Mornac (Charente)
Mornac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine). Elle fait partie du Grand Angoulême.
Mornac | |||||
Mairie de Mornac. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Angoulême | ||||
Intercommunalité | GrandAngoulême | ||||
Maire Mandat |
Francis Laurent 2020-2026 |
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Code postal | 16600 | ||||
Code commune | 16232 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mornacois | ||||
Population municipale |
2 123 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 90 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 40′ 52″ nord, 0° 16′ 22″ est | ||||
Altitude | Min. 61 m Max. 178 m |
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Superficie | 23,48 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Angoulême (banlieue) |
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Aire d'attraction | Angoulême (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Touvre-et-Braconne | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Charente
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.mornac.fr | ||||
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Ses habitants sont les Mornacois et les Mornacoises[1].
Géographie
modifierLocalisation et accès
modifierMornac est une commune située à 10 km à l'est d'Angoulême.
Mornac est devenue une zone résidentielle de l'agglomération d'Angoulême. Petit village il y a 20 ans, elle a connu une très forte hausse de constructions individuelles ces toutes dernières années.
Mornac est aussi à 3,5 km à l'est de Ruelle-sur-Touvre, chef-lieu de son canton, 11 km au sud-ouest de La Rochefoucauld et 18 km à l'ouest de Montbron[2].
La D 699, route d'Angoulême à Montbron, ancienne route nationale 699, la traverse d'ouest en est. La commune est aussi traversée par la D 113, qui reste sur les hauteurs entre les Favrauds et le Quéroy. La D 106, à l'est de la commune, va du Quéroy à Garat. La N 141 d'Angoulême à Limoges, route Centre-Europe Atlantique, borde le nord de la commune lorsqu'elle traverse la forêt de la Braconne[3].
La voie ferrée Angoulême-Limoges traverse la commune où elle avait une gare au Quéroy. La gare la plus proche est la gare de Ruelle, desservie par des TER à destination d'Angoulême et de Limoges.
Hameaux et lieux-dits
modifierLa commune comprend le hameau du Quéroy, situé à l'est, ainsi qu'une partie des forêts domaniales de Bois Blanc au sud, et la Braconne au nord-est. Le Quéroy est situé sur la route de Montbron et touche presque celui de la Brouterie. Il a donné son nom à la gare du Quéroy-Pranzac située sur la ligne d'Angoulême à Limoges et marquant l'embranchement de la ligne de Nontron et Thiviers.
Les autres hameaux sont les Theils près des Riffauds (commune de Ruelle), le Maine Quérand, les Mesniers, Bois Marceau et les Gibauds qui entourent le bourg, la Brouterie et Ronzac près du Quéroy.
La commune compte aussi la résidence Chabasse, cité construite par les Américains dans les années 1950, ainsi que des lotissements plus récents qui s'étendent à l'ouest du bourg jusqu'à Fourville (commune de Ruelle)[3].
Communes limitrophes
modifierGéologie et relief
modifierLa commune est située en zone calcaire datant du Jurassique supérieur (Oxfordien dans une grande moitié est et Bois Blanc, et Kimméridgien à l'ouest). Un système de failles a rehaussé légèrement la partie oxfordienne. Le bourg est situé dans une vallée sèche donnant sur les sources de la Touvre qu'emprunte la route d'Angoulême à Montbron[4],[5],[6].
La moitié orientale de la commune est un plateau faiblement incliné vers l'est portant la forêt de la Braconne, et Bois Blanc au sud. Ce plateau fait partie du karst de La Rochefoucauld et on peut trouver des gouffres comme la Fosse de l'Ermitage qui fait 50 m de profondeur et 200 m de diamètre, ou la Fosse Redon en limite de la Braconne.
Une vallée sèche ou combe traverse la commune d'est en ouest et entaille le plateau. Se dirigeant vers la Touvre à Magnac, elle passe au pied du bourg.
La commune contient le point culminant de la région d'Angoulême, qui est de 178 mètres, au Puy de Nanteuil. De cet endroit on peut voir le bassin d'Angoulême à l'ouest, et la forêt de la Braconne à l'est, et par delà, le Massif central avec la Charente limousine qui commence avec le massif de l'Arbre en direction de Montembœuf culminant à 353 mètres.
Le point le plus bas est à 61 m, situé en limite ouest de la commune près de la route d'Angoulême. Le bourg est à environ 90 m d'altitude et le Quéroy à 135 m[3].
Hydrographie
modifierRéseau hydrographique
modifierLa commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Bellonne[8],[Carte 1].
À cause de son sol karstique, aucun cours d'eau ne traverse la commune et sa principale vallée est sèche. Toutefois, dû au relief important de ses têtes de vallées ou combes, quelques fontaines sont au pied du Puy de Nanteuil, en particulier près du bourg comme la Font Michaud et celle du Maine Quérand.
Gestion des eaux
modifierLe territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[9]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [10].
Climat
modifierComme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain, et semblable à celui de la ville de Cognac où est située la station météorologique départementale.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2 | 2,8 | 3,8 | 6,2 | 9,4 | 12,4 | 14,4 | 14 | 12,1 | 8,9 | 4,7 | 2,6 | 7,8 |
Température moyenne (°C) | 5,4 | 6,7 | 8,5 | 11,1 | 14,4 | 17,8 | 20,2 | 19,7 | 17,6 | 13,7 | 8,6 | 5,9 | 12,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,7 | 10,5 | 13,1 | 15,9 | 19,5 | 23,1 | 26,1 | 25,4 | 23,1 | 18,5 | 12,4 | 9,2 | 17,7 |
Ensoleillement (h) | 80 | 103,9 | 153,3 | 184,5 | 204,9 | 239,6 | 276,4 | 248,3 | 199,4 | 159 | 96,8 | 78,8 | 2 024,9 |
Précipitations (mm) | 80,4 | 67,3 | 65,9 | 68,3 | 71,6 | 46,6 | 45,1 | 50,2 | 59,2 | 68,6 | 79,8 | 80 | 783,6 |
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Mornac est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Angoulême, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[14]. Cette aire, qui regroupe 94 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (56,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,3 %), terres arables (20,2 %), zones agricoles hétérogènes (12 %), zones urbanisées (10,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,4 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Mornac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Risques naturels
modifierMornac est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire des forêts domaniales de Bois Blanc et de la Braconne. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été élaboré pour la période 2017-2026, faisant suite à un plan 2007-2016[20]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du règlemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 2],[20],[21],[22].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[23]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 39,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 949 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 693 sont en aléa moyen ou fort, soit 73 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1993, 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[18].
Risques technologiques
modifierLe risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est mentionné sous les formes anciennes Mornac, Mornaco en 1110[27].
Il s'agit d'une formation toponymique gauloise ou gallo-romaine en -acum, suffixe d'origine gauloise à valeur locative ou d'appartenance, précédé du nom de personne gallo-romain Morinus ou Maurinus (dérivé de Maurus), d'où Morinacum, « domaine de Morinus »[28].
Le nom de Quéroy serait issu du latin quadrŭvium signifiant « carrefour »[29] qui a donné carrouge, « carrefour », en ancien français[30]. En effet, deux voies antiques se croisaient à cet endroit.
Limite dialectale
modifierLa commune est située à la limite entre langue d'oïl (domaine du saintongeais, à l'ouest, Mornac-village) et langue d'oc (dialecte limousin) (à l'est, le Quéroy)[31].
Histoire
modifierAntiquité
modifierLa commune était traversée par deux voies antiques supposées romaines qui se coupaient au Gros Chêne près du Quéroy.
- La voie d'Angoulême à Limoges, d'ouest en est, appelée chemin des Anglais qui passait par Bois Blanc (route forestière), le Quéroy et Vilhonneur[32].
- La voie entre Périgueux et Poitiers par Montignac et Rom dite le Chemin ferré ou chemin de Sers, nord-sud. Elle passait sur les hauteurs entre les Favrauds et le Quéroy (actuelle D 113) et se prolonge ensuite vers le sud par un chemin jusqu'à Bouëx, avant de se perdre sur les hauteurs de la forêt d'Horte[33].
Les vestiges d'une habitation antique située le long de cette dernière voie a été retrouvée au Puy de Nanteuil[34].
Ancien Régime
modifierEn 768, le roi Charlemagne, nouveau roi des Francs, après que l'Aquitaine eût été conquise par Pépin le Bref entre 760 et 768, descendit à Angoulême et y rassembla une armée, afin de contrer les fils de Waïfre qui s'étaient révoltés. Il séjourna à Mornac en mai et Angeac-Charente en juillet. Il alla ensuite sur le bord de la Dordogne pour s'y faire livrer les révoltés, et y construire la forteresse de Fronsac[35].
Au cours du Moyen Âge, Mornac se trouvait sur un itinéraire secondaire est-ouest entre Montbron et Angoulême fréquenté par les pèlerins qui allaient au sanctuaire de Saint-Jacques-de-Compostelle et aux reliques de saint Eutrope à Saintes[36].
Sous l'Ancien Régime, le château des Ballans était longtemps possédé par la famille des Graviers, avant d'être la propriété du comte de Monstiers-Mérinville[Note 3].
Époque moderne
modifierPendant la première moitié du XXe siècle, la commune était desservie par la petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer économiques des Charentes allant d'Angoulême à Roumazières par Montbron appelée le Petit Mairat; il y avait deux stations, l'une au bourg de Mornac et l'autre au Quéroy. La commune était alors essentiellement rurale[37].
Politique et administration
modifierAdministration municipale
modifierIntercommunalité
modifierMornac a rejoint en 2012 la communauté d'agglomération du Grand Angoulême, formant ainsi sa 16e commune[41]. Elle est remplacée en 2017 par le Grand Angoulême qui compte 38 communes.
Tendances politiques et résultats
modifierÉlection présidentielle de 2002 (second tour)
modifierInscrits : 1488 - Abst. : 13,91 % - Jacques Chirac : 1000 voix (86,06 %) - Jean-Marie Le Pen : 162 voix (13,94 %)
Élections législatives de 2002 (second tour)
modifierInscrits : 1493 - Abst. : 40,12 % - Jean-Claude Beauchaud (PS) : 500 voix (61,12 %) - Brigitte Miet (UMP) : 318 voix (38,88 %)
Élection présidentielle de 2007 (second tour)
modifierInscrits : 1669 - Abst. : 11,44 % - Ségolène Royal : 854 voix (60,78 %) - Nicolas Sarkozy : 551 voix (39,22 %)
Élections législatives de 2007 (second tour)
modifierInscrits : 1675 - Abst. : 34,34 % - Martine Pinville (DVG) : 704 voix (67,43 %) - Philippe Mottet (UMP) : 340 voix (32,57 %)
Élection présidentielle de 2012 (second tour)
modifierInscrits : 1722 - Abst. : 14,81 % - François Hollande : 930 voix (67,88 %) - Nicolas Sarkozy : 440 voix (32,12 %)
Élections législatives de 2012 (premier tour)
modifierInscrits : 1723 - Abst. : 39,23 % - Martine Pinville (PS) : 558 voix (54,17 %) - Elise Vouvet (UMP) : 157 voix (15,24 %) - Marie-Hélène Boutet de Monvel (FG) : 110 voix (10,68 %) - Marie-Christine Cardoso (FN) : 104 voix (10,10 %) - Vincent You (DVD) : 38 voix (3,69 %) - Cyril Tardat (EÉLV) : 30 voix (2,91 %) - Dominique de Lorgeril (DVD) : 8 voix (0,78 %) - Michel Deboeuf (NPA) : 8 voix (0,78 %) - Catherine Tarrus (NC) : 7 voix (0,68 %) - Jean-Pierre Courtois (LO) : 4 voix (0,39 %) - Alain Chailloux (DVD) : 3 voix (0,29 %) - Danièle Duclaud (DVD) : 2 voix (0,19 %) - Jean-Carlo Sitzia Le Blond (DVD) : 1 voix (0,10 %)
Élection présidentielle de 2017 (second tour)
modifierInscrits : 1798 - Abst. : 21,52 % - Emmanuel Macron : 764 voix (64,26 %) - Marine Le Pen : 425 voix (35,74 %)
(Source : Ministère de l'Intérieur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__presidentielle-2017/(path)/presidentielle-2017/075/016/016232.html)
Politique environnementale
modifierDans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[42].
Démographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[44].
En 2021, la commune comptait 2 123 habitants[Note 4], en évolution de −2,79 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierEn 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,9 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 057 hommes pour 1 105 femmes, soit un taux de 51,11 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
modifierÉquipements, services et vie locale
modifierEnseignement
modifierMornac possède une école maternelle comprenant trois classes et une école élémentaire comprenant six classes. Le secteur du collège est Ruelle[49].
Lieux et monuments
modifierPatrimoine religieux
modifierL'église paroissiale Saint-Martin date du XIIe siècle. Elle possède deux cloches, l'une datant de 1564 et classée monument historique au titre objet depuis 1943, l'autre datant de 1724 et inscrite monument historique depuis 2004. Sa chaire en bois sculpté est aussi classée monument historique depuis 1908[50].
Le logis du Quéroy qui était un ancien prieuré a été restauré.
-
Place de l'église.
-
Ancien prieuré au Quéroy.
Patrimoine civil
modifier- Château des Ballands
Patrimoine environnemental
modifier- Forêt de la Braconne
- Forêt de Bois Blanc
- Fontaines avec lavoirs (Font Michaud et Maine Quérand)
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L'ancien bourg et l'église.
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Jardin de la mairie.
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Salle des fêtes au pied du bourg.
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Z.E. de la Braconne (ancien camp américain).
Sentiers de randonnée
modifierPersonnalités liées à la commune
modifier- Lucien Deschamps (1906-1985) : peintre, ayant un succès local grâce à ses tableaux représentant la vie charentaise, a vécu au logis du Quéroy[51].
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 7 mètres minimum de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
- En Charente, les marquis puis comtes de Mérinville (Loiret) possédaient aussi les terres de Brigueuil et Montrollet.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Mornac » sur Géoportail (consulté le 21 juin 2022).
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- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
modifier- Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le ).
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Carte IGN sous Géoportail
- Visualisateur Infoterre, site du BRGM
- Carte du BRGM sous Géoportail
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille d'Angoulême », sur Infoterre, (consulté le ).
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
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- « SAGE Charente », sur gesteau.fr (consulté le ).
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- Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le ).
- « Mornac », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
- Gérard Aubisse, Les peintres des Charentes, du Poitou et de Vendée, XIXe – XXe siècles : dictionnaire et notices biographiques, , 543 p. (lire en ligne), p. 64-65
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierBibliographie
modifier- Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne)
Liens externes
modifier- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site sur la ville de Mornac
- Catillus Carol, « Mornac », (consulté le )