Utilisateur:Clou/Brouillons/Rivière Ashuapmushuan
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Rivière Ashuapmushuan | |
Coucher de soleil sur la rivière Ashuapmushuan vu du pont Carbonneau à Saint-Félicien. | |
Caractéristiques | |
---|---|
Longueur | 193 km |
Bassin | 15 746 km2 |
Débit moyen | 298 m3/s |
Cours | |
Géographie | |
Pays traversés | Canada |
modifier |
La rivière Ashuapmushuan, autrefois appelée Chamouchouane[1], est une rivière canadienne de la province de Québec qui alimente le lac Saint-Jean. Elle prend sa source dans le lac Ashuapmushuan et coule vers le sud-est pour se déverser dans le lac St-Jean. Son nom, d'origine innu, signifie « Là où on guette l'orignal »[2].
C'est le seul affluent du lac Saint-Jean qui est toujours vierge[réf. nécessaire] et un des derniers au Québec[réf. nécessaire]. Hydro-Québec a considéré un projet d'harnachement à partir de (année) pour finalement se retirer en (année) face à l'opposition populaire[3].
Géographie
modifierAppartenant au grand bassin hydrographique des grands lacs et du Saint-Laurent, la rivière Ashuapmushuan se situe dans la province naturelle des Laurentides centrales, sur les hautes terres laurentidiennes du Bouclier canadien, et fait parti de la région administrative du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Elle prend sa source à l'embouchure du lac Ashuapmushuan et forme la frontière nord de la réserve faunique Ashuapmushuan. Elle coule tout d'abord en direction nord-est sur environ 30 kilomètres pour bifurquer vers le sud-est puis rejoindre la ville de Saint-Félicien plus de 130 kilomètres plus loin. La rivière se déverse finalement dans le lac Saint-Jean quelques kilomètres en aval de Saint-Félicien, à la hauteur de Saint-Prime.
Hydrologie
modifierVoir Tude pour inspiration.
Histoire
modifierAutrefois utilisée dans les expéditions de la route des fourrures reliant la baie d'Hudson à Tadoussac, la rivière Ashuapmushuan représente une valeur patrimoniale importante au Québec. Les amérindiens la connaissent depuis fort longtemps et les coureurs des bois l'empruntaient afin de pouvoir se rendre dans des régions où les animaux à fourrures abondaient.
Les rives du lac Ashuapmushuan abrite les restants d'un poste de traite datant d'environ 1685[note 1][2][4][5]. Le site archéologique du Poste-de-Traite-de-la-Ashuapmushuan a été classé en 1989 par le gouvernement du Québec[6] et il est considéré comme l'un des repères les mieux préservés de l'époque de la traite des fourrures. Ayant été en activité pendant près de deux siècles, on sait qu'il était connu et fréquenté par les Montagnais de la région et qu'il a été utilisé jusqu'au milieu du XIXe siècle siècle. Il a successivement appartenu à plusieurs compagnies de traite des fourrures durant le régime français puis le régime britannique.
Les vestiges de cimetières amérindiens fournissent également d'importantes données patrimoniales, démontrant que le territoire de l'Ashuapmushuan est peuplé depuis plusieurs millénaires.
Premiers colons autour et fondation de st-fé
Toponymie
modifierAshuapmushuan est un mot d'origine Montagnaise signifiant « Là où on guette l'orignal ». À la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe siècle, la rivière a d'abord été connue sous une variante de Nicabau, nommée Necouba sur les cartes des premiers explorateurs de la région. En 1732, Joseph-Laurent Normandin, un arpenteur ayant visité le poste de traite Ashuapmushuan, considérait que cette rivière s'appelait Chomontchouane car selon lui, sa source était le lac du même nom[2]. La désignation L. Chomonchouane, très proche de celle du toponyme de Normandin, est apparue presque en même temps, en 1731, sur les cartes du père Laure. La Commission de géographie du Québec a adopté en 1917 le nom de Chamouchouane, une évolution de Chomontchouane. Finalement, c'est en 1984 que les gouvernements et la communauté scientifique préféreront Ashuapmushuan.
Poste de traite d'Ashuapmouchouan
modifierLe poste de traite d'Ashuapmouchouan est le principal témoin historique de la rivière et fait état de la place qu'elle occupait dans les activités commerciales de la traite de fourrures. Découvert sur la rive est du lac du même nom, les premières traces d'occupation remontent à au moins 1685[note 1][2][4][5]. Les fouilles archéologiques effectuées sur le site jumelées aux données historiques dont on dispose aujourd'hui dévoilent plusieurs faits importants. Le site a alterné entre activités intensives et temps morts au gré des changements de compagnies. Pendant plus d'un siècle et demi, à tour de rôle, il a appartenu à la Traite de Tadoussac à l'époque de la Nouvelle-France, aux Postes du Roi durant le régime anglais, à la Compagnie du Nord-Ouest à partir de 1802, à la Compagnie de la Baie d'Hudson en 1821 puis finalement abandonné par cette dernière en 1851[2].
Le site du poste de traite a été épargné par les altérations possibles dues à l'activité humaine[7]. Il n'a donc pas subi d'exploitation forestière à proprement dit et les alentours sont pratiquement vierges, la route 167 ayant étée ouverte tardivement[8]. Elle passe à 11 kilomètres de l'emplacement original du poste tandis que le chemin de fer le plus près passe à 550 mètres[9]. Ainsi, le site était en dormance depuis son abandon et il s'élève aujourd'hui comme un juste représentant de la vie que menaient les missionnaires, les coureurs des bois et les Montagnais qui fréquentaient l'endroit[10]. L'emplacement a été choisi pour ... <><> [11]
Sentier de la nature à vérifier
Les premiers colons
modifierSaint-Félicien
modifierL'Ashuapmushuan est bordée par la ville de Saint-Félicien quelques kilomètres en amont de son embouchure et c'est à cet endroit que la route 169 traverse la rivière. La colonie de Saint-Félicien a été fondée en 1865 suivie de la municipalité en 1882. Plusieurs habitations sont construites aux abords de la rivière. Certaines entreprises, dont une grande usine de pâtes et papiers, sont également établies près du cours d'eau.
Ponts
modifierLe pont couvert
modifierEmporté par les glaces en (année).
Le pont Carbonneau
modifierLa reconstruction du pont Carbonneau
modifierEn 2009 commence les travaux de remplacement du pont Carbonneau à la hauteur de Saint-Félicien. Ces travaux se sont étalés sur une durée de trois ans. Le nouveau pont, dorénavant appelé pont Saint-Félicien, a été construit au coût de 56 millions de dollars canadiens et possède deux voies dans chaque direction, en plus d'une piste cyclable. L'ancien pont Carbonneau datait de 1945.
Nuoveau pont, 4 voies, 2 de chaque côtés
Harnachement
modifierLa rivière Ashuapmushuan a déjà fait l'objet d'un projet d'harnachement aujourd'hui écarté[12] par Hydro-Québec, la rivière s'étant vu accorder la statut de réserve aquatique projetée[13]. Le risque a pesé sur la rivière pendant plus de vingt ans et plusieurs millions de dollars[14] ont été consacré à l'étude du projet. Elle possède un potentiel hydroélectrique considérable.
Faune
modifierPoissons
modifierOuananiche, passes migratoire, emblème du sag-lac couleur grise sur le drapeau, doré, brochet,
Mammifères
modifierFlore
modifierActivités
modifier(Croisière à St-Fé)
La rivière est appréciée pour ses gros rapides. Plusieurs d'entre eux lui donnent une vocation sportive et la rendent attrayante pour les amateurs de sports nautiques comme le canot et le kayak. Elle est considérée par certains comme un classique du canot-camping[réf. nécessaire] au Québec. La randonnée pédestre et l'observation de la faune sont aussi des activités recherchées. On peut également y pratiquer la chasse au petit, au gros gibier ainsi que la pêche sportive.
Attraits
modifierLes chutes et les rapides constituent les principaux attraits de la rivière. Avec un débit moyen de 298 mètres cubes par seconde, sa largeur qui peut être que de 15 mètres en certains endroits[15] associé à la décente en altitude de la rivière donne lieu à plusieurs chutes et rapides qui atteignent parfois plusieurs centaines de mètres de long.
À proximité de Saint-Félicien, la population de la ville ainsi que les touristes peuvent s'arrêter observer les chutes à Michel, en bordure de la route 167 qui mène également au Zoo sauvage de Saint-Félicien, lui même enjambant la rivière aux Saumons, un affluent de la rivière Ashuapmushuan.
(chutes de la chaudière, chutes à l'ours, normandin, îles visible de la croisière, hiver gelée donc patin , motoneige)
Réserve faunique Ashuapmushuan
modifierL'Ashuapmushuan traverse la réserve faunique du même nom. Cette réserve est un territoire géré par la Société des établissements de plein air du Québec permettant aux amateurs de chasse, de pêche sportive et de piégeage de pratiquer leurs sports en veillant au respect des quotas établis en fonction de la capacité de renouvellement des ressources fauniques. La réserve gère aussi les activités de plaisances telles que le canot-camping et la randonnée pédestre. L'exploitation forestière est permise mais strictement contrôlée par le gouvernement du Québec.
Photos
modifierPhotos de la rivière ici
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierBibliographie
modifier- SIMARD, Robert, Le poste de traite d'Ashuapmouchouan dossier de recherche, Chicoutimi, Études amérindiennes centre de recherche du moyen nord Université du Québec à Chicoutimi, 1979, 179 p.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les avis divergent : la commission de toponymie du Québec indique 1685; le ministère du développement durable, environnement, faune et parcs du Québec indique 1686; les recherches de Jean-Paul Simard de l'Université du Québec à Chicoutimi indiquent 1688.
Références
modifier- Environnement Québec, La réserve aquatique de la rivière Ashuapmushuan [en ligne], (Document consulté le 2 novembre 2010) Erreur de référence : Balise
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incorrecte : le nom « note » est défini plusieurs fois avec des contenus différents. - Commission de toponymie du Québec, Rivière Ashuapmushuan [en ligne] (Page consultée le 5 janvier 2013)
- voir tous les motifs, à vérifier
- « Réserve aquatique projetée de la rivière Ashuapmushuan », Environnement Québec, (consulté le )
- Jean-Paul SIAMRD, « Le dossier historique », dans Robert Simard (dir.), Le poste de traite d'Ashuapmouchouan dossier de recherche, Chicoutimi, Études amérindiennes centre de recherche du moyen nord Université du Québec à Chicoutimi, 1979, p. 14.
- Culture. communications et conditions féminine Québec, Le site archéologique du Poste-de-Traite-de-la-Ashuapmushuan à Saint-Félicien [en ligne], (Page consulté le 5 janvier 2013)
- Robert SIMARD, Le poste de traite d'Ashuapmouchouan dossier de recherche, Chicoutimi, Études amérindiennes centre de recherche du moyen nord Université du Québec à Chicoutimi, 1979, p. 10.
- Id.
- Ibid., p. 11.
- Ibid., p. 12.
- Robert SIMARD, Le poste de traite d'Ashuapmouchouan dossier de recherche, Chicoutimi, Études amérindiennes centre de recherche du moyen nord Université du Québec à Chicoutimi, 1979, p. 10-12.
- (à faire) partiellement, expliquer la situation en rapport à l'harnachement en fonction du statut juridique de la rivière (ce statut étant de réserve aquatique projetée)
- Environnement Québec, La réserve aquatique projetée de la rivière Ashuapmushuan [en ligne], (Document consulté le 2 novembre 2010)
- (à faire) trouver le chiffre le plus exact possible et sa référence
- Anonyme, « Ashuapmushuan », sur http://www.myosis.ca (consulté le )
- Commission de toponymie du Québec, Rivière Ashuapmushuan [en ligne] (Page consultée le 3 juin 2008). Le document Réserve aquatique projetée de la rivière Ashuapmushuan [en ligne] (Document consulté le 2 juin 2008) d'Environement Québec indique 1686.
- Développement durable, Environnement et Parcs Québec, Portrait régional de l’eau Saguenay–Lac-Saint-Jean (Région administrative 02) [en ligne], (Document consulté le 2 juin 2008)
- Environnement Québec, Réserve aquatique projetée de la rivière Ashuapmushuan [en ligne], (Document consulté le 2 juin 2008)
- Robert SIMARD, Le poste de traite d'Ashuapmouchouan dossier de recherche, Chicoutimi, Études amérindiennes centre de recherche du moyen nord Université du Québec à Chicoutimi, 1979, p. xx.
- Ibid., p. xx.
- Simard, op. cit., p. xx.
- Jean-Paul SIAMRD, « Le dossier historique », dans Robert Simard (dir.), Le poste de traite d'Ashuapmouchouan..., p. xx.