huron

Français

De l’ancien français huron (« sauvage »).

huron

Relatif au peuple et à la culture des Hurons.
- Nicollet, qui connaît les langues iroquoise, huronne et algonquine, est l’homme tout désigné pour aller négocier paix et alliance commerciale. — (Jacques Lacoursière, Histoire populaire du Québec, volume 1 : Des origines à 1791, 2013, page 189)

huron ^{(h aspiré)}\y.ʁɔ̃\ masculin

Langue des Hurons, peuple amérindien de l’est du Canada, de la famille iroquoienne.
- …le huron s’est éteint au début du 20^e siècle. — (L’Actualité, 17 février 2007)
- Plusieurs autres langues iroquoiennes se sont éteintes au cours du dernier siècle, comme le huron, qui pendant la première moitié du 17^e siècle fut pourtant la langue par excellence des échanges entre colons et autochtones de toutes origines. — (L’Actualité, 17 février 2007)

Ethnologue: Languages of the World, Fifteenth edition, SIL International, 2005
« huron », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage

Dérivé de hure, avec le suffixe -on.

huron *\Prononciation ?\ masculin

Sauvage, personnage grossier, homme hirsute.
- Il n’avoua n’avoir supporté les églises et le reste que dans cette attente. La demoiselle ravala sa déception, pensant que les Américains étaient bien les Hurons que Radio-Paris avait dits, et mena Bertie sur la place Vendôme. — (Jean-Louis Bory, Fragile ou le panier d’œufs, Flammarion, 1950, page 37)
Nom donné aux jacques révoltés.
Mineur.

Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage

Cas	Singulier	Pluriel
Nominatif	huro \ˈhu.ro\	huroj \ˈhu.roj\
Accusatif	huron \ˈhu.ron\	hurojn \ˈhu.rojn\

huron \ˈhu.ron\