Paradis (film, 2016)

film de Andrei Konchalovsky, sorti en 2016

Paradis (en russe : Рай) est un film russe réalisé par Andreï Kontchalovski, sorti en 2016. L'histoire relate les trois destins croisés confrontés aux horreurs de la guerre et des camps de concentration nazis[1].

Paradis

Titre original Рай
Raï
Réalisation Andreï Kontchalovski
Scénario Andreï Kontchalovski
Elena Kisseliova
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la Russie Russie
Genre drame
Sortie 2016

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le film est présenté en sélection officielle à la Mostra de Venise 2016Andreï Kontchalovski remporte le Lion d'argent du meilleur réalisateur[2]. Présélectionné également pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère 2017[3], il ne sera finalement pas retenu[4].

Synopsis

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Le film est construit en flashbacks autour de la confession de trois personnages pendant la Seconde Guerre mondiale : Olga, aristocrate russe émigrée et membre de la Résistance française (Ioulia Vyssotskaïa), Jules, collaborateur français (Philippe Duquesne) et Helmut, officier SS inspectant les camps de concentration (Christian Clauß).

On suit leurs destins entrelacés. Olga est arrêtée pour avoir caché des enfants juifs lors des rafles nazies. Son affaire est supervisée par Jules. Il s'intéresse à elle et il semble qu'en échange de relations sexuelles, il soit prêt à la libérer, mais il est abattu par des résistants avant de pouvoir le faire.

L'espoir chimérique de la liberté est remplacé par une cruelle réalité : Olga atterrit dans un camp de concentration allemand. Elle y rencontre Helmut qui, dans le passé, était désespérément amoureux d'elle. D'étranges et douloureuses relations s'instaurent entre eux. Les nazis sont déjà proches de la défaite, et Helmut décide de sauver Olga du camp et de s'enfuir avec elle en Amérique du Sud. Olga, ayant perdu tout espoir de liberté, accepte, mais au dernier moment, elle se rend compte que son idée du paradis a changé et laisse cette opportunité à une détenue dont elle prend la place pour la chambre à gaz.

À Helmut qui, au nom du « paradis » qu'il rêve de voir réaliser par les nazis en Allemagne, s'apprête à le poursuivre et à le faire exécuter pour ses manquements, le SS qui commande le camp de la mort se justifie en affirmant qu'« il n'y a pas de paradis sans enfer ».

On comprend que ces confessions des trois protagonistes sont faites au moment de leur mort pour déterminer s'ils doivent rejoindre le paradis ou l'enfer. Le titre peut donc s'appliquer au « paradis » démoniaque rêvé par Helmut malgré la défaite, ou à celui des bienheureux que pourra rejoindre Olga.

Fiche technique

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Distribution

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Distinctions

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Récompenses

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Sélection

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Notes et références

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Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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  NODES
INTERN 5
Note 2