Boxe
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Athletes – Boxing, phénakistiscope de Eadweard Muybridge, 1893
Athletes – Boxing, phénakistiscope de Eadweard Muybridge, 1893

Domaine Sport de combat de percussion avec des gants rembourrés
A donné Boxe anglaiseBoxe américaineBoxe birmaneBoxe françaiseBoxe thaïlandaiseKick-boxingSandaBoxe arabe
Pratiquants renommés Jack Dempsey (BA) • Joe Louis (BA) • Mohamed Ali (BA) • Mike Tyson (BA) • Joseph Charlemont (SBF) • Joe Lewis (FC) • Bill Wallace (FC) • Benny Urquidez (FC, KB) • Toshio Fujiwara (KB) • Apidej Sit Hrun (BT) • Nilar Win (BB)
Sport olympique Pour la boxe anglaise uniquement

La boxe est un sport de combat qui se pratique à un contre un, en recourant à des frappes de percussion, à l'aide de gants. Par extension, de nombreuses disciplines ont pris le nom de boxe : notamment les « boxes sportives » modernes comme les boxes pieds-poings (BPP) à réglementation occidentales et les « boxes martiales » comme la boxe chinoise (kung-fu), la boxe birmane (lethwei) et la boxe thaïlandaise (muaythaï) entre autres.

Les différentes boxes

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La boxe connaît de nombreuses variantes. Ces variantes sont définies par leurs « cibles » corporelles, les « armes » corporelles permises ainsi que pour certaines, les techniques de balayage et projection.

Les cibles à atteindre

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Les armes

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Les moyens mis en œuvre pour atteindre ces cibles sont définis par les « armes » corporelles utilisées :

Par opposition à la boxe anglaise, la boxe birmane, la boxe française et la boxe thaïlandaise appartiennent à la catégorie dite des « boxes pieds-poings ».

Les principales boxes

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Il existe plusieurs types de boxes :

Histoire

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Jeunes boxeurs, Akrotini, Musée National d'Athènes

La boxe anglaise a été admise aux Jeux olympiques lors de la session du CIO tenue à Paris en 1901. Les premières épreuves olympiques ont eu lieu lors des Jeux olympiques d'été de 1904 à Saint-Louis aux États-Unis.

À l'heure actuelle c'est la seule boxe à jouir de ce prestige puisque le "pieds-poings" n'y est représenté sous aucune de ses disciplines.

Salles de boxe

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Technique

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Ci-dessous, une présentation du vocabulaire des boxes sportives modernes. Les « boxes martiales ancestrales » ne sont pas abordées cela pour l’absence de réglementation les concernant.

Les parties du corps à atteindre en boxe

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Ici, les deux hauteurs de cibles pour les attaques de poing de la boxe anglaise.

Dans les règlements des boxes pieds-poings, on peut découper le corps humain en trois niveaux principaux à atteindre. Selon le règlement, les hauteurs accessibles et les cibles corporelles autorisées peuvent varier d’une discipline sportive à l’autre. Par exemple, en boxe birmane, contrairement à la plupart des autres boxes pieds-poings, les techniques de poings et de coude peuvent être portées sur le membre inférieur. Il en est de même pour la savate boxe française, les frappes de pied dans l’articulation du genou et dans le dos sont permises, alors que dans la plupart des boxes sportives elles y sont prohibées.

Anglais Français
Low Le niveau sous la ceinture (le membre inférieur)
Middle Le niveau du tronc
High Le niveau du visage

Dans la plupart des boxes et des sports de combat de percussion, en matière de cibles à viser le règlement est très proche :

  • Les cibles au-dessus de la ceinture pour les techniques de bras (poing, avant-bras et coudes) et de jambe (pied et tibia) sont : l’avant et le côté de la face et du tronc.
  • Les cibles du membre inférieur sont :

La surface totale de la cuisse et de la jambe (mollet).

Cibles pour les attaques de poing.

Les armes

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Le règlement sportif fixe le nombre d’armes corporelles à utiliser :

Les surfaces de frappe de l’arme

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Le principe général veut, et notamment pour la pratique de haut niveau sans protection, qu’on percute avec les parties dures de son propre corps sur les parties molles autorisées du corps adverse.

Le membre supérieur

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  • Le poing : partie de l’arme destinée à percuter la cible visée. En boxe anglaise, la surface de frappe autorisée s’arrête à la face avant du poing (têtes des métacarpiens et premières phalanges du deuxième au cinquième doigt). Il est interdit de donner un coup de poing avec la main ouverte, avec l’intérieur, le dessus ou le côté de la main et avec le poignet. Pour d’autres boxes et notamment la boxe birmane, toute la surface de frappe de la main peut être utilisée.
  • L’avant-bras et le coude : en boxe birmane et boxe thaïlandaise différentes parties dures du coude peuvent être utilisées et pour l’avant-bras, les parties dures tel le bord externe du cubitus et le bord interne du radius.

Le membre inférieur

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  • Le tibia et le pied : pour les techniques de jambe différentes parties du pied peuvent être utilisées. Pour la boxe avec chaussures le panel de surfaces à employée est très vaste mais pour la pratique à pieds nus, seules les parties dures sont conseillées (notamment, le dessus de pied, les articulations métatarso-phalangiennes (« bol » de pied), talon et bord externe). Pour la percussion avec l’os du tibia quand le règlement le permet, est utilisée en priorité la face interne de la jambe (tibia).

La gestuelle de frappe

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Techniques de poing

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(Exemple pour le kick-boxing)

- Coups de poing usuels
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  • Direct ou straight-punch en anglais : coup de poing direct. Il est de forme, pistonnée, fouettée ou balancée-jetée. Nuances : le jab est un direct à petite course et généralement du bas avant, alors que le lead est un direct à grande course, puissant et donc du bras arrière nommé cross en anglais. On trouve également le short straight-punch utilisé de près qui se rapproche d’un uppercut au corps à corps à trajectoire rectiligne.
  • Crochet ou hook (hook-punch) en anglais : coup de poing circulaire (crocheté). Il existe d'autres formes de coups circulaires : le swing (appelé également stick-punch) est un crochet très large effectué avec un mouvement giratoire autour de l’épaule.
  • Uppercut : coup de poing remontant (undercut ou rising-punch). Il est classé dans la catégorie des coups circulaires, ce qui n’est pas toujours le cas.
- Coups de poing moins usuels
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  • Overhand ou overcut ou drop : coup de poing descendant (plongeant).
  • Cross-counter se présente comme un contre qui croise le bras adverse. Pour cela, la technique la plus souvent utilisée est le direct ou le overhand.
  • Back-fist* : coup de poing de revers (appelé également « reverse » en anglais).
  • Spinning back-fist* : coup de poing de revers et retourné (en tournant, dans son dos, sur soi-même).

(*) Autorisés dans certaines boxes mais pas dans tous les pays

- Coups de poing hybrides
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  • Bolo-punch : coup de poing circulaire exécuté environ à 45° et envoyé de bas en haut. C’est une technique dite « mixte » à mi-chemin entre l’uppercut et le crochet.
  • Half-hook : "semi-crochet" en français, coup « mixte » à mi-chemin entre un crochet et un direct.
  • Semi-uppercut : coup « mixte » à mi-chemin entre un uppercut et un direct et qui atteint, le plus souvent, le buste adverse. Il ressemble à un direct court remontant.

Techniques de jambe

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(Exemple pour le Kick-boxing)

- Coups de pied moins pratiqués
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Catégorie des coups de pied dit « en bâton » (stick kick) :

  • Crescent-kick : coup de pied en croissant (hanches de face).
  • Hammer-kick : coup de pied retombant porté avec le talon – coup de pied dit en "marteau" ou axe-kick).

La combinaison des deux actions, coup en croissant et coup retombant est courante et peut s’exécuter à partir d’une préparation intérieure ou extérieure du pied.

- Coups de pied retournés et volants
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  • Spinning hook-kick : coup de pied crocheté (hook kick) et retourné (appelé également « turning-kick »).
  • Spinning side-kick : coup de pied de côté et retourné.
  • Spinning back-kick : coup de pied arrière et retourné.
  • Jumping front-kick : coup de pied de face et sauté.
  • Jumping roundhouse-kick : coup de pied circulaire sauté.
  • Jumping side-kick : coup de pied de côté sauté.
  • Jumping back-kick : coup de pied de dos sauté.

(*) Certaines techniques peuvent retournées et sautées à la fois (volantes)

Techniques de genou

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(Exemple pour la boxe birmane et la boxe thaïlandaise)

- Coups de genou usuels
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  • Rising Knee-strike : coup de genou remontant au corps à corps.
  • Straight knee-thrust : coup de genou direct.
  • Diagonal knee-kick : coup de genou semi-circulaire.
  • Round Knee-Kick : coup de genou circulaire.
- Coups de genou sautés et doubles
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  • Jumping knee-kick ou "flying knee kick" : Coup de genou sauté.
  • Double knee-kick : coup simultané des deux genoux (en sautant bien entendu).

(3) Ces techniques peuvent être données les hanches de face ou de profil, et emprunter différentes trajectoires (directe, remontante, piquante et circulaire). Elles peuvent être retournées et sautées à la fois.

Techniques de coude

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(Exemple pour la boxe birmane et la boxe thaïlandaise)

- Coups de coude de base
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  • Straight-elbow thrust : coup de coude direct.
  • Spin-elbow strike : coup de coude circulaire.
  • Inside-elbow strike : coup de coude de revers.
  • Semi-circular-elbow strike : coup de coude semi-circulaire à trajectoire descendante ou remontante.
  • Drop-elbow strike : coup de coude écrasant.
  • Rising-elbow strike : coup de coude remontant.
- Coups de coude moins usuels
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Certains coups de coude peuvent être retournés (spinning), sautés (jumping), portés des deux bras (doubles), amenés en « marche d’escalier » voire à effets combinés (ex. : retournés et sautés).

  • Jumping-elbow strike : coup de coude écrasant sauté.

Les coups de coude peuvent combinés avec les techniques de poing et notamment enchaînés en « cascade » (ce qui est le souvent cas en boxe birmane).

Technique de déséquilibre exécutée avec le pied ou le mollet sur le (ou les) point(s) d’appui au sol de l’adversaire. Elle peut être réalisée plus ou moins haute par rapport à l’appui au sol. Elle s’exécute dans différents axes (par l’extérieur, par l’intérieur, à l’arrière ou à l’avant de la jambe adverse). Habituellement, la définition la plus usuelle d’un balayage est la suivante : « technique de jambe qui s’effectue au raz du sol pour supprimer l’appui adverse »; il est de plus petite amplitude et de puissance moindre contrairement au fauchage. Contrairement aux projections la plupart des balayages s’effectuent sans saisie de l’adversaire. On trouve différentes « forme de corps » :

  1. Mouvement pendulaire du membre inférieur à partir de la hanche (les hanches peuvent être dans l’une des trois positions fondamentales (de face, de profil ou de dos),
  2. Mouvement de « crochet » avec une flexion du genou,
  3. Mouvement de « piston » avec une extension du genou,
  4. Technique de frappe circulaire, habituellement un coup de pied circulaire donné en pivotant (roundhouse-kick) ou un coup de pied crocheté (hook kick).

Action destinée à expédier violemment l’adversaire au sol. Les techniques de projection utilisent un ensemble de mouvements segmentaires et musculaires qui déterminent des classes caractéristiques dites « formes de corps ». Chacune d’entre-elles fait appel à une ou plusieurs actions de déséquilibre. On trouve : les arrachés (soulevés), les balayages, les crochetages, les fauchages, les épaulés, les hanchés, les ramassages (enfourchement et autres), les gestes de sacrifice, etc. Certaines boxes sportives, et notamment celles d’Asie du Sud-est et d’Extrême-Orient autorisent les projections. Chaque discipline a son propre règlement. Exemple : saisie du cou autorisé, projection par saisie au-dessus de la ligne des épaules interdit ou technique de sacrifice interdite, etc.

La défense en boxe se résume par un ensemble d’actions destiné à faire échec à l’offensive adverse, comprenant les blocages de coups, les déviations de coups, les esquives de coups, les déplacements (mobilité pour ne pas être atteint) et les actions de neutralisation.

Se garantir contre les attaques adverses se présente comme un des trois objectifs principaux à atteindre dans les sports de combat de percussion à côté d’attaquer les cible adverses et d’utiliser l’action adverse à son propre avantage.

On distingue plusieurs objectifs de défense :

  1. La simple mise en sécurité de ses propres cibles, quelquefois réalisée en urgence (dite défense passive : couverture neutre, blocage neutre, encaissement, etc.).
  2. La réalisation d’actions destinées à utiliser l’activité adverse à son avantage (appelée par certains auteurs, défense active : le « blocage déviant » ou la « parade chassée » dans le but de déséquilibrer, le « blocage absorbant », l’esquive (pour ces trois formes liés à des ripostes simultanées), puis le coup d’arrêt suivi également d’une riposte.
  3. La mise en difficulté de réalisations offensives adverses (par le raccourcissement ou l’augmentation de la distance, par le verrouillage des armes adverses, par une déstabilisation à base de techniques de menace, de leurre, de battement, etc.)

Ces deux derniers objectifs nécessitent des qualités d’initiative, d’anticipation et d’à-propos. Pour dépasser le cliché suivant, "la meilleure défense, c'est l'attaque", on dira :

  • Le but à atteindre serait d’être capable de défendre et de contre-attaquer (riposter) dans toutes les situations avec le moindre risque.

On distingue trois catégories de défense :

  1. la défense dite « non active » (classique) ayant pour but d’annihiler l’action adverse (ex. : « couverture », parade bloquée, parade opposition...),
  2. la défense dite « active » favorisant l’utilisation de l’action adverse (ex. : absorption de choc, coup d’arrêt, dégagement),
  3. et la neutralisation ou activité d’anticipation ayant pour but d’empêcher le déclenchement de l’offensive adverse (verrouillage des armes adverses, avancée au contact…).

L’attitude, la garde et le style utilisé

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L’attitude désigne deux notions principales. D'abord la façon de se tenir en situation d'opposition ou posture de combat (Façon d’être positionné, de se tenir, de s’orienter, d’être protégé ou en garde, etc, dans le combat. On parle plus couramment de garde, de posture ou de position) et d'autre part, la façon de se comporter en termes de comportement d'opposition ou façon de combattre (style utilisé, stratégie globale employée...).

Exemples. On recense différentes attitudes de combat en boxe : garde de trois-quarts de face, garde de profil, garde en crouch, garde basse, garde le poids sur jambe avant, garde le poids sur jambe arrière, garde en appuis très écartés, etc. Quelquefois, la position du corps peut indiquer les intentions d’un combattant à l’égard de son adversaire. Exemple : une attitude de profil peut être le signe d’un travail d’esquive et riposte du bras avant ainsi que de contre.

Les anglo-saxons parlent plutôt de « position » que de « garde » à proprement parler (exemple : side step pour la garde latérale). La garde pour ces premiers c’est le haut du corps et également les appuis au sol, ainsi ils utilisent le terme upright stance pour une position verticale de buste et full crouch pour une attitude recroquevillée. Pour nous, on utilise l’expression d’attitude de combat lorsqu’on désigne l’ensemble. Donc lorsqu’on parle de « garde » dans l’école française, on pense souvent à la position des bras pour se protéger. Mais bien plus que cela, elle désigne une organisation corporelle permettant au combattant de se préparer à défendre et d’autre part à passer à l’offensive, cela dans une configuration qui lui offre un maximum de sécurité et d’efficacité. Différentes positions permettent de faire face à un adversaire avant et pendant l’engagement et sont appelées à défaut « garde ». Comme son nom l’indique, « être sur ses gardes » c’est se mettre en alerte permanente et adopter une position favorable pour réagir. De nombreuses attitudes de garde existent : garde trois-quarts de face, de profil, garde inversée, garde haute, garde basse, garde avancée, garde ramassée, etc. Certes, il très important « d’être gardé » (hermétique), mais il faut également adopter une attitude qui permettre d’agir et de réagir rapidement et avec efficacité (donc adopter une posture efficace). A contrario, un boxeur n’adoptant pas d’attitude définie où ayant les bras « en bas » est dit « non gardé ». D’ailleurs, certains boxeurs font ce choix dans la perspective de construire leur jeu sur la base de contre-informations (tromperies).

Le style représente la manière de faire propre à chaque individu et que l’on peut rapporter à des classes de « comportement-type ». Elle est propre à son tempérament, à son potentiel physique ou à ce qui lui a été enseigné par son école de boxe. Ainsi, on distingue : l’attentiste du fonceur et le technicien du frappeur, mais ce classement ne s’arrête pas là. On recense différents caractères variables pour chaque « typologie ». Par exemple, chez les styles « techniques » : boxer en coups longs, en coups d’arrêt, en coup de contre. Chez les styles « physiques » : faire le forcing, boxer en crochets puissants « à la godille », chercher le corps-à-corps, chercher le coup dur. Lorsqu’un combattant utilise sa façon habituelle de boxer (son style habituel), on dit qu’il est sur son « registre »; cela à la manière d’un musicien qui répète ses gammes préférées. D’autre part, ce qui est appréciable dans un combat c’est l’opposition de styles. On a pour exemple le combat des années 1980, Sugar Ray Leonard contre Marvin Hagler. Le premier, utilise une boxe à reculons, faite de larges pas de côté, d’esquives de buste et de contre-attaque précises. Alors que le second, use d’une boxe en progression avant, d’une attitude compacte le buste en avant et de coups très puissants.

Sécurité

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Il est recommandé de revêtir de grosses protections pour l’entraînement, notamment pour les jeunes et les débutants même si les coups portés sont de puissance modérée.

Pour tous, l’équipement d’entraînement pour la sécurité est le suivant : protège-dents, coquille ventrale, bustier pour les femmes, gros gants et casque fermé.

Pour les boxes pieds-poings : port de protège-tibias-pieds voire en supplément des chaussons de boxe américaine en mousse.
Pour le « sparring lourd » c’est-à-dire l’assaut d’entraînement appuyé : de très gros gants, un plastron et plusieurs protège-tibias (pour ne pas blesser les partenaires). L’équipement doit être enduit de vaseline permettant aux coups de glisser et réduisant le risque de blessure.

Combattants célèbres

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Légendes du Noble art

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- Années 1910
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- Années 1920
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- Années 1930
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- Années 1940
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- Années 1950
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- Années 1960
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- Années 1970
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- Années 1980
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- Années 1990
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- Années 2000
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BA = Boxe anglaise, FC = Full-contact, KB = Kick Boxing, BT = Muay thaï, SBF = Savate Boxe Française, BB = Boxe birmane, BC = Boxe chinoise.

- Combattants mythiques des années 1970-1980
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- Grandes figures internationales des années 1980-1990
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- Combattants mythiques des années 1970-1980
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- Grandes figures internationales des années 1980-1990
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- Grands champions du circuit K1 grand prix depuis son démarrage en 1993
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Sources

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  • Georges Blanchet, Boxe et sports de combat en éducation physique, Ed. Chiron, Paris, 1947.
  • Alain Delmas, 1. Lexique de la boxe et des autres boxes (Document fédéral de formation d’entraîneur), Aix-en-Provence, 1981-2005, 2. Lexique de combatique (Document fédéral de formation d’entraîneur), Toulouse, 1975-1980.
  • Jack Dempsey, Championship fighting, Ed. Jack Cuddy, 1950.
  • Gabrielle & Roland Habersetzer, Encyclopédie des arts martiaux de l'Extrême-Orient, Ed. Amphora, Paris, 2000.
  • Louis Lerda, J.C. Casteyre, Sachons boxer, Ed. Vigot, Paris, 1944.

 

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur boxe.

Liens internes

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Liens externes

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Bibliographie

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  • Bonomelli, R., Dimarino, S., Thaï boxing. Éditions De Vecchi, Milan, 1998.
  • Bouttier, J.C., Letessier, J., Boxe : la technique, l'entraînement, la tactique, Editions Laffont, Paris, 1978
  • Bouttier, J.C., Lustyk, J.P., La boxe : connaissance et technique, Editions Daniel, Paris, 1990.
  • Cléry, R., L’escrime, « Que-sais-je ? », Editions P.U.F., Paris, 1973.
  • Cougoulic, P.,Raynaud, S.,Cougoulic, B., "La boxe éducative 200 Jeux et situations pédagogiques" Éditions Amphora, Paris, 2002
  • Delmas, A., Cahiers de formation du moniteur, Ligue de Picardie, Amiens, 1981. - L’acte d’opposition, Ligue de Picardie, Amiens, 1981. - Les comportements d’opposition, Mémoire de BEES 2°, Evry, 1978. - Technoboxe : fiches techniques de la boxe et des autres boxes, Ligue de Picardie, Aix-en-Provence, 1981-2005.
  • Devost, Manuel de Boxe Française et Anglaise, Paris, 1885.
  • Deyrieux, A., La boxe anglaise, Ulisse Éditions, Paris, 1998.
  • Devost, Manuel de Boxe Française et Anglaise, Paris, 1885.
  • Dimarino, S., Leçons de kickboxing, Éditions De Vecchi, Paris, 2000.
  • Draeger, D., Smith, R., Asian Fighting Arts, Kodansha International, Tokyo, New York, San Francisco, 1969.
  • Falk, D, La boxe thaïlandaise, Éditions Judoji, 1990.
  • Falsoni, E., Cours de Full-contact, Éditions De Vecchi, Milan, 1995.
  • F.F.B., La boxe, guide de techniques, Éditions Vigot, Paris, 1980. - La boxe, préparation physique, secourisme, hygiène sportive, rôle de l'homme de coin, Éditions Vigot, Paris, 1978. - Les cahiers techniques et pédagogiques de la COFORM, Paris, 1993.
  • F.F.E., Les cahiers de la commission pédagogique nationale d’escrime, INSEP, Paris, 1981.
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  • Philonenko, A., Histoire de la boxe, Editions Bartillat, Paris, 2002.
  • Plasait, B., Défense et illustration de la Boxe Française, Editions Sedirep, Paris, 1971.
  • Royers, F., Kick-boxing, Éditions Sedirep, Paris, 1987.
  • Rudetski, M., La boxe, Collection « Que-sais-je ? », Editions P.U.F., Paris, 1974
  • Savodelli, J., Do-Tuong, A., La boxe thaï, Éditions Amphora, Paris, 1989.
  • Than (Gyi), B., Manuel of the bando discipline, National bando Association, 1946-1968.

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