confin
Étymologie
modifier- (XVe siècle) Emprunté du latin confinia (« limites communes à des terres », « proximité, voisinage »).
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
confin | confins |
\kɔ̃.fɛ̃\ |
confin \kɔ̃.fɛ̃\ masculin
- Parties d'un territoire situées à la limite d’un territoire voisin.
En 314 ces groupes sporadiques des confins du monde civilisé envoient trois de leurs épiscopes au concile d’Arles ; […].
— (Berthe Gavalda, Les Églises en Grande-Bretagne, Que sais-je ? - PUF, 1959, page 8)- Aux confins de, à la limite de, aux frontières de.
L’Alsace est aux confins de l’Allemagne et de la Suisse. Un château aux confins du Périgord et du Quercy.
- (Littéraire) Aux confins de la terre, aux extrémités des terres habitables ou habitées.
- La dernière extrémité.
On n’aurait pas pu dire que c’étaient des cadavres. Le temps des cadavres était bien fini pour eux. Ils étaient arrivés aux confins de la poussière, tout doucement.
— (Louis-Ferdinand Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932 (réédition Gallimard, Folio #28, 2019, page 476)Par-delà le soleil, par delà les éthers, Par-delà les confins des sphères étoilées
— (Charles Baudelaire, "Elévation", Les Fleurs du Mal)
Notes
modifier- Ce terme est généralement utilisé au pluriel.