Étymologie

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Du latin dedicare.

dédier \de.dje\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Religion) Consacrer au culte divin.
    • Dédier une église, un autel.
  2. (Par extension) Mettre sous l’invocation d’un saint.
    • Dédier une chapelle à la Vierge.
  3. (Sens figuré) Mettre un livre, un ouvrage, sous le patronage de quelqu’un par une épître ou par une inscription imprimée à la tête du livre.
    • Car c'est bien effectivement Aux Bourgeois qu’est dédié ce livre de haute esthétique, non pas, comme on pourrait le croire, par amour du paradoxe, mais en haine & à l'exclusion du demi-bourgeois et du faux artiste que l'auteur appelle les « accapareurs », les « pharisiens. » — (Charles Asselineau, Charles Baudelaire: sa vie et son œuvre, 1869, page 20)
  4. Consacrer.
    • Dédier ses efforts au relèvement de l'industrie manufacturière française.
    • fonds dédiés a la cybersécurité
L'usage de l'expression dédié à dans le sens de consacré à (dans un sens non religieux), destiné à, alloué à, réservé à, voué à, affecté à, sous l'influence de l'anglais dedicated to, est déconseillé par le Figaro[1], l’Office québécois de la langue française[2], et lalanguefrancaise.com [3].

Dérivés

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Apparentés étymologiques

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Traductions

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Prononciation

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  • France : écouter « dédier [de.dje] »

Homophones

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Anagrammes

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Références

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  NODES
Note 2
os 4