Vire

ancienne commune française du département du Calvados

Vire est une ancienne commune française du Bocage virois, située dans le département du Calvados (dont elle est une sous-préfecture) et la région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Vire Normandie.

Vire
Vire
La porte Horloge, façade occidentale.
Blason de Vire
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Calvados (sous-préfecture)
Arrondissement Vire (chef-lieu)
Commune Vire Normandie
Intercommunalité Communauté de communes Intercom de la Vire au Noireau
Statut commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Lyliane Maincent
2023-2026
Code postal 14500
Code commune 14762
Démographie
Gentilé Virois
Population 10 869 hab. (2021)
Densité 483 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 50′ 19″ nord, 0° 53′ 21″ ouest
Altitude Min. 85 m
Max. 225 m
Superficie 22,50 km2
Élections
Départementales Vire (chef-lieu)
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Vire Normandie
Localisation
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Vire
Liens
Site web www.ville-vire.fr

Elle est peuplée de 10 869 habitants[Note 1].

Géographie

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Vire est située au nord-est du Massif armoricain, au sud d'un bassin entouré de collines, dans le pays du Bocage virois. La ville est à 30 km au nord-ouest de Flers, à 38 km au sud-est de Saint-Lô et à 60 km au sud-ouest de Caen. La ville est traversée du nord au sud par la route départementale 577 (ancienne N 177) de Villers-Bocage à Mortain et du sud-est à l'ouest par la D 524 (ancienne N 24 bis) d'Argentan à Granville. La D 674 (ancienne N 174) de Vire à Carentan se greffe sur la D 577 au nord de la commune. Flers, en direction de Paris, est accessible par la D 524, Saint-Lô par la D 674 et Caen par la D 577. Des routes plus secondaires permettent de relier Vire aux chefs-lieux de canton ou communes plus proches : Condé-sur-Noireau par la D 512 (ancienne N 812) à l'est, Aunay-sur-Odon par la D 55 au nord-est, Pont-Farcy et Tessy-sur-Vire par la D 52 au nord-ouest et Gathemo et Juvigny-le-Tertre par la D 76 au sud-ouest. La D 407, appelée « rocade de Vire », permet le contournement de la ville à l'est, de la D 674 à la D 524. La gare de Vire est sur la ligne de Paris-Vaugirard (Montparnasse 3) à Granville par laquelle Villedieu-les-Poêles, Flers et Argentan peuvent également être jointes. Vire est à h 30 de Granville et à h 30 de Paris.

L'agglomération est située sur la Vire, fleuve côtier dont elle partage le nom, à sa confluence avec la Virène. La Vire arrive sur le territoire par le sud en le délimitant avec celui de Saint-Germain-de-Tallevende-la-Lande-Vaumont. Après sa traversée du sud de la ville, elle marque, à partir du confluent de la Virène, la limite entre Vire et l’ancienne commune associée, Saint-Martin-de-Tallevende (que la Virène sépare de Saint-Germain-de-Tallevende), puis entre Vire et Coulonces. C'est sur ce dernier tronçon que le fleuve reçoit les eaux de l'Allière après que celle-ci a traversé le territoire de l'ancienne commune de Neuville, au nord.

Le territoire communal est au cœur d'une région communément appelée, notamment par les météorologues, collines de Normandie. Le relief présente un dénivelé important, notamment au sud, dans les Vaux de Vire, et sur l’ancienne commune de Saint-Martin-de-Tallevende. Le point culminant (225 m) se situe à l'est, à la sortie du territoire, sur la route de Condé-sur-Noireau. Le point le plus bas (85 m) correspond à la sortie de la Vire du territoire, au nord.[réf. nécessaire]

Comme toute la Normandie, Vire bénéficie d’un climat océanique avec des étés frais et des hivers doux. Les stations météorologiques les plus proches sont celles de Caen-Carpiquet et de Granville-Pointe du Roc situées à 50 km. Celle d'Alençon-Valframbert est à 85 km. Le Bocage virois se différencie toutefois nettement pour la pluviométrie annuelle qui, à Vire, avoisine les 900 mm, les communes environnantes étant quant à elles plus arrosées[1]. Du fait du relief environnant, les hivers sont ordinairement plus enneigés qu'en plaine de Caen.

Communes limitrophes

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Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formes Vira en 1082[3], Castrum Viriœ 1210[4], Viriœ Castrum 1230[5], Vile et Chastel de Vile [6], Vyre en 1371[7].

Le fleuve côtier homonyme a donné son nom à la ville. C'est selon René Lepelley l'un des toponymes normands actuels les plus anciens, sinon le plus ancien. Son origine serait pré-celtique, dérivé d'une racine indo-européenne ver- ou var-, évoquant l'eau, qui se retrouve dans l'ancien nom de Saint-Lô, également sur le cours du fleuve, Briovera[8].

Le gentilé est Virois.

Histoire

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Le donjon roman d'Henri Ier Beauclerc.

Vire fut de tout temps constamment fortifiée : camp préhistorique, oppidum gaulois, motte féodale entourée d'une palissade sous Guillaume le Conquérant, éperon barré par un robuste donjon carré à contreforts œuvre d'Henri Ier Beauclerc, isolée par une double enceinte au XIVe siècle flanquée de tours circulaires. Capitale du Bocage, Vire sera l'une des principales places fortes des ducs de Normandie, rang qu'elle conservera après le rattachement au royaume de France en 1204[9].

Moyen Âge

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En 1123, Henri Ier Beauclerc, roi d'Angleterre et duc de Normandie, fait construire sur un éperon rocheux, contourné par un méandre de la Vire, un donjon carré muni d'une première enceinte, afin d'assurer la défense du duché contre les appuis extérieurs à ses opposants, telles les troupes du comte d'Anjou ou des seigneurs de Bretagne[a 1].

Cet ensemble est, à partir du milieu du XIIIe siècle, sur ordre de Saint Louis, complété par des remparts extérieurs. Cette deuxième enceinte n'est achevée qu'au début du XIVe siècle. Elle correspond aux actuelles tours de Geôle, Saint-Sauveur, aux Raines, de la Douve et à la porte Horloge[a 2]. Le un mandement de Charles V témoigne de la fortification de la ville, « […] à ses biens aimés bourgeois habitants de la ville de Vire » leur accordant la remise d'une partie de leurs impositions pour « […] la fortification de la dite ville, et pour les aider à la garder »[10].

Lors de la guerre de Cent Ans, Vire est pillée en 1368 par les grandes compagnies[11]. Après le siège et la prise de Caen en par le roi d'Angleterre Henri V, la ville résiste plusieurs mois avant d'être prise en 1418 par les Anglais[12]. L'occupation anglaise provoque la résistance des paysans du bocage virois, et en 1436-1437, sous la conduite de Jean Boschier, la révolte est générale. Ses quatre à cinq mille insurgés sont taillés en pièces près de Saint-Sever. Parmi les morts on compte Olivier Basselin[10]. Cette occupation ne prend fin qu'en 1450 et aura été particulièrement brutale. Après son refus de livrer sa femme au sergent anglais Fields, Hugues Vaux, propriétaire de la plus grande ferme du village, est exécuté ; ce qui laisse la population dans un total désarroi. Quelques habitants profitent néanmoins de l'occupation anglaise, tel un certain Eugène Vergny qui fournit à Fields des renseignements sur les troupes françaises, puis se voit attribuer la ferme du susdit Vaux.

Époque moderne

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À la fin du Moyen Âge, la ville devient prospère, d'abord par les activités du cuir, puis par l'industrie drapière[13]. En 1562, dans le cadre des guerres de Religion, les protestants dévastent la ville[14],[15].

En 1619, la peste s'installe à nouveau à Vire[16].

Sous le règne de Louis XIII, comme bon nombre de constructions défensives du Moyen Âge pouvant servir d'éventuelles rébellions (huguenotes en particulier), le château et son enceinte sont démantelés sur ordre de Richelieu[b 1].

À la suite du traité de Paris, en 1763, l'industrie drapière locale perd un de ses principaux débouchés par la cession du Canada à l'Angleterre[a 3]. Parmi d'autres dont la charge des impôts, cet évènement contribuera à l'accueil favorable des Virois à la convocation des états généraux[a 3]. La Garde nationale est constituée à partir d' et le premier numéro de l'hebdomadaire Le Courrier des campagnes, favorable à la Révolution, parait le [a 4]. Sous la Terreur, les églises sont fermées, Notre-Dame devient un dépôt de fourrage, Sainte-Anne une écurie, Saint-Thomas un magasin à poudre et l'Hôtel-Dieu un hôpital militaire[a 4]. Un vaste transfert de propriété, profitant surtout à la bourgeoisie, résulte de la vente des biens nationaux[a 4].

Époque contemporaine

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À partir de 1795, les Chouans s'organisent dans le bocage sous la direction de Louis de Frotté. Début 1796, Vire est en état de siège. Une tentative de Hoche de pacifier la région échoue et le , les troupes de Frotté attaquent Vire que les gardes nationaux, aidés de renforts de tout l'ouest du Calvados, défendent victorieusement. Frotté se retire sur Gathemo où les prisonniers républicains sont libérés[17]. L'exécution de Frotté en met un terme à la Chouannerie normande[a 5].

 
Coiffe de Vire.

Le XIXe siècle

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Sur le chemin de l'exil, le , Charles X passe la nuit dans le château du Cottin[18]. Ses deux successeurs feront également un passage sur le trajet de Cherbourg : Louis-Philippe à l'aller le , le président Louis-Napoléon Bonaparte au retour le [18].

Au XIXe siècle, la ville est très active[19]. En 1857, un sous-préfet justifie le bas niveau des salaires ouvriers[20]. La ville résiste mal à l'industrialisation et subit une récession importante. Une forte tradition de compétence en botanique l'a fait néanmoins connaître, au point d'être considérée comme l'un des berceaux de la botanique moderne. Ses chercheurs et peintres d’histoire naturelle étaient renommés dans toute l’Europe[21].

À la suite de l'annexion, en 1871, de l'Alsace-Lorraine par l'Allemagne tout juste unifiée, un certain nombre d'entreprises textiles, notamment de Bischwiller, quittent l'Alsace et viennent s'installer en Normandie. Vire est, comme Elbeuf, l'un des principaux points de chute de cette migration, tout comme Châlons-sur-Marne dans le département de la Marne[22].

Le XXe siècle

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Seconde Guerre mondiale

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Vue aérienne après les bombardements de 1944.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le vers vingt heures, comme beaucoup d'autres villes normandes, Vire subit les bombardements stratégiques alliés et est détruite à plus de 95 %[23]. Ceux-ci font environ 350 morts[a 6]. Les soldats américains du 1er bataillon du 116e régiment d'infanterie de la 29e division d'infanterie libèrent la ville le . Du au , ce régiment subit cent huit tués et quatre disparus dans la bataille[24].

Après la Seconde Guerre mondiale

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La reconstruction s'effectue jusqu'au milieu des années 1960. L'architecte Marcel Clot est chargé, dès 1944, d'élaborer le plan de reconstruction et d'aménagement. Une vaste opération de déminage et de déblaiement se poursuit jusqu'en . Un remembrement urbain est alors effectué. Les réseaux et la nouvelle voirie sont créés[e 1]. La réalisation des nouveaux immeubles est suivie par l'architecte en chef de la ville Marcel Chappey, remplacé en 1949 par Claude Herpe. La première pierre de la reconstruction est posée le . La bibliothèque, dernier grand édifice public à être réédifié, est ouverte le [e 2].

Dans le cadre du plan Raymond Marcellin visant à réduire le nombre de communes, la commune de Saint-Martin-de-Tallevende est associée à Vire le [25].

XXIe siècle

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Le , Vire intègre avec sept autres communes la commune de Vire Normandie[26] créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no 2010-1563 du de réforme des collectivités territoriales. Les communes de Coulonces, Maisoncelles-la-Jourdan, Roullours, Saint-Germain-de-Tallevende-la-Lande-Vaumont, Truttemer-le-Grand, Truttemer-le-Petit, Vaudry et Vire deviennent des communes déléguées et Vire est le chef-lieu de la commune nouvelle.

Héraldique

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Les armes de la commune de Vire se blasonnent ainsi :
De gueules à la flèche renversée d'argent accostée de deux tours du même maçonnées de sable, ouvertes du champ[27].

La commune est titulaire de la croix de guerre 1939-1945.

Politique et administration

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Vire a fusionné avec des communes voisines :

Tendances politiques et résultats

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Candidats ou listes ayant obtenu plus 5 % des suffrages exprimés lors des dernières élections politiquement significatives :

Liste des maires

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Liste des maires successifs[31]
Période Identité Étiquette Qualité
octobre 1944 22 avril 1958 André Halbout RPF
puis RS
Pharmacien
Conseiller général de Vire (1945 → 1958)
Démissionnaire
juillet 1958 22 mars 1965 Bertrand Le Chevrel[Note 2] DVD
puis CD
Chirurgien
Conseiller général de Vire (1958 → 1970)
22 mars 1965 25 mars 1971 André Halbout UNR
puis UDR
Pharmacien
Député du Calvados (5e circ.) (1962 → 1967)
25 mars 1971 24 mars 1989 Olivier Stirn UDR
puis RPR
puis UDF
puis PS
Ancien sous-préfet et chargé de mission
Secrétaire d'État (1973 → 1978)
Député du Calvados (5e circ.) (1968 → 1973, 1978 et 1981 → 1986)
Député de la Manche (Manche puis 5e circ.) (1986 → 1988 et 1988)
Conseiller général de Vire (1970 → 1988 et 1994 → 2001)
24 mars 1989[41] 28 mars 2014 Jean-Yves Cousin RPR
puis UMP
Inspecteur principal des impôts en disponibilité
Député du Calvados (6e circ.) (2002 → 2012)
Suppléant du député René Garrec (1993 → 1997)
Conseiller régional de Basse-Normandie (1998 → 2001)
Conseiller général de Vire (1988 → 1994 et 2001 → 2002)
Président de la CC de Vire (2000 → 2014)
28 mars 2014[42] 31 décembre 2015 Marc Andreu Sabater PRG Conseiller en formation continue
Conseiller général de Vire (2002 → 2015)
Président de la CC de Vire (2014 → 2015)
Maire de Saint-Germain-de-Tallevende (2008 → 2014)

Le conseil municipal était composé de trente-trois membres dont le maire et neuf adjoints. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Vire-Normandie le jusqu'en 2020 et Marc Andreu Sabater devient maire délégué de Vire. Il est élu maire de Vire-Normandie le [43].

Liste des maires délégués

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Liste des maires délégués successifs
Période Identité Étiquette Qualité
11 janvier 2016[44] 22 mai 2023[45]
(démission)
Marc Andreu Sabater PRG/MR
puis LREM
puis HOR
Conseiller en formation continue
Conseiller départemental de Vire Normandie (2015 → )
14e vice-président du conseil départemental (2021 → )
Président de la CC Intercom de la Vire au Noireau (2017 → 2024)
Réélu pour le mandat 2020-2026
3 juillet 2023[46] En cours Lyliane Maincent   Retraitée

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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D’après le recensement Insee, Vire comptait 12 385 habitants en 2007 (soit une diminution de 3 % par rapport à 1999). La commune occupe le 743e rang au niveau national, alors qu'elle était au 688e en 1999, et le 6e au niveau départemental sur 706 communes.

En 2021, la commune comptait 10 869 habitants. Depuis 2004, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu au moyen d'enquêtes annuelles par sondage[Note 3].

Le maximum de la population a été atteint 1982 avec 13 709 habitants.

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7 8737 7008 1838 3818 0437 3397 3757 6587 266
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
7 0367 6476 8636 7786 7186 5976 7366 6356 600
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
6 5176 3536 2985 9495 8715 7665 9173 9297 963
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
9 51811 14013 39913 70912 89512 81512 34711 93611 065
2019 - - - - - - - -
10 530--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (29,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (21,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (54 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 46 % d’hommes (0 à 14 ans = 17,2 %, 15 à 29 ans = 18,9 %, 30 à 44 ans = 18,6 %, 45 à 59 ans = 21 %, plus de 60 ans = 24,2 %) ;
  • 54 % de femmes (0 à 14 ans = 13,4 %, 15 à 29 ans = 17,5 %, 30 à 44 ans = 16,5 %, 45 à 59 ans = 19,1 %, plus de 60 ans = 33,6 %).
Pyramide des âges à Vire en 2007 en pourcentage[49]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ans ou +
1,9 
9,8 
75 à 89 ans
15,4 
13,7 
60 à 74 ans
16,3 
21,0 
45 à 59 ans
19,1 
18,6 
30 à 44 ans
16,5 
18,9 
15 à 29 ans
17,5 
17,2 
0 à 14 ans
13,4 
Pyramide des âges du département du Calvados en 2007 en pourcentage[50]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ans ou +
1,1 
5,9 
75 à 89 ans
9,4 
12,3 
60 à 74 ans
13,7 
21,0 
45 à 59 ans
20,4 
20,5 
30 à 44 ans
19,2 
20,3 
15 à 29 ans
19,0 
19,7 
0 à 14 ans
17,3 

Enseignement

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Écoles élémentaires

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École Castel.
 
École Jean Moulin.

Collèges

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Collège Val de Vire.

Lycées

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  • IUT de Caen, antenne de Vire.

Formations dispensées : DUT Hygiène sécurité environnement, Licence professionnelle Gestion des risques en entreprises.

  • BTS d'optique-lunetterie : dans l'enceinte du lycée Marie-Curie. Depuis 2005, le BTS accueille une antenne de la licence professionnelle d'optique de l'université d'Orsay.
  • BTS Métiers de la mode-vêtements par alternance au lycée Jean-Mermoz.

Formation professionnelle continue

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  • Greta Sud Normandie (a intégré les locaux du lycée Jean-Mermoz depuis 2015). Les Greta sont des structures de l'éducation nationale qui organisent des formations pour adultes dans la plupart des métiers, allant de la formation à un simple module jusqu'à un diplôme de type CAP au BTS.

Économie

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Entreprises

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Titres de presse

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Journaux disparus, localisés à Vire[53] :

  • Le Courrier des campagnes (1791) ;
  • Affiches annonces et avis divers de l'arrondissement de Vire (1821-1837) ;
  • Journal judiciaire, annonces, affiches et avis divers de la ville et de l'arrondissement de Vire (1821-1837) ;
  • Le Glaneur, journal judiciaire d'annonces et avis divers de Vire (1822) ;
  • Le Virois (1831-1887) ;
  • L'Hebdomadaire – Journal de Vire (1837-1878) ;
  • Le Journal de Vire (1878-1889) ;
  • Le Bocage (1880-1941) ;
  • Le Réveil virois (1890-1908) ;
  • La Croix du Bocage (1897-1944) ;
  • Le Petit glaneur (1907-1910) ;
  • L’Écho du Val de Vire (1914-1919) ;
  • Le Paysan normand (1924-1939).

Culture et patrimoine

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Lieux et monuments

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Vire a conservé de son passé un certain nombre de monuments[54], malgré sa destruction à près de 93 % lors de la libération de la ville en 1944.

Anciennes fortifications

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Château
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La tour de Coulonces.
 
La ruine du donjon.

Les ruines du donjon du XIIe siècle sont classées aux titre des monuments historiques[55].

Du côté est, situé en contrebas se dressait une courtine crénelée talutée qui enclot le « château de bas » ou « La plateforme ». Construite en 1590, elle venait compléter les fortifications et assurer une protection complémentaire. Elle sert actuellement de mur de soutien à la place du Château.

Située en contre-bas derrière le kiosque à musique de la place du château, la tour de Coulonces est la seule tour encore existante de l'ancienne enceinte castrale.

Enceinte urbaine
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La ville, qui se développe sous la protection de la forteresse, n'est protégée par une enceinte (un quadrilatère peu régulier) qu'au XIIIe siècle[56], entre 1230 et 1270[9]. Au Moyen Âge, Vire se situe au centre d'un réseau de places fortes avec : Caen, Bayeux, Saint-Lô, Avranches, Saint-James, Mortain, Domfront, Falaise… La cité, qui est un important carrefour de routes, voit son bourg se développer rapidement autour de l'église Notre-Dame, et connaît au XIIIe siècle un important développement à la suite d'une activité croissante, entraînant la reconstruction de Notre-Dame (1230-1272) et l'édification des remparts, qui sont encore en travaux en 1295[57].

 
La porte Horloge et le centre-ville.

La muraille, de forme ovoïde, qui s'étendait au nord et nord-est du château sur le versant sud d'une colline, couronnant sa crête vers le nord, se développait sur une longueur de 700 mètres. Les murs qui avaient une épaisseur moyenne de deux mètres étaient composés d'une maçonnerie de granit gris lié au mortier constitué de sable de rivière, d'huile de colza et de chaux. L'enceinte urbaine, précédée par un fossé large d'environ sept mètres et profond de cinq, se rattachait aux fortifications du château. Elle était flanquée de six grosses tours à mâchicoulis et s'ouvrait vers l'extérieur par quatre portes dont les trois principales étaient protégées par deux tours avec herses et pont-levis : la porte de Martilly (ou Saint-Jean), la porte de l'Horloge et la porte Saint-Thomas.

 
La tour Saint-Sauveur.
 
La tour aux Raines.

En partant de l'ouest se succédait : la tour de Geôle (XVe siècle), la tour Basirel (puis Chasties-Moines) à l'angle nord-ouest de l'enceinte, la porte de Martilly (ou porte Saint-Jean) qui ouvrait sur la rue Notre-Dame, deux autres tours, dont la tour de la Douve (XVe siècle), soutenant la courtine qui se prolongeait le long de la rue de la Douve devenue depuis la rue Chênedollé jusqu'à la porte Gastinel (puis porte de l'Horloge, vers 1480), la porte Vieille ou Saint-Sauveur, la tour aux Raines, la porte Neuve qui n'est ouverte qu'en 1602, et enfin une dernière tour bâtie vers 1590 en appui sur le « château de bas ». Au pied de ce rempart, côté intérieur, court un chemin, le chemin du charriot, de trois mètres de large environ[57],[10].

La porte de Martilly s'ouvrait au nord, sur la route d'Avranches, Coutances et Saint-Lô. La porte de l'Horloge — qui en 1480 fut adossée à la porte Gastinel du XIIIe siècle — et la porte de Saint-Sauveur (porte Saint-Thomas avant 1546), située un peu plus bas, s'ouvraient toutes les deux à l'est, donnant sur les chemins de Caen, Falaise, Domfront. Deux bastions (boulevards), situés au delà du fossé, vers l'est, couvraient la porte Saint-Sauveur. Une quatrième porte, celle de la porte Neuve, s'ouvrait au sud et n'était protégée que d'un simple pont-levis et une contre-garde à l'ouest. Ces trois portes desservaient trois rues principales qui aboutissaient sur la place de l'église Notre-Dame, qui était alors le centre de la cité[57].

Les fossés sont comblés à partir de 1720 et remplacés par la rue des Remparts ; des pans de murailles sont abattus[9] et des maisons bâties au pied de la porte de l'Horloge. En 1735, le pont-levis de la porte Neuve est détruit et la porte de Martilly est rasée par ordre royal du [58]. Les destructions se poursuivent jusqu'en 1944, où la ville est la cible des bombardements.

 
Les fortifications de Vire à la fin du Moyen Âge : en jaune sont les parties subsistantes (maquette exposée au Musée de Vire).

De son passé médiéval, la ville a conservé, outre les vestiges de son château, la cathédrale Notre-Dame ; des fragments de remparts ; la tour aux Raines, tour d'angle du XIVe siècle près de la Vire, à l'extrémité sud de l'enceinte, à l'angle de la rue Valhérel, inscrite au titre des monuments historiques[59] ; une des deux tours de la porte Saint-Sauveur (XIVe siècle), ancienne porte dite porte Veille dont il ne reste que la tour nord, et qui s'ouvrait au droit de la rue Chaussée, inscrite au titre des monuments historiques[60], et la porte Horloge (XIIIe et XVe siècles), une des portes d'entrée de la ville, également classée au titre des monuments historiques[61]. Sa haute tour carrée de 33 mètres est le symbole de la ville. Quant à l'habitat, il devait probablement comporter plus de maisons en pierre que de colombages, vu le sol rocheux sur lequel s'est développée la cité médiévale[62].

Châtellenie de Tracy
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Sur l'ancienne commune de Neuville, au nord du territoire, le château de Tracy fut le siège d'une châtellenie importante. Arcisse de Caumont, en 1857, en écrit : « […] dont les ruines étaient encore imposantes il y a quelques années et sur lequel on ne manque pas de documents historiques »[63].

Architecture religieuse

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  • Ruines de l'église Saint-Thomas. Elle est initialement dédiée à saint Michel. Cette église, considérée comme la plus ancienne de la ville, date du XIIe siècle. Elle est agrandie et embellie au XIIIe siècle. Un clocher-porche, surmonté d'une flèche de pierre, est construit en 1700 contre le portail roman. Elle est saccagée pendant les guerres de Religion et la Révolution. Son chœur est détruit au XIXe siècle. Elle est touchée par les bombardements du et les combats de la libération. Ses ruines sont mises en valeur dans un square, place Saint-Thomas. Subsistent la base du clocher-porche, le portail mutilé du XIIe et les soubassements des murs de la nef.
  • Église Notre-Dame de Vire des XIIIe, XIVe, XVe et XVIe siècles classée au titre des monuments historiques[64].
  • Église Sainte-Anne du XIXe siècle. De style néo-roman, elle s'inspire de l'abbatiale Saint-Georges de Boscherville.
  • Église Notre-Dame de Neuville, du XVIIe siècle.
  • Église Saint-Martin de la commune associée de Saint-Martin-de-Tallevende, du XIIIe siècle.
  • L'Hôtel-Dieu (actuel musée de Vire) du XVIIIe siècle inscrit au titre des monuments historiques[65].
  • L'ancien couvent des Ursulines (devenu hospice Saint-Louis puis résidence Saint-Louis pour personnes âgées au sein du centre hospitalier) des XVIIe et XVIIIe siècles inscrit au titre des monuments historiques[66].
  • Le portail du cimetière qui était auparavant celui de l'ancien hôtel de ville XVIIe siècle. Il est inscrit au titre des monuments historiques[67]. Initialement c'était le portail du premier couvent des Ursulines, devenu hôpital général puis hôtel de ville. Ce portail est démonté et déplacé à l'entrée du cimetière lors du percement de la rue Deslongrais.

Architecture civile

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  • Hôtel Achard du XVIIe siècle.
  • Sous-préfecture du XVIIIe siècle.
  • Château du Cotin du XVIIIe siècle et une toiture modifiée au début du XXe siècle. Le roi Charles X y séjourna avec sa famille dans la nuit du au lors de son exil vers la Grande-Bretagne.
  • Portail de l'Hôtel dit de Corday d'Arclais du début du XVIIIe siècle. L'hôtel particulier auquel il donnait accès a disparu dans les bombardements du .
  • Palais de justice du XIXe siècle.
  • Hôtel de ville du XXe siècle (reconstruction) inscrit au titre des monuments historiques[68].
La construction du nouvel hôtel de ville, œuvre des architectes David et Herpe, est mise en chantier en 1953, à l'endroit où se dressaient avant les bombardements l'ancien hôtel de ville ainsi que le théâtre. Le bâtiment est inauguré le par Guy Mollet, président du Conseil[a 7]. L'édifice est orné en 1959 d'un bas-relief monumental du sculpteur René Babin habillant le pilier de soutien de la salle du conseil construite partiellement en porte-à-faux.
  • La gare du XXe siècle (reconstruction).
  • Le cinéma-théâtre de la fin du XXe siècle), accueillant le théâtre du Préau (centre dramatique national de Normandie-Vire et le cinéma Le Basselin.

Statuaire monumentale

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Patrimoine naturel

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Vue sur les Vaux de Vire, depuis le haut de la rue Olivier Basselin.

Sites classés

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  • Esplanade du château, parc Lenormand et rocher des Rames. Cet ensemble de trois sites[70] est classé par arrêté du . Il s'agit du premier site classé du Calvados[71].

Site inscrit

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  • Les Vaux de Vire[72], site inscrit par arrêté du [73].

Gastronomie

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L'Andouille de Vire, spécialité gastronomique de la ville.

L'andouille est la spécialité gastronomique de Vire.

Activité et manifestations

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Loisirs

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Environnement

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La commune est une ville fleurie (une fleur) au concours des villes et villages fleuris[76].

Jumelages

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Personnalités liées à la commune

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Charles-Julien Lioult de Chênedollé
(1769-1833).
  • Gilles de la Vente, artiste peintre qui s'installe à Vire au XVIIe siècle, est le père ou l'aïeul d'une importante famille d'artistes peintres, tous nés à Vire : Olivier né en 1635, François l'Ancien né en 1671, Vincent l'Ancien né en 1680, François né en 1712, Vincent né en 1740, Jean François né en 1746.
XVe siècle
XVIe et XVIIe siècles
XVIIIe siècle
XIXe siècle
  • Raoul des Rotours de Chaulieu (1802-1876), homme politique né et décédé à Vire, député du Calvados sous la Deuxième République.
  • Jean-Charles Besnard (1802-1849), homme politique, député du Calvados de 1848 à 1849.
  • Exupère-François Alais (1815-1866), sculpteur.
  • Georges-Joseph de Momigny (1812-1882), compositeur.
  • Félix Dortée (né à Vire en 1819), poète, auteur de Poésies, précédées d'une lettre de Béranger, 1851.
  • Octave Gréard (1828-1904), pédagogue et universitaire français.
  • Aymard de Banville (1837-1917), vicomte, photographe, homme politique. Il participe à une mission en Égypte (1863-1864) organisée par Emmanuel de Rougé où il réalise 200 à 300 négatifs au collodion humide. Ils utiliseront les premiers la photographie en archéologie et la technique avancée de Banville permettra de restituer une image dont la netteté sera largement supérieure aux autres travaux de l'époque. Leurs clichés seront édités en 1865 par Samson, et l'album sera un des plus importants documents d'archéologie égyptienne. Soixante-dix de ses plaques photographiques sont conservées aux Archives photographiques (Médiathèque de l'architecture et du patrimoine). Il devient conseiller général de l'Orne en 1870.
  • Armand Gasté (1838-1902), homme de lettres, spécialiste de l'histoire littéraire de Normandie.
  • Edgar Monteil (1845-1926), écrivain, journaliste, homme politique et préfet français.
  • Marie Dulout (1870- ?), peintre.
  • Maurice Dior (1872-1946), industriel.
  • René Levavasseur (1881-1962), architecte.
  • Raymond Lefebvre (1891-1920), écrivain, journaliste et militant pacifiste, socialiste puis communiste.
XXe siècle

Autres personnalités

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Notes et références

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  1. Population municipale 2021.
  2. Parfois orthographié Lechevrel.
  3. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les recensements espacés d’une période de cinq ans (2011, 2016, etc.) pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.

Références bibliographiques

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  • Vire, mille ans d'histoire, Vire, Édition Section cartophile de l'Association des collectionneurs virois, , 221 p. (ISBN 2-9502409-0-9)
  1. p. 7.
  2. p. 12-15.
  3. a et b p. 59.
  4. a b et c p. 62.
  5. p. 63.
  6. p. 183.
  7. p. 79 et 213.
  • Le Patrimoine des Communes du Calvados, Vol. 2, Paris, Flohic Éditions, , 1715 p. (ISBN 2-84234-111-2)
  1. p. 1702.
  • Robert Vergne, Le XVe siècle : la première collaboration, Vire, Éd. Section cartophile de l'ACV, , 301 p. (ISBN 2-9502409-1-7)
  1. p. 32.
  2. p. 45.
  1. « Pluviométrie interannuelle. Normale 1970-2000 » (consulté le ) (archive Wikiwix du site www.basse-normandie.ecologie.gouv.fr).
  2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  3. Cartulaire de la Trinité.
  4. Cartulaire normand, n° 209, p. 32.
  5. Cartulaire de Troarn.
  6. Livre blanc de Troarn.
  7. Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Dictionnaire du département : Calvados, page 303.
  8. René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223 p. (ISBN 2-86253-247-9), p. 12.
  9. a b et c Guy Le Hallé (préf. Hervé Morin, photogr. Yves Buffetaut), Châteaux forts de Basse-Normandie, t. II, Louviers, Ysec Éditions, , 160 p. (ISBN 978-284673-215-4), p. 74-76 (Vire).
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  12. Bernard Beck, Châteaux forts de Normandie, Rennes, Ouest-France, , 158 p. (ISBN 2-85882-479-7), p. 76.
  13. « Vire-tourisme : Vire et les alentours » (consulté le ).
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  15. Le Hallé 2015, p. 44.
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  66. « Ancien couvent des Ursulines », notice no PA00111811.
  67. « Cimetière, portail », notice no PA00111814.
  68. « Hôtel de Ville », notice no PA14000099.
  69. « Statue de Castel », notice no PA14000072.
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  78. Site Mémoire vir(e)tuelle..

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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