RAF Molesworth
La Royal Air Force Molesworth (RAF Molesworth) est une base de la Royal Air Force située près de Molesworth, dans le Cambridgeshire, en Angleterre.
RAF Molesworth | ||
Abris pour missiles de croisière sur la RAF Molesworth en 1989. | ||
Localisation | ||
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Pays | Angleterre | |
Comté | Cambridgeshire | |
Ville | Molesworth | |
Date d'ouverture | 1940 | |
Coordonnées | 52° 22′ 46″ nord, 0° 24′ 18″ ouest | |
Altitude | 77 m (253 ft) | |
Informations aéronautiques | ||
Type d'aéroport | Militaire | |
Gestionnaire | United States Air Forces in Europe | |
Géolocalisation sur la carte : Angleterre
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Ses installations aéronautiques sont fermées en 1973 puis démolies. De nouvelles installations sont ensuite construites pour soutenir le déploiement de missiles de croisière au début des années 1980. Il s'agit de l'une des deux bases britanniques abritant des missiles de croisière. Désormais, c'est l'installation est sous le contrôle de l'US Air Force (USAF). Molesworth, RAF Alconbury et RAF Upwood (en) sont considérées comme la "zone des trois bases" en raison de leur proximité géographique et de leur interdépendance jusqu'à la fermeture de la RAF Upwood fin 2012.
La RAF Alconbury et la RAF Molesworth sont les derniers aérodromes de la 8th Air Force de la Seconde Guerre mondiale au Royaume-Uni qui sont encore activement utilisés et contrôlés par l'armée de l'air américaine. C'est depuis Molesworth, le , que la première mission de la 8th Air Force a survolé le territoire occupé par les nazis.
Aujourd'hui, la base abrite le Joint Intelligence Operations Center Europe Analytic Center (en) et un certain nombre d'unités du 423rd Air Base Group (en).
Historique
modifierPremière Guerre mondiale
modifierLe Royal Flying Corps choisit l'emplacement pour établir un aérodrome dans le Huntingdonshire, près du village d'Old Weston, pendant la Première Guerre mondiale. La première unité navigante à arriver est le No. 75 Squadron. L'unité emploie des B.E.2 (un avion de reconnaissance et d'observation d'artillerie largement utilisé au combat sur le front occidental) pour la formation de pilotes[1]. L'escadron reste sur l'aérodrome jusqu'en septembre 1917[2].
Seconde Guerre mondiale
modifierUtilisation par la RAAF et la RAF
modifierAu début de la Seconde Guerre mondiale, le ministère de l'Air choisit la zone pour établir la RAF Station Molesworth. L'aérodrome est construit entre 1940 et 1941. La première unité navigante de l'emprise est le 460 Squadron (en) de la Royal Australian Air Force avec ses Vickers Wellington IV. L'unité quitte Molesworth le . Le 159 Squadron (en) du RAF Bomber Command s'installe peu de temps après, mais cette unité ne reste pas longtemps, partant pour le Moyen-Orient le [3].
Utilisation par l'USAAF
modifierMolesworth est l'une des premières installations de la 8th Air Force de l'United States Army Air Forces. En février 1942, le général Ira Eaker et quatre militaires américains inspectent Molesworth en vue d'une éventuelle utilisation américaine. Au cours de la même année, l'installation est améliorée pour atteindre les normes d'aérodrome de classe A (en), selon les spécifications américaines pour les bombardiers lourds quadrimoteurs. La piste principale est allongée pour atteindre les 2 000 mètres et le nombre d'aires de stationnement est porté à cinquante. L'USAAF lui donne la désignation Station 107[4].
15th Bombardment Squadron
modifierLa première unité de l'USAAF à utiliser Molesworth est le 15th Bombardment Squadron (en), qui arrive le en provenance de la RAF Grafton Underwood (en). L'unité emploie des bombardiers légers Douglas Boston III (A-20). Le 15th fait à l'origine partie du 27th Bombardment Group (Light), affecté à la Fifth Air Force des îles Philippines. Les avions et le personnel du 27th Group ne rejoignent pas immédiatement l'installation, en raison de la détérioration de la situation aux Philippines à la suite de l'invasion japonaise, ils sont détournés vers l'Australie. Les membres survivants du 27th forment une unité de combat en Australie et combattent lors des campagnes des Indes néerlandaises et de la Nouvelle-Guinée. Lorsque le 27th Bombardment Group est mis en sommeil et transféré aux États-Unis pour être rééquipé, les membres survivants du groupe sont d'abord envoyés aux États-Unis, puis au Royaume-Uni en mai où ils reçoivent leurs Boston du No. 226 Squadron de la RAF[5].
Après quelques semaines de formation et de familiarisation avec le nouvel avion, le , six équipages américains du 15th Bomb Squadron se joignent à six équipages de la RAF de la RAF Swanton Morley (en) pour une attaque à basse altitude sur les aérodromes de la Luftwaffe aux Pays-Bas, devenant ainsi la première unité de l'USAAF à bombarder des cibles en Europe. Le raid du 4 juillet est spécifiquement ordonné par le général Henry H. « Hap » Arnold et approuvé par le président Roosevelt. Le général Arnold pense que le 4 juillet est le jour idéal pour que l'USAAF ouvre sa campagne de bombardement stratégique contre les nazis, mais aucun des groupes de bombardiers lourds de la 8th Air Force du général Carl Spaatz n'est prêt pour des missions opérationnelles. Deux des avions du 15th Squadron ne reviennent pas de la mission, ainsi qu'un avion de la RAF. L'avion du commandant d'escadron, le capitaine Charles Kegelman, est également gravement touché. Le général Spaatz considère la mission comme un "coup monté" déclenché par la pression de la presse américaine qui estime que les peuples des États-Unis et de la Grande-Bretagne ont besoin d'un coup de pouce psychologique. Cependant, Charles Kegelman reçoit la Distinguished Service Cross et son équivalent britannique pour sa bravoure lors de cette mission du 4 juillet, il est le premier aviateur de la 8th Air Force à recevoir la deuxième plus haute décoration de combat du pays.
Le 15th Bombardment Squadron effectue la plupart de ses missions depuis Molesworth avec ses Boston. L'unité ne reçoit ses avions Douglas A-20 Havoc de l'USAAF que le 5 septembre. Le Group est ensuite transféré sur la RAF Podington (en)jusqu'au 15 septembre, où il effectue quelques missions avant d'être transféré à la Twelfth Air Force pour soutenir les débarquements alliés en Afrique du Nord le .
303d Bombardment Group
modifierAprès le départ du 15th Bombardment Squadron, l'installation accueille les Boeing B-17 Flying Fortress du 358th Bombardment Squadron, le premier des quatre escadrons qui composent par la suite le 303d Bombardment Group (en)[6], qui comprend les unités suivantes:
- 358th Bombardment Squadron (en) (Code VK)
- 359th Bombardment Squadron (en) (Code BN)
- 360th Bombardment Squadron (en) (Code PU)
- 427th Bombardment Squadron (en) (Code GN)
Le 358th Bombardment Squadron effectue la première mission du 303d Group le . Le Group deviendra l'une des unités légendaires de la 8th Air Force. Le 303d participe à la première pénétration en Allemagne des bombardiers lourds de la 8th en frappant le chantier de sous-marins de Wilhelmshaven le , puis attaque d'autres cibles comme l'industrie allemande, des gares de triage et d'autres cibles stratégiques. Ces cibles comprennent notamment les usines de roulements à billes de Schweinfurt (en), les chantiers navals de Brême et une usine de moteurs d'avion à Hambourg[7].
Le 303d Bombardment Group reçoit une Distinguished Unit Citation pour une opération le , au cours de laquelle, malgré les attaques continues des chasseurs ennemis, il réussit à frapper une usine d'assemblage d'avions à Oschersleben[7].
Plus tard, le Group attaque des emplacements de canons et des ponts dans le Pas-de-Calais lors de l'opération Overlord, l'invasion de la Normandie, en juin 1944; il bombarde les troupes ennemies lors de l'opération Cobra, de l'évasion de Saint-Lo et de la bataille des Ardennes. Il participe également au bombardement des installations militaires près de Wesel lors de l'opération Lumberjack, l'assaut allié de l'autre côté du Rhin. Sa dernière mission de combat est une attaque le contre une usine d'armement à Pilsen[7].
Le 31 mai 1945, le 303d Bomb Group quitte Molesworth pour s'installer à Casablanca, au Maroc[7].
Un monument en souvenir du 303d Bombardment Group se dresse à l'intérieur de l'entrée principale et est accessible au public[8].
Wulfe Hound
modifierUn B-17F-27-BO du 360th Bombardement Squadron, surnommé "Wulfe Hound" (41-24585; code PU-B), est le premier Flying Fortress capturé par la Luftwaffe. Le , après avoir attaqué une gare de triage ferroviaire dans la région française de Sotteville-lès-Rouen, le "Wulfe Hound" est attaqué par des chasseurs Focke-Wulf Fw 190. Les dommages contraignent le pilote, le 1Lt Paul F. Flickenge, à effectuer un atterrissage avec ses roues relevées dans un champ de foin près de Melun. Huit membres de l'équipage sont capturés, mais le 1Lt Gilbert T Showalter (navigateur) et le 2Lt Jack E. Williams (copilote) réussissent à échapper à la capture[9].
Le personnel allemand transport le B-17 jusqu'à la base aérienne de Leeuwarden (en) aux Pays-Bas où il est réparé et mis en état de voler. Il est examiné et testé au centre de test et d'évaluation de la Luftwaffe à Rechlin (en). Le "Wulfe Hound" est piloté pour la première fois par les allemands le . Des tests afin de développer des tactiques de chasse contre les B-17 sont ensuite menés. Le 11 septembre 1943, l'appareil est ensuite transféré à l'unité d'opérations spéciales Kampfgeschwader 200 à Rangsdorf, en Allemagne, et participe à des entraînements et à des missions clandestines entre mai et juin 1944[10].
Le , l'avion est endommagé lors d'un raid aérien allié sur l'aérodrome d'Oranienburg. En 2000, le gouvernement allemand commence à réaménager cet ancien aérodrome et des morceaux du "Wulfe Hound" sont récupérés et conservés au Sachsenhausen Memorial Store[10].
Utilisation par l'USAF
modifier582d Air Resupply Group
modifierLa RAF Molesworth est choisie en 1951 pour accueillir le 582d Air Resupply Group (en). L'unité est équipée de douze B-29, de quatre Grumman HU-16 Albatross, de trois C-119 Flying Boxcars (capables d'utiliser du matériel JATO) et d'un C-47. Le 582d est affecté à la Third Air Force (en) et a fourni un soutien aérien au 10th Special Forces Group (en). Le , le Air Resupply Group est réorganisé et rebaptisé 42nd Troop Carrier Squadron (en). Cependant, l'unité a une courte vie et est mis en sommeil le [11]. Avec ce départ, Molesworth est mis en état de veille, même si des avions utilisent occasionnellement l'aérodrome; le terrain est officiellement désactivé en 1973[12].
303d Tactical Missile Wing et missiles de croisière
modifierEn juin 1980, à la suite de la crise des euromissiles de 1979, la RAF Molesworth est sélectionnée comme l'une des deux bases britanniques pour accueillir des missiles de croisière (GLCM) à têtes nucléaires de l'US Air Force[13]. Il s'agit de missiles de type "Gryphon", dérivés du "Tomahawk". La majorité des GLCM sont déployés sur la RAF Greenham Common, l'autre base britannique selectionnée[14].
Au début des années 1980, le ministère de la Défense reconstruit Molesworth. Toutes les pistes, voies de circulation et aires de stationnement de la Seconde Guerre mondiale, ainsi qu'une piste d'atterrissage pour avions à réaction, sont détruites. Les seuls vestiges survivants de la Seconde Guerre mondiale sont deux hangars T.2 et un hangar de type J. Un groupe de bâtiments datant de la guerre, dont des cabanes Nissen, existent toujours juste à l'est de l'installation, à l'intersection de la B660 et de Brington Road, à la limite d'Old Weston[8]. Des bâtiments en ruine, datant pour la plupart des années 1950, sont également été démolis. À la place, des infrastructures destinées à accueillir des missiles nucléaires (bunkers de stockage, tour de guet, fosses de mitrailleuses) sont construites. Chacun des quatre bunkers contient trois baies abritant un tracteur-érecteur-lanceur (TEL) de missiles de croisière BGM-109G et seize missiles, ainsi que deux centres de contrôle de lancement et un tracteur MAN KAT1 (en) 8x8. Comme Molesworth n'a plus de piste, les missiles entrent et sortent d'Alconbury afin d'être transférés par route vers et depuis Molesworth[15].
Le , la 303d Tactical Missile Wing (en) est mise en service. Cependant, les missiles et l'unité ne restent pas longtemps, les États-Unis et l'Union soviétique signent le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire en 1987, qui conduit au retrait de tous les missiles nucléaires de l'installation en octobre 1988. La 303d TMW est mise en sommeil le [15].
Les infrastructures du GAMA (Zone d'Alerte et de Maintenance GLCM) sont partiellement intactes[16].
Joint Analysis Center
modifierLe , la RAF annonce la construction plus tard dans l'année du nouveau centre d'analyse du renseignement du Commandement des forces des États-Unis en Europe. Cette installation est également connue sous le nom de Joint Analysis Center (en) (JAC)[17].
Un rapport du Bureau de l'Inspecteur général (en) de 2017 indique que la base accueille également d'autres unités similaires: la Direction de l'unité de renseignement (J2-M) du Commandement des États-Unis pour l'Afrique (AFRICOM), le Centre de soutien régional de la Defense Intelligence Agency, le Centre de fusion du renseignement de l'OTAN, un centre de formation au renseignement et une unité du système de collecte et d'exploitation des informations sur le champ de bataille (BICES) du sous-secrétariat à la Défense pour le renseignement. Le Joint Analysis Center et le J-2M de l'AFRICOM emploient environ 460 militaires américains et civils du ministère de la Défense[18].
Fermeture évoquée
modifierLe , le ministère britannique de la Défense annonce que les activités de l'US Air Force de la RAF Molesworth et de la RAF Alconbury vont être transférées sur la RAF Croughton dans le Northamptonshire[19],[20]. Une annonce, début 2016, indique que le site est l'un des douze qui seront vendus dans le cadre de la stratégie immobilière du ministère de la Défense, bien qu'aucune date de vente ne soit donnée[21]. En février 2019, le ministère de la Défense annonce finalement que la RAF Molesworth restera ouverte[22].
Unités
modifierLes unités basées sur l'installation sont[23]:
United States Air Force
modifier- United States Air Forces in Europe (USAFE-AFAFRICA)
Defense Intelligence Agency
modifierDepartment of Defense
modifier- Commandement des États-Unis pour l'Afrique (USAFRICOM)
- Direction de l'unité de renseignement (J2-M)
OTAN
modifier- Centre de fusion du renseignement de l'OTAN
Manifestations antinucléaires
modifierLa décision prise en 1980 d'héberger 64 missiles de croisière à Molesworth fait de la base un lieu important de protestation[24]. En mai 1981, des membres de la Fellowship of Reconciliation, une organisation pacifique effectuant un pèlerinage à vélo depuis l'abbaye d'Iona jusqu'à la cathédrale de Canterbury, s'arrête sur la base non clôturée. L'évêque de Huntingdon, Gordon Roe (en), plante un cerisier. Le jour des Saints Innocents, le , des membres de la Communauté de Réconciliation, du CND chrétien, du CND vert, et d'autres, établissent un camp pour la paix à la porte sud-est de la base pour protester contre le déploiement prévu[25].
Contrairement au camp de femmes pour la paix de Greenham Common, le camp pour la paix de Molesworth comprend à la fois des femmes et des hommes. Une chapelle multiconfessionnelle, une structure principalement en bois appelée Eirene (en grec "paix") est offerte par Architects For Peace[26],[27].
Le Camp pour la paix est principalement établi sur un secteur connu sous le nom de Peace Corner, sur une boucle désaffectée de la B660. Ce camp est démantelé par les autorités en juillet 1983, mais est rétabli le long de la piste de Warren Lane, à l'ouest de la base[28].
La chapelle Eirene d'origine est détruite, mais une nouvelle est construite, en utilisant les décombres de l'ancienne piste, des briques et d'autres matériaux. La première pierre est posée par Satish Kumar le dimanche de Pâques 1984[29]. Elle ne sera cependant jamais achevée[30].
En août 1984, une partie de l'aérodrome alors non clôturé est occupée par un groupe de militants écologistes, de nomades New Age, de Quakers, d'anarchistes et de campeurs pacifistes. L'occupation, qui prend le nom de "Village arc-en-ciel", reste sur les terres du ministère de la Défense pendant près de six mois. Un magazine, le Molesworth Bulletin, est imprimé sur place. Les membres du camp et les militants pacifistes utilisent une zone de terre pour cultiver du blé qui est ensuite envoyé en Érythrée[31].
Le , 1 500 soldats et policiers sont déployés pour sécuriser le périmètre de la base pour le compte du ministère de la Défense. L'opération est décrite comme "peut-être l'événement le plus dramatique de toutes les campagnes pacifistes et antinucléaires des années 1980" au Royaume-Uni[32]. Les troupes s'entraînent pendant plusieurs semaines au déploiement rapide d'une clôture métallique de trois mètres de haut avec du barbelé concertina, derrière laquelle une chaussée en béton de 5 mètres est construite, puis une seconde clôture en acier Weldmesh de 3 mètres de haut. Des projecteurs sont installés tous les 100 mètres, et la police du ministère de la Défense et des gardes armés doivent patrouiller autour de la clôture 24 heures sur 24. Le secrétaire d'État à la Défense, Michael Heseltine, arrive avec un hélicoptère de la RAF, en portant une veste de camouflage par-dessus son costume. Les routes autour de la base sont bloquées par des camions transportant des matériaux de construction et des clôtures. Le coût de l'opération de dégagement et de clôture de la RAF Molesworth est de l'ordre de 6,5 millions de livres sterling[33].
Par la suite, la seule structure qui reste sur le terrain militaire est la chapelle de la paix Eirene[34]. Celle-ci est clôturée par les autorités militaires et démolie le [35]. Au cours des années suivantes, le Jardin de la Paix est entretenu de manière ponctuelle par un réseau de jardiniers de Molesworth. Un panneau commémoratif est érigé en 1999 et remplacé en juin 2019[36].
Voir aussi
modifierNotes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « RAF Molesworth » (voir la liste des auteurs).
- (en) Cet article contient du texte publié par l’Air Force Historical Research Agency dont le contenu se trouve dans le domaine public.
- « RAF Molesworth and the 303rd Bombardment Group (Heavy) », sur cambridgemilitaryhistory.com,
- Jefford 1988, p. 48.
- Jefford 1988, p. 63.
- « RAF Molesworth », Airfields of Britain Conservation Trust (consulté le )
- Freeman 1970, p. 264.
- « 303rd Bomb Group », American Air Museum in Britain (consulté le )
- Maurer 1983, p. 175-176.
- Smith, John M., Airfield Focus 40: Molesworth, GMS Enterprises, (ISBN 1-870384-77-6)
- « Mission report at www.303rdbg.com/ », sur 303rdbg.com
- « Wulfe Hound », sur www.303rdbg.com
- Daniel L. Haulman, « Factsheet 42 Expeditionary Airlift Squadron (USAFE) », Air Force Historical Research Agency, (consulté le )
- « RAF Molesworth and the 303rd Bombardment Group (Heavy) », Cambridge Military History, (consulté le )
- Statement of the Secretary of State for Defence, Francis Pym; Hansard 17 June 1980
- « GAMA - Cruise Missile Shelter Complex, Greenham Common airbase », Heritage Gateway (consulté le )
- « Molesworth, England », 303rd Bomb Group (consulté le )
- (en-US) Cindy Eccles, « RAF Molesworth’s Ground Launched Cruise Missiles - 25 Years On », sur HeritageDaily - Archaeology News, (consulté le )
- « Joint Analysis Center », Federation of American Scientists (consulté le )
- (en) Report of Investigation on Allegations Related to the DoD's Decision to Relocate a Joint Intelligence Analysis Complex (rapport), Inspector General, US Department of Defense, (lire en ligne, consulté le )
- « RAF Molesworth and RAF Alconbury to close, local MP Shailesh Vara comments », Park Farm Neighbourhoodwatch
- « USAF to pull out of airbases at Mildenhall, Alconbury and Molesworth », BBC News, (consulté le )
- « Defence Minister Mark Lancaster announces release of MOD sites for development » (consulté le )
- « Defence bases marked for closure will now be kept open », BBC News, (lire en ligne, consulté le )
- « RAF Alconbury and RAF Molesworth », sur 501st Combat Support Wing, US Air Force (consulté le )
- « University of Bradford Papers of Ian and Jennifer Hartley on the Molesworth Peace Camp » [archive du ], sur brad.ac.uk (consulté le )
- Jill Wallis Valiant for Peace, published by FoR 1991, page 240 (ISBN 0 900368 40 3)
- « Records of Architects For Peace », Archives Hub (consulté le )
- Jennifer & Ian Hartley Paths are Made by Walking published by Fastprint Publishing 2013 (ISBN 978 178035 552 8), page 34
- Hartley 2013, p34
- Hartley 2013, p.35
- « Papers of Tim Wallis on the Molesworth Peace Camp », University of Bradford (consulté le )
- Hunts Post, 27 December 1986, p. 6
- « Rainbow Fields is Home », sur Unique Publications - Independent Publishing in Glastonbury, UK
- « Security (Hansard, 11 February 1986) », sur api.parliament.uk (consulté le )
- Hartley 2013, p36
- Hartley 2013, p.265-7
- « Photos », Christian Campaign for Nuclear Disarmament (consulté le )