Hugo Chávez

président de la République bolivarienne du Venezuela (1999-2013)

Hugo Rafael Chávez Frías, né le 28 juillet 1954 à Sabaneta dans les llanos, au sud du Venezuela, est le président du Venezuela depuis le 2 février 1999, jusqu'à sa mort le 5 mars 2013 à Caracas.

Hugo Chávez en 2006

Citations d'Hugo Chávez

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Nous sommes à un moment existentiel de la vie vénézuélienne. Nous avançons vers le socialisme, et rien ni personne ne pourra l'empêcher.
  • Hugo Chávez, 9 janvier 2007, à Caracas, dans Le Bien Public, paru 10 janvier 2007 : prestation de serment pour un troisième mandat de président.


Comme Chomsky le dit [dans son livre] de façon claire et détaillée, l’empire américain fait tout ce qu’il peut pour consolider son système de domination. Et nous ne pouvons pas lui permettre de faire cela. Nous ne pouvons autoriser que la dictature mondiale se consolide. La déclaration du dépositaire du monde — cynique, hypocrite, emplie de cette hypocrisie impérialiste provenant de leur besoin de tout contrôler.

Ils disent qu’ils veulent imposer un modèle démocratique. Mais c’est cela leur modèle démocratique ! C’est le modèle fallacieux des élites et, je dirais, une démocratie très originale qui s’impose par les armes, les bombes et l’artillerie. Quelle étrange démocratie ! Aristote pourrait bien ne pas la reconnaître — ou les autres qui sont aux racines de la démocratie. Quelle sorte de démocratie imposez-vous avec les marines et les bombes ?

Hier, le président des États-Unis nous a dit, ici-même, dans cette salle, et je cite : « Partout où vous regardez, vous entendez des extrémistes vous dire que vous pouvez échapper à la pauvreté et retrouver votre dignité par la violence, la terreur et le martyre ». Partout où il regarde, il voit des extrémistes. Et vous, mes frères — il regarde la couleur de votre peau et il dit, oh ! il y a un extrémiste. Evo Morales, le valeureux président de Bolivie est, pour lui, un extrémiste.

Les impérialistes voient des extrémistes partout. Ce n’est pas que nous soyons des extrémistes. C’est que le monde se réveille. Il se réveille partout. Et les gens se lèvent.


Au-delà et au-dessus de tout cela, je pense que nous avons des raisons d’être optimistes. Un poète aurait dit « désespérément optimistes », parce qu’au-dessus et au-delà des guerres et des bombes et de la guerre agressive et préventive et la destruction de peuples entiers, on peut voir qu’une nouvelle ère se dessine.


Nous voulons des idées pour sauver notre planète, pour sauver la planète de la menace impérialiste. Et espérons que dans ce siècle-même, dans pas trop longtemps, nous verrons cette nouvelle ère. Et pour nos enfants et nos petits-enfants, un monde de paix basé sur les principes fondamentaux des Nations-Unies, mais de Nations-Unies rénovées. Et peut-être devrons-nous déménager leur siège. Peut-être devons nous le mettre ailleurs ; peut-être dans une ville du Sud. Nous avons proposé le Venezuela. Vous savez que mon médecin personnel a dû rester dans l’avion. Le chef de la sécurité a dû rester enfermé dans un avion verrouillé. Aucuns de ces deux messieurs n’ont été autorisés à venir assister à la réunion de l’Onu. Ceci est un autre abus et un autre abus de pouvoir de la part du Diable. Cela sent le soufre ici, mais Dieu est avec nous et je vous embrasse tous.


Si le climat était une banque, les pays riches l'auraient déjà sauvé.
  • « Hugo Chávez à Copenhague : "Si le climat était une banque, les pays riches l’auraient déjà sauvé" », Radio Nacional de Venezuela, Le Grand Soir, 18 décembre 2009 (lire en ligne)


Ne changeons pas le climat, changeons le système et, par conséquent, nous commencerons à sauver la planète. Le capitalisme, le modèle de développement destructif est en train d’en finir avec la vie, et menace certainement d’en finir avec l’espèce humaine.


Jusqu’à quand allons-nous permettre de telles injustices et inégalité ? Jusqu’à quand allons-nous tolérer l’actuel ordre économique international et les mécanismes de marché en vigueur ?

Jusqu’à quand allons-nous permettre que de grandes épidémies comme le Sida frappe des populations entières ? Jusqu’à quand allons-nous permettre que les affamés ne puissent pas se nourrir ni nourrir leurs propres enfants ? Jusqu’à quand allons-nous permettre que des millions d’enfants continuent de mourir de maladies guérissables ? Jusqu’à quand allons-nous permettre des conflits armés qui massacrent des millions d’êtres humains innocents, pour s’approprier le pouvoir sur les ressources d’autres peuples ? Arrêtez les agressions et les guerres, nous demandons nous les villages du monde aux empires, à ceux qui cherchent à continuer de dominer le monde et nous exploitent ! Plus de bases militaires impériales ni de coups d’État !

Construisons un ordre économique et social plus juste et équitable. Éradiquons la pauvreté. Arrêtons tout de suite les hauts niveaux d’émission, freinons la dégradation de l’environnement et évitons la grande catastrophe du changement climatique. Intégrons-nous dans le noble objectif d’être tous plus libres et solidaires !


Le capitalisme est une machine infernale qui produit chaque minute une quantité impressionnante de pauvres.
  • Hugo Chávez, 28 juin 2010, Caracas, Déclaration faite après le sommet du G20 de Toronto 2010., dans [1].


Donne-moi ta couronne, Jésus Christ, donne-la moi, que je saigne, donne-moi ta croix, 100 croix, que je les porte. Mais laisse-moi la vie, parce qu'il me reste des choses à faire pour ce peuple et ce pays. Ne me reprends pas encore.
  • Hugo Chávez, 05 avril 2012, Caracas, Déclaration faite lors d'une messe célébrée le 5 avril 2012 pour la santé du président., dans [2].


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