Le Livre II a été diffusé entre le et le pour les 88 premiers épisodes. Les douze derniers épisodes (numéros 89 à 100) ont été tournés en même temps que le Livre III, ce qui explique une interruption de deux mois entre la diffusion des épisodes 88 et 89. Les trois derniers épisodes, notamment, font office de transition avec le Livre III au niveau des décors et du physique des acteurs (coupes de cheveux différentes). Ces douze épisodes ont été diffusés à la fin du mois de décembre 2005, en prélude au Livre III.
Le Livre II, à la manière du Livre I, ne possède pas d’histoire de fond qui lui est propre, mais commence à donner un mouvement chronologique à la série en faisant référence à des épisodes du premier livre. Néanmoins, Alexandre Astier a révélé que des éléments concernant la fin de la série se trouvaient dans ce livre. Le Livre II marque une introduction au Livre III en cela que les premiers désaccords et les premières tensions se font ressentir entre Arthur et Lancelot (Les Classes de Bohort, Le Rebelle, L’Anniversaire de Guenièvre, Les Parchemins magiques…).
Les épisodes sont présentés dans l’ordre de la liste du DVD Kaamelott Livre II : L’intégrale.
Les chevaliers de la Table ronde inaugurent une nouvelle cérémonie de prière pour honorer les morts au combat. D’une part ils n’arrivent pas à se souvenir de quiconque tombé au combat, d’autre part ils refusent de mettre leur casque d’armure, car cela leur donne des « têtes de gland ».
Perceval et Karadoc souhaitent une potion de puissance, mais l’enchanteur Merlin la leur refuse après que les deux amis ont déclenché un incendie dans le château avec un parchemin de boule de feu. Ils vont alors emprunter des fioles pour concocter la potion eux-mêmes, et le résultat est plutôt inattendu (ingurgiter ladite potion rend la voix extrêmement aiguë). Grâce à leur potion, ils aident à remporter la bataille suivante, mais les nerfs des autres chevaliers sont mis à mal par les compères.
Les Burgondes campent sur le territoire d’Arthur. Ce dernier organise une entrevue avec le roi des Burgondes, mais sans interprète, il ne parvient pas à aborder le sujet du traité de paix.
Léodagan s’est fait peindre son portrait, et ni Arthur, ni Bohort ne parviennent à le reconnaître, peut-être à cause du sourire que Léodagan affiche sur le portrait. Arthur leur montre alors une pièce de bronze à son effigie, mais les chevaliers, épaulés par Perceval, ne le reconnaissent pas eux non plus. Arthur se rend compte que sa femme a le même sourire que son père.
Guenièvre et Séli contractent des motifs rouges sur la peau, après s’être rendues près d’un cercle de pierre. Arthur et Léodagan font donc construire des remparts autour des cercles de pierre pour éviter les inconvénients. Le jour suivant, la mère et la fille ont de nouvelles marques : elles se sont rendues sur un cercle de culture. Arthur demande à Léodagan de construire des remparts autour des champs, ce qui ne manque pas de faire réagir Guethenoc.
Arthur, Lancelot et Léodagan, après avoir manqué de l'occire, proposent à Caius Camillus de déserter et d’accepter un titre de seigneur breton. Celui-ci est outré par cette proposition qu'il considère comme une insulte envers sa fidélité à César. Toutefois, conscient que la situation de l'empire romain va en se dégradant, il ne ferme finalement pas la porte et demande à réfléchir quelque temps encore.
Arthur apprend que Merlin ne veut pas se rendre à une fête druidique nommée le « Rassemblement du corbeau ». L’enchanteur avoue qu’il a peur de participer aux épreuves d’improvisation de blagues, et que de plus le rassemblement est « sans alcool ». Arthur, lui demande d’en raconter quelques-unes, pour finalement lui interdire de se rendre à la fête, tant son humour est navrant.
Karadoc et Perceval en ont assez d'être assignés à garder les chevaux ou les stocks de nourriture lors des batailles. Ils demandent l'aide de Merlin pour devenir des «pièces-maîtresses» de l'armée. Ils font à Arthur et Lancelot une démonstration de lancer de boule de feu ... qui atteint les chevaux et le corral de leur propre armée.
Un des prisonniers des geôles de Kaamelott réveille les habitants du château en hurlant la nuit. Il s’avère qu’il s’agit d'un ancien terroriste qui est resté emprisonné des années après la fin de sa peine. Enfermé à l'époque d'Uther Pendragon, il avait mis le feu à plusieurs édifices afin de protester contre l'alliance prévue avec les Romains. Arthur lui signale que l'alliance a été faite par lui, et que c'est plutôt une réussite pour tout le monde. Le prisonnier préfère alors rester enfermé, pensant qu'il recommencera ses attentats dès qu'il sera sorti de geôle.
Arthur voit son bain compromis par Karadoc, Mevanwi, Léodagan et Séli, qui viennent se plaindre de problèmes dans l’attribution des différentes chambres. Le roi, passablement énervé, tente un changement pour Karadoc et Mevanwi, peu après refusé par Léodagan et Séli. Alors que la situation tourne au pugilat entre les deux couples, Arthur, exaspéré, leur ordonne de rentrer chacun chez soi : Léodagan et Séli en Carmélide, Mevanwi et Karadoc à Vannes. Finalement, Mevanwi et Séli s'arrangent entre elles.
Arthur confie un message codé oral de la plus haute importance à Karadoc, qui doit le remettre à Lancelot. Mais il est pris, et le transmet à Perceval. Celui-ci le remet à Lancelot, mais évidemment il a été déformé.
Une délégation maure est reçue à Kaamelott pour signer un traité de paix. La négociation s'avère assez délicate : les membres de la délégation se montrent très susceptibles et les blagues douteuses de Perceval à leur encontre n'arrangent rien.
Lancelot annonce au roi que Guenièvre a été enlevée par des Pictes. Arthur demande une participation à Léodagan pour une rançon éventuelle, avant d’envoyer Séli s’occuper de l’échange. Il s’avère en fait que Séli a orchestré avec Guenièvre un simulacre d’enlèvement, afin de soutirer de l'argent à son mari et à son gendre.
Arthur confie Bohort au maître d’armes pour l’aguerrir un peu. Celui-ci, après l'avoir asticoté, finit par réveiller la fougue martiale du chevalier, qui se déchaine. À la bataille suivante, alors que le roi décide du repli, Bohort charge seul. Une fois Bohort à l'infirmerie, Arthur est obligé de le faire garder, sans quoi Bohort retournerait au combat.
Arthur confie Yvain et Gauvain à Lancelot, afin de les aguerrir. C'est un échec : les deux jeunes gens pensent avoir frôlé la mort. Venec est à son tour mis à contribution, mais leur sortie en bateau ne lui impose qu'une solution : les vendre. Ils sont ensuite confiés à Bohort, qui a beaucoup moins de mal à leur trouver des qualités. Mais ce ne sont pas exactement celles-là qu'Arthur souhaitait qu'ils développent.
Perceval dévoile sa capacité incroyable à compter très rapidement et précisément. Les tentatives pour évaluer l'intérêt stratégique de cette capacité sont mises à mal par Karadoc. De plus, Perceval a des soucis avec des notions a priori plus simples pour les autres, y compris Karadoc.
Le pape annonce à Arthur qu’il considèrera la Bretagne comme une terre barbare tant qu’une cathédrale n’aura pas été bâtie. Venec est appelé pour résoudre ce problème, et propose au roi une « pyramide en sapin aménagée en maison de passe » (dixit Arthur). Puis Venec lui fait remarquer qu'il n'a qu'à graisser la patte du pape. Le père Blaise opine, mais le problème demeure : Kaamelott est à court de liquidités. Venec parle alors de ses prêts d'argent.
Les gardes n’ont pas reconnu Arthur, habillé en homme du peuple, et l’ont enfermé dans les geôles. Yvain refuse de l’en laisser sortir. Arthur lui propose alors de prendre sa place comme roi, après l'avoir fait sortir. Yvain prend donc la place du roi dans sa cellule.
Séli, qui a horreur des souris, en découvre une en pleine nuit dans les cuisines, et décide d’attendre qu’elle sorte de son trou afin de la tuer avec un maillet. Léodagan, Karadoc et Perceval la rejoignent.
Arthur se rend compte que Perceval et Karadoc passent la majeure partie de leur temps à la taverne, et s’y rend pour en parler avec le tavernier. La situation s’avère encore pire que prévu.
Ygerne vient rendre visite à son fils, peu heureux d'une telle visite. Curieusement, celle-ci n’est pas aussi agressive que d’habitude. Elle vient en effet demander de l’argent au roi pour les fêtes paysannes.
Bohort est éclaireur pour une mission avec Arthur et Léodagan. Sauf qu'il n'est pas très éclairé. Le passage qu'il arpente les amène d'ailleurs dans la salle du trône de Kaamelott, sans embûches.
Yvain et Gauvain, embrigadés par des jeunes, ont écrit « Mort au roi » sur un mur de la cité, et se sont fait prendre. Léodagan part à la recherche des voyous, et les fait emmener comme esclaves. Séli lui reproche d'être trop dur, mais Léodagan lui rappelle qu'elle ne voulait pas que cela se sache.
Morceaux choisis d’ivresse : Lancelot est trop rond pour aller se battre, Bohort se saoule à la suite d’un traité de paix raté, Léodagan, le maître d'armes et Guenièvre racontent leurs exploits de beuveries, Arthur boit par dépit et Perceval et Karadoc sont ivres à la taverne et Perceval crie « Pays de Galles indépendant » !
C'est l'hiver et Arthur est malade en pleine campagne militaire. Sa mère Ygerne vient lui apporter personnellement de quoi le soigner, mais Arthur fait l'enfant. Elle lui annonce que son adversaire, ancien camarade de jeu et malade lui aussi, a fait une trêve (par l'intermédiaire de sa propre mère) pour se soigner. Mais elle empêche Arthur d'aller voir ses hommes sans avoir revêtu plusieurs fourrures.
Remarque : cet épisode présente un défaut de tournage : la scène est censée se dérouler pendant l'hiver, si le paysage est effectivement hivernal pendant le prologue et les trois actes (arbres nus, luminosité suggérant un soleil pâle), il devient nettement estival au moment de l'épilogue (arbres en feuilles, végétation abondante, luminosité suggérant un soleil vif et haut dans le ciel)
Guethenoc, Roparzh et Belt présentent tous trois leurs vins à Arthur, chargé de les départager. Le roi est formel : ils sont tous aussi mauvais les uns que les autres. La dégustation s'achève dans une grande beuverie.
Guenièvre consulte toute la cour pour noter les dates d’anniversaire de tout un chacun, et apprend avec Lancelot que Merlin a 884 ans. C’est un problème, puisque Arthur avait promis d’offrir des personnes fêtant leur anniversaire autant de pièces d’or qu'elles ont d'années.
Perceval et Karadoc frappent à la porte de la chambre du roi « Sire, on en a gros » et se plaignent d’être exploités, « bon gré mal gré pour arriver sur la fin. » Arthur comprend vite qu’il s’agit d’un malentendu.
Lancelot escorte la reine et sa mère dans la taverne. Séli est répugnée par le peuple pendant que Guenièvre s’aperçoit de ce qu’il pense d’elle. Arthur tente de lui remonter le moral, mais sans succès.
La panique gagne Bohort et le roi : Excalibur a disparu, ainsi que plusieurs affaires de la reine et de sa suivante Angharad. Il s’avère que les voleurs sont organisés par Venec. Celui-ci, après avoir tenté de négocier, finit par rendre les affaires.
Arthur expose un traité de paix entre les peuples de Tintagel, représentés par sa mère Ygerne, et les Pictes, représentés par sa belle-mère Séli. La rencontre débute mal, et ne s'améliore pas. Mais Arthur fait remarquer aux belligérantes que leur avis n'est plus demandé, car elles ont signé le traité. Séli et Ygerne, désolées de cette paix, se proposent de relancer la guerre, afin de maintenir les hommes occupés et en forme.
Arthur se pose des questions sur les capacités de ses pigeons voyageurs, ainsi que sur la date et la provenance des messages qu'il transporte. Tout d'abord Lancelot, puis Léodagan lui prouvent que ce système n'est pas fiable.
Premier contact d’Arthur avec le frère de Karadoc, Kadoc. Celui-ci est atteint d’un retard mental, expliqué par le fait qu’il ne dort jamais. Karadoc essaye de le caser à la Table Ronde, en vain, avant de l’engager dans l’armée de Kaamelott…
Bohort est chargé de l’organisation de la fête du printemps de Kaamelott. Lui et le roi cherchent des animations originales à organiser. Les propositions de Léodagan, Séli ou Yvain et Gauvain, voire Perceval et Karadoc, sont loin d’être encourageantes.
La Dame du Lac guide Arthur, sans apparaître, dans un souterrain. Celui-ci se perd et commence à s’énerver. La Dame, perdue elle aussi, finit par se vexer et le plante là. Après un moment, elle se manifeste à nouveau, et tente une nouvelle fois de le guider. Mais ils se disputent à nouveau. Après avoir difficilement retrouvé son chemin, Arthur est recontacté mais refuse la nouvelle mission.
Merlin a élaboré par erreur une potion d’invincibilité, en essayant de créer une potion pour les maux de gorge de dame Mevanwi. Arthur et Lancelot organisent, avant de découvrir l’erreur, une fête en son honneur. La fête tourne court lorsque Merlin rate une démonstration de ses pouvoirs.
Le père Blaise recommande à tous de venir écouter la première messe à la chapelle de Kaamelott, ce qui dérange Arthur dans ses plans pour une mission militaire. À la fin de la messe, lui et Lancelot ont quelques éclaircissements à obtenir du père Blaise : pourquoi en latin ? Le père Blaise est assez étonné de savoir que certains auditeurs se sont endormis, et propose que la messe soit désormais obligatoire, afin de s'assurer de l'assiduité des fidèles. La semaine suivante, Arthur décide que la messe n'aura lieu que tous les mois.
Les barbares offrent un cadeau étonnant à Arthur : un jeune bouc surnommé « Ferme-Ta-Gueule ». Demetra est vexée et stressée par la présence de ce bouc dans sa chambre, alors qu'Arthur semble plus apprécier la présence du bouc que celle de sa maitresse.
Arthur se fait attaquer dans le couloir de Kaamelott. Parmi les clans revendiquant l'attentat, on retrouve avec étonnement le blason de la Carmélide. Arthur est un peu fâché avec Léodagan.
Arthur demande des chiens de guerre à Galessin. Alors que le dressage n’est plus pratiqué en Orcanie depuis quelques siècles, celui-ci lui donne un petit chien craintif nommé Attila.
Par Calogrenant, Arthur reçoit un message de Galles : Perceval est mort. Il est atterré, tout comme Léodagan et Karadoc. Mais il a l'impression que le fantôme de Perceval le suit et le conseille. Sa motivation pour la quête du Graal remonte : il parvient même à intéresser Yvain et Gauvain. C'est alors que Perceval réapparaît : pas du tout mort, mais ayant été très malade, il avait demandé qu'on envoie une missive « au cas où ». La motivation d'Arthur retombe.
Arthur tombe amoureux d’une jeune femme dans le parc du château. Il décide de lui offrir une fleur, spécialement greffée par Guethenoc. La jeune femme apprécie les fleurs, quoique d’une manière inattendue.
Au cours d'un entraînement, le maître d'armes prend Excalibur en main. Celle-ci perd alors tout rayonnement. Arthur voudrait bien avoir une explication, et la Dame du Lac lui apparaît lors d'un échauffement avec Karadoc. La Dame lui explique que seul le Destin de son porteur fait briller Excalibur. Si cela ne marche ni avec le maître d'armes, ni avec Karadoc, c'est qu'ils n'ont pas de destin grandiose. Peu après, lors d'un entraînement avec Perceval, Arthur lui propose de prendre son épée et la sienne en main, alors que lui ne se servira que de ses mains. Mais quand Excalibur est empoignée par Perceval, elle flamboie encore plus que lorsque c'est Arthur qui la tient.
Arthur s’est fâché contre Lancelot, et celui-ci n’est plus convoqué à la Table Ronde, au grand dam des autres chevaliers. Arthur reconnaît son erreur et cherche une solution.
Les Calédoniens provoquent Kaamelott au jeu de la balle : c’est l’occasion pour le roi et ses chevaliers (Lancelot, Bohort, Perceval et Léodagan) de s’entraîner, dans un chaos croissant.
Le Père Blaise en a assez d’entendre des intervalles musicaux païens : pour lui, rien ne vaut la quinte juste. Arthur et Bohort entendent lui prouver le contraire.
Léodagan et Arthur s'étonnent de voir une fumée blanche s'élever de la forêt. Curieux, ils décident de partir voir d'où elle vient. Il s'avère en fait que ce sont les seigneurs Calogrenant et Lancelot qui se sont perdus et qui attendaient de l'aide. Bien entendu, ni Léodagan, ni Arthur n'ont pris de carte et les voilà perdus pour plusieurs jours jusqu'à ce qu'ils retrouvent enfin le chemin du château. De retour à Kaamelott, ils croisent Guauvin qui se demande pourquoi il n'y a plus de fumée dans la forêt, alors qu'il en avait vu une peu de temps auparavant. Ils l'injurient copieusement pour ne pas avoir prévenu le château alors qu'ils étaient perdus. Le jour suivant, Léodagan et Arthur aperçoivent à nouveau la fumée blanche : ils décident de ne pas s'en occuper.
Arthur et Guenièvre se battent à propos de leurs amis respectifs. Guenièvre invite Angharad à table, disant que c'est son amie. Arthur fait de même avec une servante étrangère.
Une bande de brigands a saccagé une partie de la cité sans rencontrer de résistance de la part des gardes, qui étaient sous le commandement de Bohort. Il s’avère en réalité que Perceval et Karadoc essayaient d’apprendre un jeu du Pays de Galles aux gardes, ce qui a conduit à leur désertion. Pour ne pas dénoncer, Bohort assume ses fautes, à la grande surprise d’Arthur et du Père Blaise qui, au bout d'un moment, le soupçonnent de couvrir les vrais fautifs. Mais sous la pression du roi et du Père Blaise, Bohort finit par lâcher le morceau, et s'en veut alors terriblement.
Karadoc et son frère Kadoc jouent à un jeu : le jeu du caillou. Lancelot qui passe par là se retrouve à jouer avec le frère de Karadoc pendant que celui-ci est parti se soulager. La partie continue ; Arthur qui cherchait Lancelot partout et le père Blaise qui leur criait dessus parce qu'ils jouaient à côté de la chapelle, se trouvent mêlés au jeu. Mais Kadoc gagne toutes les parties.
Ygerne avoue à Séli, devant Léodagan et Arthur, que ce dernier a eu une éducation romaine, de 10 à 20 ans dans la Légion. Léodagan entre dans une colère noire, Séli n'est pas loin d'avoir la même réaction. Même si Arthur clame qu'il n'est pas Romain, sa femme non plus n'arrive pas à l'accepter. Son mari lui explique alors que Rome n'aurait jamais accepté qu'il fédère les clans bretons si lui-même n'avait pas été éduqué par les Romains.
Lasse d’être remise en cause, la Dame du Lac propose au roi d’apparaître aux yeux de Bohort et de Lancelot. Elle apparaît sous les traits de Bohort, et déguisée avec un uniforme de centurion.
Karadoc dissimule de la nourriture dans son lit, et sa femme Mevanwi lui demande de se laver. Karadoc finit par céder, mais apporte de quoi manger dans son bain, et trouve finalement ça pas si mal. Il accepterait donc de se laver quelques fois l'an. Arthur retrouve ensuite les restes du casse-croûte dans son bain.
Arthur consulte Merlin : un chef dace des Carpathes l'a mordu au cou et il ne supporte plus la lumière du jour. Merlin lui conseille de ne plus s'approcher de personne tant qu'il n'a pas trouvé de remède. Lancelot, puis Demetra font tout de même les frais du changement de personnalité d'Arthur. Merlin arrive enfin à le guérir grâce à une potion qu'il a achetée au mage Elias.
Bohort va mal : le climat et la neige le dépriment. Arthur lui propose une mission en Andalousie, prétexte pour des vacances. Mais Bohort ne veut pas d'un traitement de faveur. Arthur est alors obligé de lui tirer dessus avec une arbalète pour que le chevalier se décide à partir.
Dans le but d'impressionner leurs hommes, Léodagan amène Arthur à la recherche d'un temple perdu défendu par une hydre à six têtes. Mais ses informations datent un peu : Arthur a déjà effectué la mission et ramassé le trésor ensuite. Pour ne pas avoir l'air de rentrer bredouilles, ils concoctent un faux trésor, tiré de leurs propres bourses.
La Dame du Lac n'est pas contente. En revanche, Arthur est vraiment fatigué d'avoir à aller chercher des « objets magiques débiles dont tout le monde se fout ». Mais La Dame lui révèle que les Dieux sont exaspérés, et pour se venger, elle a ouvert une Porte du Chaos, qui laissent passer les pires créatures de l'Univers. Celle-ci est directement ouverte à l'intérieur de Kaamelott. Lancelot, Bohort et Arthur attendent la première créature qui apparaît. C'est Perceval, qui a aperçu la même porte dans la cour du château. Il n'y a donc pas de danger. Arthur discute ensuite avec Perceval, pour savoir si c'est le courage ou l'inconscience qui l'a fait prendre un passage dont il ne voyait pas l'issue.
Encore un conflit entre Guethenoc et Roparzh ; cette fois, une vache de Roparzh est décédée sur le champ de Guethenoc. L’interessé réclame une vache en dédommagement.
Chaque chevalier de la table ronde doit avoir fait promesse d'un vœu, mais Arthur et le père Blaise se rendent vite compte que cette histoire de vœux est un vrai casse-tête.
Léodagan a des problèmes avec l'éducation d'Yvain. Il demande de l'aide à Merlin, qui lui recommande «l'écoute». Yvain ne veut plus « subir les fantasmes carriéristes d'une entité générationnelle réactionnaire et oppressive. » Léodagan a l'air de comprendre le concept de l'écoute, et parvient apparemment à dialoguer avec son fils, soulevant l'incrédulité de Séli. Mais il a le malheur d'essayer cette nouvelle méthode sur un sujet plus brûlant : les tours de garde dont Arthur ne veut plus discuter avec lui. L’énervement de Léodagan l'emporte, et il s'en prend ensuite à Merlin. Le druide lui répond qu'il faut vraiment écouter son interlocuteur, et non pas, comme Léodagan, faire semblant.
Arthur et Léodagan font un retour sur une mission dans un labyrinthe plein de gobelins. À force de se disputer pour savoir qui a récupéré le sac contenant le trésor et de ne pas pouvoir dormir, ils décident de retourner au labyrinthe. Peine perdue : les gobelins sont toujours là mais l'or reste introuvable. Ils y retournent une troisième fois lorsque Léodagan se souvient enfin l'avoir posé avant la sortie. Pourtant, ils ne retrouvent rien.
Guenièvre essaye d’apprendre un poème, en pleine nuit, au grand dam d’Arthur, qui entame une diatribe sur la poésie et cite Mao Haojan (un anachronisme, Meng Haoran n'ayant vécu que deux siècles plus tard).
Tandis qu'Arthur et les chevaliers font des repas de trois heures, le maître d’armes suit un régime strict et frugal, bien qu'il « ne mange pas de graines ». Les commentaires de Guenièvre, Perceval ou Karadoc montrent des points de vues très différents sur ce régime.
Arthur a pris l’habitude de se reposer sur un banc, au pied d’un arbre dans le parc du château. Quand Léodagan prend sa place, le roi s’énerve. Puis ils finissent par s'habituer à leurs présences respectives.
Lancelot rappelle à Arthur le jour de l'anniversaire de la reine. Offusqué que le roi l'ait oublié, il se fait rappeler que l'anniversaire du roi, tout aussi proche, n'a pas l'air d'avoir la même importance pour lui. Il aide ensuite Arthur à préparer le dîner d'anniversaire de Guenièvre. Tout se passe bien, excepté pour le cadeau fait à Guenièvre, intentionnellement immonde.
Perceval a fait trop bon usage de la botte secrète de Karadoc, si bien que le chevalier lui demande de ne pas se faire repérer, et d’avouer de temps en temps qu’il ne comprend pas un mot. Cette astuce paye, car Arthur manque de comprendre la technique de la botte secrète.
Les Vandales ont infligé une sévère défaite à Arthur : ils ont utilisé la magie, alors que Merlin était absent. Les Vandales n'étant pas habituellement des adeptes de la magie, Arthur se pose quelques questions. Léodagan découvre, tombé de la sacoche d'un ennemi, un parchemin de sort signé Merlin. Celui-ci, tout d'abord soupçonné de traîtrise, explique qu'il a paumé des parchemins qu'il avait acheté pour la bataille. Il attend des excuses.
Yvain et Gauvain veulent réussir une mission dans des souterrains. Arthur donne un conseil : il faut regarder à 360 degrés à chaque fois qu'on entre dans une pièce, par mesure de sécurité. Tout d'abord pensant qu'il s'agit d'une température, ils comprennent qu'il faut faire un tour sur soi-même. Ils enchaînent donc les tours sur eux-mêmes, mètre après mètre, les faisant toujours dans le même sens. Ils finissent par s'évanouir, et sont retrouvés par Arthur et ses chevaliers qui se demandent ce qu'il a pu leur arriver.
Arthur et Grüdü, avec Karadoc et sa petite famille, assistent au marché du village au spectacle de marionnettes avec les personnages représentant la cour de Kaamelott. Arthur se rend compte que son personnage est un des plus populaires, mais également que l'idylle naissante entre Guenièvre et Lancelot est connue du peuple.
Le roi décide d’organiser de grands sondages pour connaître les aspirations de son peuple. Il s’avère qu'une minorité souhaiterait voir Léodagan à la place d’Arthur. Le roi de Carmélide est galvanisé par ce résultat.
Arthur n'assiste pas à une réunion de la Table Ronde. À son retour, il entend dire que Lancelot se serait écrié : « Le roi, je l'emmerde. » Arthur lui demande des explications. La discussion tourne court quand Lancelot perd à nouveau son calme et morigène le roi. Celui-ci lui offre des vacances forcées, dont Lancelot reviendra avec encore plus de rancœur contre Arthur.
C'est l'anniversaire d'Arthur. Il reçoit, comme chaque année, les vœux de ses chevaliers. Mais entre l'« oubli » de Lancelot, l'autoplagiat volontaire de Calogrenant, les errances métaphysiques incompréhensibles de Gauvain, le poème infantile raté d'Yvain et la chanson à boire de Perceval, le roi Arthur n'est pas vraiment gâté.
Le tavernier propose à Perceval et Karadoc de parier sur des combats de chiens, dont le seul but pour lui est de se débarrasser d’animaux gêneurs : un petit chien, puis un furet, et enfin un oiseau, mais toujours contre un chien entrainé. Les deux premiers sont massacrés par leur adversaire, mais l'oiseau gagne le combat, et le tavernier propose un nouveau pari aux deux compères : un combat entre un chien et un asticot.
Bohort persuade Arthur d’aller acheter quelques esclaves au marché. Grüdü les accompagne. Venec leur vend bien un esclave, mais ils sont victimes d'un vol à l'arraché sur le chemin du retour.
Bohort engage un nouveau porte-drapeau. Celui-ci est assez maladroit : au lieu de parlementer avec les ennemis, il les insulte sans le vouloir et déclenche la bataille.
Yvain boude parce qu'Arthur lui préfère Gauvain pour une mission. Lors de celle-ci, Gauvain se montre particulièrement maladroit en cherchant le trésor qu'ils sont venus chercher. Désirant tout d'abord ramener une cuillère en bois au château, il trouve des pièces d'or, et demande au roi si elles ont de la valeur. Au deuxième coffre, il s'enfonce une écharde dans le doigt. Du coup, lorsqu'Arthur propose à Yvain de l'accompagner dans une nouvelle mission, ce dernier préfère refuser, craignant qu'il lui arrive la même chose.
Merlin rate un sort, ce qui a pour effet de rendre les yeux d’Arthur et Léodagan phosphorescents ; Léodagan a par ailleurs les yeux roses. A la réunion de la Table ronde, le conseil annule la prochaine mission, qui nécessitait une discrétion absolue et le noir complet. Arthur et Léodagan, en désespoir de cause, font un « numéro » sur la place du marché, qui ne leur rapporte quasiment rien.
La nouvelle intendante refuse la bectance de nuit au chevalier Karadoc, qui réagit plutôt mal. Arthur intervient : l'intendante doit surveiller les chapardages, excepté dans le cas très spécial du seigneur Karadoc. Le soir où Léodagan cherche un casse-croûte pour la nuit, l'intendante intervient à nouveau.
Arthur, Calogrenant, Lancelot et Léodagan s’attachent à une corde et s’espacent pour ne pas perdre leur chemin dans une forêt supposée hantée. Quand Lancelot fait une pause pour enlever des épines dans ses pieds, la discorde se déclenche.
Commentaires
Cet épisode est le premier (et, jusqu’au Livre V, le seul) dont les scènes traitent du même événement mais sous différents points de vue.
Arthur sollicite Guethenoc et Roparzh afin de trouver un plat national. Voyant la difficulté pour les agriculteurs que cela représente, il fait appel à Karadoc. Celui-ci allonge deux tranches de jambon entre deux tranches de pain, et recouvre le tout de deux tranches de fromage ; il leur conseille ensuite de griller le tout au four. Les autres sont impressionnés, et veulent donner au nouveau plat le nom de son inventeur. Ce dernier préfère son surnom, « Kroc ». Arthur présente donc : « Le Kroc, messieurs ! »
Arthur dit à Lancelot qu'il a rêvé qu'on essayait « de lui piquer sa femme, » mais il ne se souvient plus qui. Plus tard, dans la chambre de Lancelot, Bohort lui révèle son grand secret : il n'a jamais fait ses classes militaires. Lancelot lui révèle alors le sien : il est amoureux de la reine. Le lendemain, Arthur apprend que Bohort a passé la nuit dans la chambre de Lancelot, et se méprend sur la raison. Il avertit alors Lancelot, qui commence à paniquer et à pester contre Bohort et réalise la méprise du roi quelques secondes avant de se trahir.
Arthur est très dur avec Perceval, et s'ensuit un dialogue avec sa conscience. Celle-ci lui explique que tant qu'il traitera Perceval comme un nul, celui-ci le sera, afin de correspondre le plus possible à ce qu'Arthur suppose qu'il est. La conscience lui conseille donc de le féliciter, ou de ne pas trop le blâmer quand c'est nécessaire. Mais le premier essai est un échec : Perceval s'évanouit lorsqu'il entend Arthur le complimenter.
Arthur et Perceval sont chez Caius Camillus, qui fait le coiffeur. Caius en fait un peu trop, Arthur ne se reconnaît plus, et ça fait trop "romain". Par ailleurs, nous en apprenons plus sur l'évolution de la coupe de cheveux de Perceval.
Les paysans sont en colère. Les Saxons les attaquent. Arthur doit faire un discours pour les rassurer. Un discours c'est une chose, mais Excalibur ça impressionne.
Il n'y a plus un rond à Kaamelott. Lancelot demande où sont toutes les richesses qu'ils ont amassées. Il déclare avoir remis le butin de toutes ses quêtes à Léodagan, qui est pris à partie par Arthur. En réalité, Lancelot dissimule une partie de ses découvertes.
↑Feu s'accorde avec son substantif quand il suit l'article : la feue reine ; mais il reste invariable quand il le précède : feu la reine, feu ma mère. Cf. Littré qui ajoute : « Cette règle est contestée par plusieurs grammairiens qui repoussent une pareille anomalie. Si on se réfère à l'usage, il n'a pas été toujours constant ; témoin cet exemple de Balzac : Si vous ne connaissez pas Uranie, cette nymphe que j'ai tant louée, je vous avertis que c'est feue ma bonne amie, Mme des Loges, Lett. XI, 13. »