Sam25
- Pourquoi la lune est-elle aussi solitaire ?
- Pourquoi ?
- Elle avait un amant.
Il se nommait Kuekuachu et il vivait dans le monde des esprits avec elle. Et toutes les nuits, ensemble, ils sillonnaient les cieux. Mais un des autres esprits en éprouvait de la jalousie, Langue Fourchue voulait la lune pour lui tout seul. Il a donc dit à Kuekuachu que la lune voulait qu’il lui offre des fleurs, qu’il devait faire le voyage jusqu’à notre monde pour lui cueillir des roses. Mais Kuekuachu ignorait que celui qui laisse le monde des esprits derrière lui ne peut pas y revenir. Et toutes les nuits depuis, il contemple le ciel, voit la lune et il hurle son nom. Mais il ne peut plus la toucher.
- Ah Kukukachu s’est fait eu alors.
- Kuekuachu. Qu’on nomme aussi Wolverine.
Samuel Grisier, né à Montbéliard (Franche-Comté) le [1]. , mort à Toulon le et inhumé à Valentigney, ingénieur hydrographe. Ses recherches en collaboration avec le professeur Paul Langevin et Florisson, le mettent, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, à l'origine du sondage des profondeurs marines par le son puis par l'ultra-son. Ses appareils furent réalisés dans la fabrique de son père Samuel Marti à Montbéliard.
A cette époque, la majeure partie des bâtiments de la flotte nationale furent équipés avec ses appareils, ainsi que nos plus grands paquebots, dont le « Normandie ». Cette invention permettait de déceler à distance les fonds marins dangereux, de détecter la présence des sous marins et plus pacifiquement d'équiper les bateaux de pêche à la recherche des bancs de poissons.
La plupart des cartes marines française et étrangères ont été rectifiées ou réalisées d'après les travaux de Pierre Marti dont certaines expériences furent mise au point sur la Lizaine.
Photo de 4 P-51 en vol | ||
Constructeur | North American Aviation | |
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Rôle | Chasseur et chasseur bombardier | |
Premier vol | ||
Mise en service | ||
Date de retrait | ||
Coût unitaire | 50 985 dollars américains en 1945[2] | |
Nombre construits | 15 586 | |
Équipage | ||
1 pilote | ||
Motorisation | ||
Moteur | Packard V-1650-7 (Rolls-Royce Merlin) | |
Nombre | 1 | |
Type | Moteur à pistons | |
Puissance unitaire | 1 695 ch | |
Dimensions | ||
Envergure | 11,3 m | |
Longueur | 9,8 m | |
Hauteur | 4,17 m | |
Surface alaire | 21,8 m2 | |
Masses | ||
À vide | 3 232 kg | |
Avec armement | 4 175 kg | |
Maximale | 5 490 kg | |
Performances | ||
Vitesse de croisière | 595 km/h | |
Vitesse maximale | 703 km/h (Mach 0,57) | |
Vitesse de décrochage | 160 km/h | |
Plafond | 11 280 m | |
Vitesse ascensionnelle | 701 m/min | |
Rayon d'action | 1 865 km | |
Charge alaire | 197,4 kg/m2 | |
Armement | ||
Interne | 6 mitrailleuses Browning M2 de 12,7 mm | |
Externe | 907 kg de bombes ou 10 roquettes de 127 mm | |
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Biographie
modifierFamille et œuvres
modifierAuguste Samuel Marti était le fils de Samuel Marti (1811-1869) né en suisse, qui vint s’installer à Montbéliard en 1830. En 1832, Samuel Marti père s’associe avec M. Boilloux et Mozer pour gérer une usine de mouvements de pendule et en 1841, il devint seul propriétaire de la fabrique qui se trouvait Porte d’Héricourt à Montbéliard (c’était jadis le moulin de la Rigole, ancien nom du cours d’eau, la Mouche. Auguste Samuel Marti, né en 1864, fut élève de l’Ecole Polytechnique (promotion 1884) et reprit la succession de son père. S’impliquant beaucoup dans la vie de la cité, il entra au conseil Municipal de Montbéliard et devint Maire de la ville du 17 mai 1896 au 19 mai 1997. Son deuxième fils, Pierre Marti (1891-1938), après avoir étudié polytechnique, entra dans la Marine en 1913 comme ingénieur hydrographe. Il fut l’inventeur du procédé et du dispositif pour le sondage acoustique en mer dont le sonar est le descendant. Auguste Samuel Marti réalisa un herbier de très belle qualité mais aussi de grande valeur botanique. Les récoltes sur le pays de Montbéliard s’échelonnent de 1915 à 1938 ; la très grande majorité des plantes provient de Montbéliard et de Pontarlier. Cet herbier est complété par le don du Docteur MAYET de Lyon (1892-1896) et par différents échantillons apportés par ses trois fils André (Savoie à partir de 1917), Pierre (Var et Bouches-du-Rhône, à partir de 1921 et Algérie en 1923) et Jacques (Zermatt et Vallée d’Osseau, en 1927). Cet herbier riche de 1691 plantes, dont 818 de Franche-Comté et 625 de Montbéliard même, se trouve aujourd’hui dans le centre de conservation du Muséum Cuvier. La famille MARTI, outre le don de cet herbier, a aussi remis à la Ville de Montbéliard une collection d’oiseaux naturalisés. Pierre Marti s’est marié le 25 septembre 1922 à Valentigney avec Catherine DUVERNOY fille du Docteur Marcel DUVERNOY et Marthe PEUGEOT.
Carrière socioprofessionnelle
modifierFormation
modifierFils de polytechnicien, il entra lui même à l'école polytechnique en 1911 et, à sa sorti en 1913, il fut admis dans le Corps des Ingénieurs hydrographes de la marine. Embarqué a bord du croiseur Duguay-Trouin, école d'application des élèves officiers de Marine, il y fit son apprentissage de marin. Il participa ensuite, durant quelque mois, à des travaux hydrographiques sur les côtes du Cotentin à bord de l'Utile. Pendant sa carrière professionnelle il fut promu ingénieur de seconde classe en 1915, ingénieur principal en 1927 et ingénieur en chef de seconde classe en 1935. En 1936, pendant la période ou la Chaire d’océanographie physique de l’institut océanographique n’avais plus de titulaire, il fut professeur de 3 matières à cette institut. Il enseigna comme sujets : la mesure de la pesanteur en mer et l’étude de l’onde acoustique sous-marine et de ses applications à l’exploration en mer.
Carrière militaire
modifierPierre Marti fut détaché aux armées et affecté au Régiment de canonniers marins ; il s'y distingua aussitôt. Rien ne donne mieux une idée de son caractère que les notes dont il fut l'objet en février 1915, de la part du capitaine du vaisseau Amet, qui commandait le régiment. Durant le temps qu'il passa aux armées, Pierre Marti prit une part importante à la rédaction du manuel de l'officier orienteur, ouvrage qui exposait les méthodes de préparation topographique du tir, telles qu'elles résultaient des enseignements de la guerre de 1914-1918. A la même époque il aida l'ingénieur hydrographe en chef Cor à mettre au point un appareil de photo-restitution. Mais il s'intéressa particulièrement aux repérages par le son, et c'est ainsi qu'il se trouva orienté dès le début de sa carrière vers l'utilisation de la durée de propagation d'une onde sonore pour la mesure des distances.
Travail scientifique
modifierAprès la fin du conflit, les formes de coordination entre le laboratoire et la mer vont considérablement évoluer. Ces transformations tiennent en partie aux nouvelles technologies grâce aux innovateurs. A Toulon, Pierre Marti rencontre Langevin et Florisson, un ingénieur du centre d’étude. Ensemble, ils décident d’améliorer la technique du sondage pour les relevés hydrographiques. Leurs travaux commencent en 1919 et le 21 avril, ils réussissent par exécuter, à l’entrée de la Manche, un premier sondage par le son. Leur collaboration mène à l’installation, en février 1922, d’un prototype sur l’aviso Ville d’Ys, qui part pour une mission d’hydrographie entre Terre-Neuve et l’Islande. Le sondeur ultrasonore et finalement breveté par Paul Langevin et Florisson en décembre 1923 et mis en service par la marine nationale en mai 1924.
Méthode de sondage
modifierPour les sondages, il utilisa d’une part les ondes ultrasonores produites à l’aide d’un quartz, par les procédés Langevin-Chilowski ; d’autre part les ondes acoustiques[3]. produites soit par la pénétration d’une balle de fusil sur la surface de l’eau[4], soit par la détonation d’une cartouche immergée, soit par le choc d’un marteau sur une enclume[5]. Peu après, il conçut un dispositif permettent l’inscription de chaque sondage sur la bande d’un enregistreur qui donne le profil du relief sous-marins. Par ailleurs, Pierre Marti apporta un perfectionnement à la technique du sondage usuel par petites profondeurs, en remplacent le plomb de sonde ordinaire par un autre de forme particulière, dit « plomb-poisson »[6][7]. En parallèle, il travaillait à la mise au point d’un marégraphe à mercure[8]. et à air comprimé (Un marégraphe est un instrument permettant de mesurer le niveau de la mer à un endroit donné) et ne cessa de modifier et d’améliorer les dispositifs d’émissions d’ondes et d’enregistrement de l’écho.
Lorsque Vening-Meinesz, le célèbre géodésien Hollandais, eut fait connaitre sa méthode de détermination de la gravité en mer, à bord d’un sous-marin immergé, la marine française fit exécuter deux croisières gravimétrique, en 1933 à bord du sous-marin Fresnel et en 1936 à bord du sous marin Espoir, dans le bassin ouest de la Méditerranée. Pierre Marti fut chargé de ce travail et exécuta 76 stations en mer entre le détroit de Gibraltar et la Corse[9].
Cartographie des fonds marins
modifierEn dehors de ses travaux de nature scientifique, Pierre Marti eut une activité hydrographique importante. Campagnes hydrographiques :
- Trois sur les côtes d’Algérie à bord du Beautemps-Beaupré[10]. (1923-1924-1925),
- Chargé de sondage en Méditerranée (1926-1927),
- Une campagne hydrographique en Indochine]][11]. à Kouang-Tchéou-Wan à bord du Lapérouse (1928-1929), en qualité de directeur technique des travaux,
- Deux missions sur les côtes de Bretagne à bord du Gaston Rivier (1930-1931), comme chef de mission,
- Chargé de levé sur les côtes sud de la France et dans l’estuaire de la Loire (1932-1933-1934),
- Embouchure du Rhône en mars 1934,
- Parti nord de l’étang de Berre en 1935.
- Chargé de déterminations gravimétrique en Méditerranée [12] à bord de sous-marin (1935-1936)
Récompenses et œuvres
modifierŒuvres
modifierDurant le temps qu'il passa aux armées, Pierre Marti prit part à la rédaction du Manuel de l'orienteur, ouvrage qui exposait les méthodes topographiques du tir, telles que durant la guerre de 1914-1918. Mise au point d'un appareil de photo-restitution avec l'aide de l'ingénieur hydrographe en chef Cor. Il apporta un soutien important pour le perfectionnement pour la technique du sondage usuel par petites profondeurs [13].
Récompenses
modifier- Promu Chevalier de la Légion d'honneur (le à l'âge de 26 ans) .
- Peu après décoré de la croix de guerre.
- Chevalier du Mérite Maritime.
- Décorations coloniales.
- Lauréat de l'institut.
- Prix de la Marine.
- Officier de l'Instruction publique.
- La rosette d'officier de la Légion d'honneur (en 1926, âgé de 35 ans) .
Notes ou mémoires:
modifier- Comptes rendus des séances de l'Académie des sciences.
- Annales hydrographiques.
- Revue hydrographique internationale.
- Rapports de la Commission internationale pour l'exploration de la Méditerranée.
- Annales de l'institut océanographique.
- Mémoires de l'association technique maritime et aéronautique.
Notes et références
modifierRéférences
modifier- Archive municipale de la ville de Montbéliard
- Knaack 1978.
- Marti Pierre. Le sondage accoustique. Annales hydrographiques, 1931, tome 8, pp. 130-133.
- Marti Pierre. Le sondage en mer par le son aux grandes profondeurs au moyen de détonations. Annales hydrographiques, 1923, tome 6, p. 187.
- Marti Pierre. Vitesse de propagation du son dans l'eau de mer. Annales hydrographiques, 1919, tome 3, pp. 164-166.
- Marti Pierre. Matériel de sondage au moyen d'un plomb poisson (avec enregistreur). Revue hydrographique internationale, 1933, tome 10, pp. 107-112.
- Compte-rendu de l'Académie des sciences, 1932, tome CVC, pp. 527-528.
- Marti Samuel. Description et mode d'emploi du marégraphe à mercure. Revue hydrographique internationale, 1933, tome 10, pp. 118-119.
- Marti P. et Antoine R. Compte-rendu de la croisière gravimétrique du sous-marin Fresnel dans la partie sud-ouest de la Méditerranée en 1936, Compte-rendu de l'Académie des sciences, 16 août 1939, tome CCIX, pp. 374-375.
- Marti Pierre. Mission hydrographique sur les côtes d'Algérie et Tunisie, Annales hydrographiques, 1939, tome VIII, 1927-1928, pp. 127-128.
- Marti Pierre. Mission hydrographique sur l'Indochine, Annales hydrographiques, 1930, tome X, 1930, pp. 153.
- Marti Pierre. Détermination relatives à l'intensité de la pesanteur en mer et croisières des sous-marins français Fresnel et L'Espoir, Revue hydrographique internationale, 1939, tome XVI, pp. 97-98.
- Anthoine R. Détermination de la pesanteur en mer, Annales hydrographiques, 1947, tome XIX, pp. 179-187.
Bibliographie
modifier- - http://www.cancoillotte.net/spip.php?article427&debut_articles_meme_rubrique=20
- - Thierry Malvesy, responsable des collections d’Histoire Naturelle au Muséum Cuvier du Musée du Château des ducs de Wurtemberg, à qui nous devons ce texte et ces clichés
- - http://www.google.fr/imgres?um=1&sa=N&biw=1015&bih=574&hl=fr&tbm=isch&tbnid=SMErKJRGo4pVJM:&imgrefurl=http://www.ardfc.org/modele_news/apercu.php%3Fid_msg%3D87&docid=_cgtcsKKMLkjiM&imgurl=http://www.ardfc.org/userfiles/image/Newsletters/Portrait_Pierre_Marti_Web.jpg&w=200&h=271&ei=FmpmUoobhsnRBbS3gPAG&zoom=1&iact=rc&dur=63&page=1&tbnh=135&tbnw=92&start=0&ndsp=20&ved=1t:429,r:0,s:0,i:82&tx=50&ty=76
- - http://www.ardfc.org/modele_news/apercu.php?id_msg=87