padilla, « Marianne Williamson is polling at 9 percent. Is she for real? », sur Poltico,
  32. (en-US) Nick Duffy, « Presidential candidate Marianne Williamson told AIDS patients that sickness is ‘an illusion’ », sur PinkNews,
  33. (en-US) Kierra Frazier, « Marianne Williamson planning ‘important announcement’ in March », sur Politico,
  34. Elena Oumano, Marianne Williamson (lire en ligne), p. 69-73

Pour approfondir

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Bibliographie

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Notices dans des encyclopédies ou manuels de références

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  • (en-US) J. Gordon Melton, Religious Leaders of America : A Biographical Guide to Founders and Leaders of Religious Bodies, Churches,and Spiritual Groups in North America, Detroit, Michigan, Gale Research (réimpr. 1999) (1re éd. 1991), 745 p. (ISBN 9780810388789, lire en ligne), p. 605,
  • (en-US) Wade Clark Roof (dir.) et Marthe Finch-Jewell (rédactrice), Contemporary American Religion, vol. 2 : M-Z, New York, Macmillan Reference USA, , 865 p. (ISBN 9780028649283, lire en ligne), p. 780,
  • (en-US) Malka Drucker (photogr. Gay Block), White Fire : A Portrait of Women Spiritual Leaders in America, Woodstock, Vermont, SkyLight Paths Pub., , 305 p. (ISBN 9781893361645, lire en ligne), p. 238-247.  ,
  • (en-US) Elena Oumano, Marianne Williamson : Her Life, Her Message, Her Miracles, New York, St. Martin's Paperbacks (réimpr. 1995) (1re éd. 1992), 316 p. (ISBN 9780312950415, lire en ligne).  ,

Articles

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  • (en-US) Hunter Schwarz, « What Happens When A New Age Spiritual Guru Becomes A Congressional Candidate », BuzzFeedNews,‎ (lire en ligne).  
  • (en-US) Anna Peele, « Marianne Williamson Wants to Be Your Healer in Chief », sur The Washington Post, .  ,
  • (en-US) Brittany Gibson et Jackie Padilla, « Marianne Williamson is polling at 9 percent. Is she for real? », Politico,‎ (lire en ligne).  

Liens externes

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