fleuron
Étymologie
modifierNom commun
modifierSingulier | Pluriel |
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fleuron | fleurons |
\flø.ʁɔ̃\ |
fleuron \flø.ʁɔ̃\ masculin
- (Botanique) Dans les inflorescences des plantes de la famille des composées ou astéracées (capitules), chacune des petites fleurs dont la réunion sur un seul involucre de bractées semble former une fleur unique.
Le chardon, l’artichaut, l’armoise portent des "fleurs" à fleurons. - La "fleur" du tournesol, de la pâquerette a des fleurons au centre et des demi-fleurons à la circonférence.
Ainsi, ce que l'on nomme une « fleur » de tournesol est en fait constitué d'une multitude de fleurs vraies, les fleurons serrés sur un capitule.
— (Loïc Mangin, Van Gogh et les tournesols mutants, Pour la Science, 22 juin 2012)
- (Ornement) Représentation de fleur servant d’ornement.
Le chevalier portait au cimier de son casque, pour toute marque distinctive, une petite couronne d’or dont les fleurons étaient découpés en feuilles de vigne, ….
— (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)Elle lui fit signe d’écarter la draperie et, d'une main tâtonnante, pressa sur un fleuron de la boiserie.
— (Jean Ray, Harry Dickson, L’Étrange Lueur verte, 1932)
- (Architecture) Ornement, souvent un motif végétal, qui termine certaines parties des bâtiments de style gothique.
La ville se reliait à la forteresse, dont les murailles étaient hautes de cent vingt coudées, avec des angles nombreux, des créneaux sur le bord, et, çà et là, des tours, qui faisaient comme des fleurons à cette couronne de pierre, suspendue au-dessus de l’abîme.
— (Gustave Flaubert, Hérodias, 1897)
- (Imprimerie) Ornement que l’on met quelquefois à la fin des divisions d’un ouvrage ou sur le titre.
Il fabriqua, en 1621, des poinçons pour former des caractères hébreux, chaldaïques, syriaques, arabes, grecs et allemands, et pour les lettres fleuries, les notes de musique, les vignettes et les fleurons, et rendit public, durant cette année, un cahier d'épreuves de ces caractères, qu'il avait gravés.
— (« Jean Jannon », dans Biographie ardennaise ou Histoire des Ardennais qui se sont fait remarquer par leurs écrits, leurs actions, leurs vertus et leurs erreurs, par Jean-Baptiste-Joseph Boulliot, Paris, 1830, volume 2, page 56)
- (Sens figuré) Une des principales prérogatives qu’ait un prince, ou un de ses plus grands revenus, ou une de ses meilleures provinces.
C’est un des plus beaux fleurons de sa couronne, le plus beau fleuron de sa couronne,
- Ce qu’une personne a de plus précieux.
La soie artificielle, à Anduze ! Ainsi, c’est donc bien vrai, l’un des fleurons de notre France ancienne est en train de s’effriter : la magnanerie se meurt !
— (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Cuisine) Croissant de pâte feuilletée qui accompagne certains plats en sauce, notamment de poisson.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Dérivés
modifierVocabulaire apparenté par le sens
modifier- flosculeux (botanique)
Vocabulaire apparenté par le sens
modifier- fleuron figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : bateau.
Traductions
modifier(Imprimerie) Ornement que l’on met quelquefois à la fin des divisions d’un ouvrage ou sur le titre, et qui, ordinairement, autrefois, représentait des fleurs. (5)
(Sens figuré) Une des principales prérogatives qu’ait un prince, ou un de ses plus grands revenus, ou une de ses meilleures provinces. (6)
(Cuisine) Croissant de pâte feuilletée qui accompagne certains plats en sauce, notamment de poisson. (7)
Traductions à trier
modifierPrononciation
modifier- Vosges (France) : écouter « fleuron [Prononciation ?] »
- Céret (France) : écouter « fleuron [flø.ʁɔ̃] »
- Somain (France) : écouter « fleuron [Prononciation ?] »
Voir aussi
modifier- fleuron sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
modifier- Eugène Viollet-le-Duc, Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle, 1856 (« fleuron » sur Wikisource)
- Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (fleuron)
- ↑ a et b « fleuron », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage