Étymologie

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Du latin culter (« coutre, fer de charrue »).

Nom commun

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Singulier Pluriel
coutre coutres
\kutʁ\
 
Le coutre (en orange). (sens 1)
 
Un coutre. (sens 2)

coutre \kutʁ\ masculin

  1. Fer tranchant qui fait partie de la charrue et qui sert à fendre la terre quand on laboure.
    • L’on ne s’y servait pas déjà de mauvais coutres, comme en certaines parties de la France, et la houe suffisait au peu de labours qui s’y faisaient. — (Honoré de Balzac, Le Médecin de campagne, 1833, édition de 1845, chapitre premier)
    • Ce soc est fort petit, et le coutre qui ne fait qu’écorcher la terre, pour ainsi dire ; à mesure que les sillons sont tirés, les laboureurs rompent les mottes avec de grosses maillottes de bois. — (Jean Chardin, Voyages du chevalier Chardin en Perse et autres lieux de l’Orient, 1686, édition conférée par Louis Mathieu Langlès, Paris, Le Normant, 1811, page 101)
    • Le coutre de la charrue, en creusant le sillon, ne ferait-il pas envoler des bandes de staffii ou de striges ?… — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, page 94-111)
    • Il n’en finissait plus dans sa longueur, cet homme-là, avec une fourrure de poils noirs sur sa figure, et, dessous, on devinait un gros menton en avant comme un coutre d’araire, et puis deux yeux qui luisaient. — (Jean Giono, Un de Baumugnes, Grasset, 1929)
  2. Hache qui sert à refendre les échalas ; merlin à fendre le bois de chauffage.
  3. (Par analogie) Par analogie de forme avec la pièce de charrue, ardoise coupée en biais sur la longueur et la largeur.

Vocabulaire apparenté par le sens

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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Nom commun

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coutre *\Prononciation ?\ masculin

  1. Variante de costor.

Références

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