Mushir (arabe : مشير, turc ottoman : مشير), ou müşîr en turc moderne, est un titre arabe et turc dont l'usage a évolué avec le temps. Son sens premier était celui de conseiller, membre d'un conseil délibérant : il a la même origine que choura (conseil). Sous l'Empire ottoman, jusqu'en 1826, le rang de mushir-i asakir-i hafsa était décerné au commandant de la garde du palais impérial tandis que celui de mushir-i tophane-i amir désignait le grand maître de l'artillerie et de l'arsenal (Tophane)[1]. Après la dissolution des janissaires en 1826 et la formation de l'armée ottomane moderne, il devient le rang le plus élevé de la hiérarchie militaire après le sultan, chef nominal de l'armée. Il équivaut à celui de maréchal ou amiral de la flotte dans les armées occidentales. Le premier titulaire est le capitan pacha (commandant de la marine ottomane) Ahmed Fevzi Pacha (tr), nommé le . Le titre n'est que rarement attribué.

Sous la République de Turquie, le titre de müşir n'est attribué que deux fois : à Mustafa Kemal Atatürk le et à Fevzi Çakmak le .

Certains des États successeurs de l'Empire ottoman ont décerné le titre de mushir :

  1. Joseph von Hammer, Geschichte des osmanischen Reiches, Budapest, 1835, vol. 10, p. 703.
  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Mushir » (voir la liste des auteurs) dans sa version du .
  • (tr) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en turc intitulé « Müşîr » (voir la liste des auteurs) dans sa version du .
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