Étymologie

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(Date à préciser) Dérivé de la forme cors de corps et -age.

Nom commun

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Singulier Pluriel
corsage corsages
\kɔʁ.saʒ\

corsage \kɔʁ.saʒ\ masculin

  1. (Désuet) Buste, poitrail.
    • On trouve aux Indes des éléphants de trois sortes (dit le P. Vincent Marie) les blancs qui sont les plus grands, les plus doux, les plus paisibles, sont estimés et adorés par plusieurs nations comme des dieux ; les roux tels que ceux de Ceylan, quoiqu'ils soient les plus petits de corsage, sont les plus valeureux, les plus forts, les plus nerveux, les meilleurs pour la guerre […]. — (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Histoire naturelle des animaux, « L’Éléphant », in Œuvres, Bibliothèque de la Pléiade, 2007, page 924.)
  2. (Par extension) Partie de certains vêtements de femme qui embrasse le buste.
    • Seulement, quelque modeste que fût son corsage, il ne cachait pas entièrement l’élégance de sa taille. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
    • Et elle glissa dans son corsage, tout raide de broderies et de diamants, cette lettre qui sortait du pourpoint du jeune homme. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre V)
    • La robe — velours violet avec ruché au corsage et au bas de la jupe — qu’elle avait choisie lui semblait au contraire convenir parfaitement pour la circonstance. — (Bernard de Fligny, Le tiercé de la mort, Librairie des Champs-Élysées, 1981, chapitre I)
    • Le corsage de la pauvre fille était si plat qu’il n’admettait pas les ressources coloniales de ce que les modistes appellent des fichus menteurs. — (Honoré de Balzac, Études de mœurs. 3e livre, Scènes de la vie parisienne)
    • Les femmes portent une jupe en vadmel, ou grossière étoffe de laine noire, et un corsage de même étoffe, ouvert au milieu pour laisser voir une chemise brodée. — (René Verneau, Les Races humaines, Baillière & fils, 1890, page 653)
    • Ce qui venait de tomber sur le lit, en un mince lambeau soyeux, léger et lent, c’était le corsage qui la serrait doucement au cou, et fort à la taille… — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
    • Pour 1 500 yens on pouvait aussi acheter des faux soutiens-gorge de mousse pour gonfler son corsage à l'occidentale, et même des fausses fesses rembourrées en rilsan. — (Élisabeth B. Dufourcq, Les femmes japonaises, Éditions Denoël-Gonthier, 1969, note 265)

Traductions

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Traductions à trier
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Prononciation

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Anagrammes

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Voir aussi

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  • corsage sur l’encyclopédie Wikipédia  

Références

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Étymologie

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(Date à préciser) Du français.

Nom commun

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Singulier Pluriel
corsage
\ˈkɔː.sɑːʒ\
ou \kɔː.ˈsɑːʒ\
corsages
\ˈkɔː.sɑːʒ.ɪz\
ou \kɔː.ˈsɑːʒ.ɪz\

corsage \ˈkɔː.sɑːʒ\ ou \kɔː.ˈsɑːʒ\

  1. Boutonnière de fleurs, petit bouquet (généralement porté par les femmes sur une robe de soirée).
    • (États-Unis) Her date gave her a corsage for the high school prom.
      La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)

Vocabulaire apparenté par le sens

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Faux-amis

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Prononciation

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  • Royaume-Uni (Sud de l'Angleterre) : écouter « corsage [Prononciation ?] »

Voir aussi

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  NODES
Note 1