Relations entre l'Espagne et le Maroc

Les relations entre l'Espagne et le Maroc, ou relations hispano-marocaines, sont celles qu'entretiennent deux États géographiquement proches, partageant une longue frontière maritime, mais aussi terrestre le long des présides espagnoles de Ceuta, de Melilla et du peñón de Vélez de la Gomera.

Relations entre l'Espagne et le Maroc
Drapeau de l'Espagne
Drapeau du Maroc
Espagne et Maroc
Espagne Maroc

Migration entre les deux pays

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Immigration marocaine en Espagne

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En Espagne il y avait en 2014 quelque 792 158 Marocains recensés, ce qui équivaut à la totalité de la population de la ville de Valence. Des études sociologiques ont montré qu'à la différence d'autres communautés immigrées originaires d'Europe et d'Amérique Latine, la population originaire du Maroc ne se sent pas intégrée au sein de la population espagnole et rencontre des difficultés à s'insérer sur le marché du travail.

Immigration espagnole au Maroc

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On estime que le Maroc aurait compté 5 000 immigrants illégaux espagnols contraints de migrer pendant la crise économique de 2008. Les consulats enregistrent environ quelque 8 000 travailleurs espagnols, mais ce chiffre est vraisemblablement sous-estimé, car beaucoup d'Espagnols résidant de manière permanente au Maroc choisissent de rentrer en Espagne chaque trimestre afin de renouveler leur visa touristique.

Motifs récurrents de conflits diplomatiques entre les deux pays

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Vue du mur de clôtrure de Ceuta. La frontière commune entre les deux pays est le point de passage de milliers de voyageurs et subit par ailleurs une pression migratoire considérable.

Les thématiques récurrentes dans les relations diplomatiques entre les deux pays et au cours des XXe et XXIe siècles sont :

  • Le sort des plazas de soberanía, les présides espagnoles le long de la côté méditerranéenne marocaine, dont Ceuta et Melilla, que le Maroc réclame[1]. Le Maroc a occupé en 2002 l'îlot Perejil (îlot Leila), au cours de ce qui a été envisagé par les autorités espagnoles comme une tentative d'invasion, occasionnant une grave crise.
  • Le dossier du Sahara occidental, ancien territoire colonial espagnol cédé au Maroc sans accord international. L'Espagne réclame que s'applique la feuille de route proposée par l'ONU qui prévoit un référendum d'autodétermination. Le Maroc serait disposé à attribuer davantage d'autonomie à ce qu'il considère désormais comme ses provinces du sud, mais n'est pas disposé à renoncer à sa souveraineté.
  • Il existe divers accords commerciaux entre les deux pays. L'accord le plus connu, car il est aussi celui qui a généré le plus de conflit, est l'accord de pêche. La flotte de pêche espagnole, particulièrement canarienne, ne peut se contenter des réserves halieutiques des eaux territoriales espagnoles, et sollicite régulièrement le droit de pêcher dans les eaux sous juridiction marocaine (incluant les eaux du Sahara occidental, de facto marocaines). Le Maroc exige en échange plusieurs conditions, dont le paiement de redevances, l'inclusion de Marocains dans la flotte étrangère[2]...
  • L'immigration illégale est un grave problème qu'affrontent les deux pays, riverains d'un des deux principaux couloirs de circulation des migrants entre l'Afrique et l'Europe. Le détroit de Gibraltar et le passage maritime séparant le Sahara des îles Canaries sont chaque année traversés par des milliers de migrants à bord d'embarcations de fortune, occasionnant de nombreux morts. La pression migratoire est également palpable à Ceuta et Melilla, qui ont constamment œuvé à renforcer leur frontières. Si certains observateurs, comme les autorités hongroises, considèrent la gestion migratoire entre l'Espagne et le Maroc comme un exemple à suivre, de nombreuses organisations non gouvernementales dont Amnesty International dénoncent les violations systématiques des droits de l'homme des deux côtés de la frontière[3],[4]. La traque des migrants illégaux dans le nord du Maroc fait certes diminuer la pression migratoire dans cette zone, mais elle oblige les migrants à chercher des routes plus dangereuses. En contrepartie de son engagement, le royaume chérifien retire de son engagement contre l'immigration clandestine des aides financières directes de la part de l'Espagne et de l'Union européenne ainsi qu'un appui d'ordre politique[5].

Histoire

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Réception de l'ambassade marocaine en 1860.

XVIe siècle

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XIXe siècle

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Protectorat espagnol (1912-1956)

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En rose, la zone du protectorat espagnol du Maroc, en vert le protectorat français.

Depuis la seconde guerre hispano-marocaine de 1859-1860, l'Espagne nourrit des visées impérialistes sur le Maroc, qui s'exacerbent lors de la Conférence de Berlin et, plus encore, à la suite de la guerre hispano-américaine, qui liquide les dernières possessions coloniales espagnoles. Le parti africaniste, puissant parmi les officiers de l'armée espagnole, envisage le projet colonial au Maroc comme une revanche. Mais l'entente cordiale entre Britanniques et Français en 1904 douche les espoirs de l'Espagne, qui ne s'adjuge finalement qu'une petite partie du pays.

En 1912, l'État espagnol établit le protectorat au Maroc. Outre les territoires déjà obtenus à l'issue du traité de Wad-Ras en 1860, à savoir l'enclave de Santa Cruz de la Mar Pequeña (appelée à prendre le nom d'Ifni) et les zones de sécurité autour des enclaves de Ceuta et Melilla, l'Espagne obtient à l'issue du traité de Fès un vaste territoire dans le nord du pays compris entre le cours de la Moulouya et le bassin du Loukkos. Outre la zone nord, qui prend pour capitale Tétouan, l'Espagne obtient une autre bande de territoire comprise entre le cours inférieur de l'oued Drâa et la frontière nord de la colonie du Sahara occidental, autour de Tarfaya et de la zone de Cap Juby. En 1913 une rébellion contre l'occupation espagnole est orchestrée par Abdelkrim El Khattabi. L'armée rifaine inflige une sévère défaite aux troupes espagnoles au cours de la bataille d'Anoual, en [6]. Alors que Melilla est assiégée par les armées rebelles, l'État espagnol a été plongé dans une profonde crise qui aboutit à la dictature de Primo de Rivera. Il faut attendre 1925 pour qu'une intervention conjointe des Espagnols et des Français, prenant en étau l'armée rifaine depuis Al Hoceima et depuis la zone français, parvienne à pacifier définitivement la région.

Le gouvernement de la république espagnole n'apporte pas de grands changements au protectorat. Bien que les citoyens marocains aient réclamé l'égalité de traitement avec les citoyens espagnols, le gouvernement n'accorde la citoyenneté qu'aux juifs marocains et a envahi Ifni en 1934. À cette époque, l'Espagne compte 34 000 soldats déployés au Maroc, dont des Marocains. Une force qui joue un rôle clé lors du coup d'État de 1936, puisqu'elle est la première à soutenir le coup de force de Francisco Franco .

Après le débarquement allié au Maroc pendant la Seconde Guerre mondiale, les partis politiques semblent réclamer l'indépendance du Maroc. La France a reconnu l'indépendance du Maroc en 1956, l'Espagne faisant de même le de la même année.

Franquisme (1956-1975)

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Verso d'un billet de 100 dirhams commémorant la Marche verte.

L'Espagne reconnaît l'indépendance du Maroc le [7]. Après de nombreux incidents, le dictateur Francisco Franco invite Mohammed V à Madrid pour accepter de se retirer. L'accord est très défavorable pour l'Espagne, l'indépendance du royaume alaouite étant reconnue sans aucun type de garantie côté espagnol, et assurant la souveraineté des plazas de soberanía mais sans aucune précision quant au territoire concerné.

Malgré l'indépendance des territoires sous protectorat, les pressions nationalistes ne cessent pas et les troupes marocaines redoublent dans la zone sud du protectorat espagnol, autour de Sidi Ifni. Les troupes espagnoles sont assiégées et après un bilan de 300 morts, l'Espagne abaisse le drapeau à Ifni le .

Dans ce contexte et avec une énorme pression du gouvernement marocain, alors que le gouvernement espagnol est isolé sur la scène internationale, le Maroc revendique sa souveraineté sur le Sahara occidental. L'Espagne, qui voit également la révolution des œillets se dérouler au Portugal, annonce en 1974 qu'un référendum sur l'indépendance serait organisé pour le premier semestre de 1975. À la suite de la mort de Franco, le gouvernement marocain appelle à une marche civile vers le Sahara occidental pour concrétiser le rattachement du territoire espagnol. Le , 50 000 civils entrent sur le territoire. Le Maroc a le soutien des États-Unis et de la France, qui se positionnent ainsi contre l'Algérie et le Front Polisario, alliés de l'Union soviétique. Enfin, l'Espagne, le Maroc et la Mauritanie signent les accords tripartites de Madrid, de sorte que l'Espagne renonce à sa domination sur le territoire sahraoui. L'ONU n'a jamais reconnu les accords ni la souveraineté du Maroc sur le Sahara.

De 1975 à nos jours

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Pavillon marocain à l'Exposition universelle de Séville de 1992.

1975 à 2000

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Au cours des années 1980, les relations entre les deux pays demeurent tendues, le gouvernement socialiste étant hostile à l'attitude du Maroc dans le dossier du Sahara occidental. En 1988, un bateau avec des migrants en provenance du Maroc a été photographié pour la première fois sur la plage de Los Lances, à Tarifa[8]. Il s'agirait de la première traversée d'une embarcation de migrants connue. En 1991, le Traité d'amitié, de bon voisinage et de coopération[9] est signé entre les deux pays, offrant un cadre de collaboration économique entre les deux pays. Ce traité oblige également les parties à tenir des réunions de haut niveau sur une base annuelle. En 1995, les deux pays, avec l'Union européenne et d'autres pays du Maghreb, ont lancé le « processus de Barcelone », premier de jalon de l'Association euro-méditerranéenne.

En 1996 débute le renforcement de la clôture de Ceuta. En 1998, des travaux similaires débutent à Melilla, avec la construction d'un mur renforcé pour empêcher le passage des migrants vers la ville.

Depuis 2000

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Vue de l'îlot de Persil depuis le continent. Au Maroc, l'îlot porte le nom d'îlot Leïla.

Le marque le début de la crise de l'îlot Persil. Des membres de la marine royale marocaine occupent l'île inhabitée de Persil, un promontoire inhospitalier situé le long de la côte nord-africaine. Six jours plus tard, le gouvernement espagnol lance l'opération Romeo-Sierra. Vingt-huit membres du groupe d'opérations spéciales de la marine espagnole prennent le contrôle de l'îlot, capturant les six cadets marocains présents, qui n'offrent aucune résistance[10]. La relation diplomatique n'est rétablie qu'en . En juillet, le Maroc se plaint du manque de neutralité espagnol dans le dossier du conflit du Sahara lorsqu'il siège au Conseil de sécurité des Nations Unies, et en octobre, l'Espagne suspend les ventes d'armes au Maroc en raison de la crise de l'îlot de Persil. Le Premier ministre José Luis Rodríguez Zapatero se rend au Maroc en , et le roi Juan Carlos effectue également une visite en . Dans les deux cas, des déclarations communes ont été faites pour parvenir à une solution négociée du conflit du Sahara. Cependant, les visites du président et du roi en 2006 et 2007 refroidissent encore une fois les relations. En 2008 toutefois, une autre étape a été franchie dans le « processus de Barcelone » à l'occasion de la création de l'Union pour la Méditerranée, sur proposition du président français, une union à laquelle se joignent l'Espagne et le Maroc.

Malgré les conflits territoriaux, il existe une bonne entente entre les gouvernements et il existe une coopération subordonnée à des intérêts économiques communs, ainsi que dans la lutte contre le terrorisme, la lutte contre le trafic de drogue ou l'immigration illégale. Le Maroc a notamment collaboré avec les autorités espagnoles dans le cadre de l'enquête sur les attentats de Madrid de 2004 et cette relation se poursuit à ce jour. Les soldats marocains servent conjointement sous un commandement espagnol dans la mission de stabilisation des Nations unies à Haïti et des gendarmes marocains se sont joints aux patrouilles espagnoles pour lutter contre l'immigration illégale dans le détroit de Gibraltar.

En 2019, le Maroc décide de mettre fin au « portage », le passage de marchandises transportées à dos d'être humain à travers les frontières de Ceuta et Melilla, qui consistait en une forme de contrebande autorisée. Cette décision a été un naufrage économique pour les deux côtés de la frontière, bien qu'elle ait mis fin à une pratique indigne qui avait causé de nombreux décès parmi les « femmes-mulets ». Le , le Maroc ferme la frontière terrestre à Ceuta et Melilla[11], en pleine pandémie de Covid-19 . Mais malgré la reprise des vols et de trafic portuaire côté marocain, la partie marocaine reporte indéfiniment la réouverture des frontières terrestres avec les enclaves. En , le Premier ministre du Maroc indique que « Ceuta et Melilla sont marocaines, tout comme le Sahara », ce qui conduit le gouvernement espagnol à rappeler son ambassadeur à Rabat pour des consultations.

En janvier 2024, le ministère des Affaires étrangères espagnol a annoncé sur son site officiel, via la section dédiée au Maghreb et au Moyen-Orient, son soutien à une solution politique acceptable par les deux parties dans la question du Sahara. De plus, il a supprimé définitivement un paragraphe antérieur qui soutenait ce qu'il décrivait comme "le droit du peuple sahraoui à déterminer son propre destin"[12],[13],[14],[15],[16].


Le 21 fevrier le roi du Maroc Mohammed VI, a reçu Pedro Sanchez, Premier ministre du royaume d'Espagne au palais royal de Rabat[17].

Cette visite s'inscrit dans le cadre de la continuité de la dynamique lancée par la nouvelle phase des relations bilatérales, inaugurée depuis la rencontre entre le roi du Maroc, et le Premier ministre espagnol en avril 2022, qui a abouti à la adoption de la déclaration commune entre les deux pays.

Cette dynamique se poursuit de manière satisfaisante. Il se caractérise par le renforcement de la coopération, de la coordination et du partenariat dans plusieurs domaines, sur la base des principes de confiance, de respect mutuel, d'ambition, de bon voisinage et de respect des engagements. À l'occasion de cette réception, le roi d'Espagne, a réaffirmé la position de l'Espagne contenue dans la déclaration commune d'avril 2022, qui considère l'initiative marocaine d'autonomie comme la plus sérieuse, la plus réaliste et la plus crédible. base pour régler ce différend. Le roi a exprimé ses remerciements à l'Espagne pour cette nouvelle position constructive et importante. Au cours de cette réception, le roi, et Pedro Sánchez, ont souligné les perspectives uniques de coopération ouvertes aux deux pays voisins, que l'organisation conjointe - avec le Portugal - de la Coupe du Monde de la FIFA 2030 représente un levier supplémentaire à renforcer[17].

Le Premier ministre espagnol a salué et souligné l'intérêt de l'Espagne pour les initiatives stratégiques lancées par le roi, en particulier l'initiative des pays africains donnant sur l'océan Atlantique, l'initiative royale visant à améliorer l'accès de l'océan Atlantique des pays du Sahel jusqu'à l'océan Atlantique, ainsi que le gazoduc Afrique-Atlantique Nigeria-Maroc. Cette réception s'est déroulée, du côté espagnol, en présence de M. José Manuel Albarez, ministre des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération, et de Mme Emma Barici, secrétaire générale des Affaires étrangères du gouvernement espagnol, et du côté marocain par M. Fouad Ali El Himma, conseiller du roi du Maroc, et M. Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères.

À son arrivée au Palais royal, le Premier ministre espagnol a passé en revue un groupe de la Garde royale qui l'a salué, avant de lui offrir des dattes et du lait, dans le respect des traditions marocaines.

Frontière

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Le 24 juin 2022, près de 2 000 migrants et demandeurs d'asile d'Afrique subsaharienne a tenté de traverser le Maroc à l'Espagne en grimpant sur une clôture ce qui a provoqué un affrontement avec les forces de sécurité marocaines et espagnols entraînant de nombreux décès. En juin 2023, Amnesty International a publié une déclaration accusant le Maroc et l'Espagne de ne pas avoir enquêté correctement sur la tragédie qui a entraîné la mort de 20 migrants et réfugiés à la frontière de l'enclave espagnole de Melilla[18].

Missions diplomatiques

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Réseau diplomatique espagnol au Maroc

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Consulat général d'Espagne à Larache.

L'Espagne dispose d'un réseau diplomatique étendu au Maroc qui se compose des représentations suivantes[19] :

Réseau diplomatique marocain en Espagne

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Consulat général du Maroc à Algésiras.

De son côté, le Maroc dispose également d'un vaste réseau consulaire en Espagne, le Maroc comptant une importante diaspora dans le pays. Il se compose des représentations diplomatiques suivantes[20] :

 
Consulat général du Maroc à Barcelone.

Notes et références

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  1. « espana »
  2. (en) Anonymous, « Morocco - Pesca - European Commission », Pesca - European Commission, (consulté le )
  3. « embajadora-hungara-explicar-Espana-sentido »
  4. (es) Amnistía Internacional España, « Ceuta y Melilla: un territorio sin derechos para personas migrantes y refugiadas », www.es.amnesty.org (consulté le )
  5. « Marruecos-laboratorio-migratoria-Union-Europea »
  6. (es) «En 1921, los rifeños abrían a los soldados españoles en canal y les quemaban vivos», abc, (consulté le )
  7. Sehimi 1996, p. 110.
  8. (es) Javier Ramajo, « La imagen que abrió los ojos a la tragedia del Estrecho cumple 30 años: "Era la primera vez y ponía los pelos de punta" », ElDiario.es, (consulté le )
  9. BOLETÍN OFICIAL DE ESTADO, « Tratado de amistad, buena vecindad y cooperación entre el Reino de España y el Reino de Marruecos, hecho en Rabat, el 4 de julio de 1991. », www.boe.es (consulté le )
  10. « Las Fuerzas Armadas españolas retoman la isla de Perejil », El País,‎ (lire en ligne)
  11. Europa Press, « El Gobierno dice que el cierre de las fronteras con Ceuta y Melilla se abordará en la cumbre con Marruecos », www.europapress.es, (consulté le )
  12. (es) « Magreb y Oriente Próximo », sur exteriores.gob.es, (consulté le )
  13. (ar) هسبريس - أمال كنين, « الحكومة الإسبانية ترحب بـ"مقترحات الرباط" في قضية الصحراء المغربية », sur Hespress - هسبريس جريدة إلكترونية مغربية,‎ (consulté le )
  14. (ar) Siham Naciri, « الخارجية الإسبانية تحذف بشكل نهائي عبارة “تقرير المصير” من النص المتعلق بقضية الصحراء », sur Le collimateur,‎ (consulté le )
  15. « Espagne : le MAE supprime toute mention de l’autodétermination du peuple sahraoui de son site web », sur Telquel.ma, (consulté le )
  16. Nizar El Omrani, « Le ministère des Affaires étrangères espagnol supprime de son site Internet une section reconnaissant le droit à 'l'autodétermination' du peuple sahraoui », sur Maroc Hebdo (consulté le )
  17. a et b (ar) « بلاغ للديوان الملكي », sur المملكة المغربية وزارة الشؤون الخارجية و التعاون الإفريقي و المغاربة المقيمين بالخارج (consulté le )
  18. « Maroc/Espagne. L’angoisse des familles des personnes mortes et disparues à Melilla face aux manœuvres persistantes de dissimulation », sur Amnesty International (consulté le )
  19. (es) « Embajada de España en Marruecos - Consulados », sur Exteriores.gob.es
  20. (es) « Embajada del Reino de Marruecos - En Madrid - Consulados Generales », sur Embajada-marruecos.es

Bibliographie

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  • M. Hernando de Larramendi et A. Mañé Estrada (2009) Politique étrangère espagnole à l'égard du Maghreb: acteurs et intérêts . Ed. Ariel-Real Instituto Elcano.
  • Carla Fibla García-Sala . (2005) Espagne-Maroc depuis la rive sud . Ed. Antrazyt.
  • Paloma González del Miño. (2005) Relations entre l'Espagne et le Maroc. Perspectives pour le 21e siècle .
  • Ferrer-Gallardo, « The Spanish-Moroccan Border Complex: Processes of Geopolitics, Functional and Symbolic Rebordering », Political Geography, vol. 27,‎ , p. 301-321 (lire en ligne)
  • Sehimi, « Las relaciones hispano-marroquíes », Política Exterior, vol. 10, no 49,‎ , p. 110-120 (ISSN 0213-6856)
  • VVAA. (2013) Économie Maroc Espagne . Ed. Fundación Telefónica-F. Telefónica Maroc.
  • VVAA. (2012) Relations Espagne-Maroc, nouvelles perspectives et approches . Ed. Université de Cadix.
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