Étymologie

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(Siècle à préciser) Peut-être du latin ferula (« férule »)[1] ; voir ferlet.

ferler \fɛʁ.le\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Marine) Relever une voile pli par pli, sur la vergue, après l’avoir carguée, et l’attacher au moyen de rubans.
    • Ferler. Amarrer une voile le long de sa bôme, après avoir amené (baissé) la voile. S’il n’y a pas de bôme, on ferle quand même, ça ne fait rien. On ferle en se servant de rabans, petits bouts de cordages ou petites lanières de tissu. — (Bernard Moitessier, La longue route, Arthaud, Paris, 1971)
    • Le Lhaiz aborda à la jetée et deux hommes de l’équipage l’amarrèrent tandis que les autres ferlaient les voiles et couchaient les bouts-dehors. — (Jack Vance, Les Maisons d’Iszm, 1954 ; traduit de l’anglais américain par Paul Chwat, 1973, page 28)
    • Sur chaque navire, […], les hommes amènent la vergue, la posent sur deux chevalets, ferlent la voile ; arc-boutés, ils font basculer les quatre cents kilos du mât trapu sur son emplanture, le couchent, sortent les avirons, les empoignent de leurs mains crispées par le froid, prennent la cadence de nage. Les Vikings remontent vers Rouen. — (Patrick Louth, La civilisation des Germains et des Vikings, Genève : éditions Famot, 1976, page 141)
  2. (Marine) Disposer un pavillon de signaux pour le hisser en tête de mât.

Antonymes

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Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Références

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  NODES
orte 1